La bronchopneumopathie chronique obstructive se manifeste par une toux, avec une expectoration matinale (crachats), la toux du fumeur. Cette toux, d'abord intermittente, devient de plus en plus fréquente jusqu'à être persistante et chronique. Ces symptômes sont souvent appelés bronchite chronique.
La spirométrie est l'examen nécessaire pour faire le diagnostic de la BPCO.
Les termes « emphysème » ou « bronchite chronique » sont parfois utilisés pour désigner la BPCO. L'emphysème désigne habituellement la destruction des alvéoles pulmonaires. La bronchite chronique désigne une toux chronique accompagnée d'expectorations dues à l'inflammation des voies respiratoires.
Même si l'on ne peut pas guérir de la BPCO, le premier moyen de freiner l'aggravation des symptômes est d'arrêter de fumer si tel est le cas. Le tabagisme est en effet à l'origine de 90% des BPCO, en entraînant une grande production de mucus qui favorise les infections bronchiques.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
C'est, avec le sevrage du tabac, le meilleur moyen d'éviter que la maladie ne s'aggrave. Ce qui étonne souvent les patients, c'est que le sport peut être la marche ou le vélo d'appartement mais aussi la marche nordique, le tir à l'arc, le taïchi...
La perte de poids dans les BPCO est difficilement réversible et constitue un facteur pronostique péjoratif de premier plan.
Il est souhaitable de recourir à une oxygénothérapie par lunettes nasales avec titration, dans le but de maintenir une saturation naturelle en oxygène comprise entre 88 et 92 %.
Dans plus de 80 % des cas, la cause de la BPCO est le tabagisme. Le risque augmente avec l'ancienneté et l'intensité de l'intoxication tabagique. L'arrêt du tabac, à tous les stades de la maladie, est bénéfique et permet de stabiliser la fonction respiratoire. La consommation de cannabis est un facteur aggravant.
Montez-vous facilement les escaliers ou privilégiez-vous l'ascenseur ? » Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
La toux est une expulsion d'air des poumons subite et explosive. C'est l'une des causes les plus fréquentes de consultation chez le médecin. La toux va libérer les voies respiratoires des corps étrangers qui s'y trouvent et protéger les poumons contre les particules inhalées.
Les symptômes de l'insuffisance respiratoire
L'insuffisance respiratoire entraîne une mauvaise oxygénation du sang, qui se manifeste principalement par des difficultés respiratoires (ou dyspnée), un essoufflement et une fatigue survenant pour des efforts, même très minimes.
La BPCO, elle, est une maladie que l'on contracte au contact de pathologies toxiques. Donc il faut un terrain prédisposé pour faire de l'asthme alors que pour la BPCO, il faut peut-être un terrain prédisposé mais il faut surtout une exposition à des produits toxiques inhalés."
Il est conseillé aux personnes ayant la peau foncée de parler avec leur prestataire de soins de santé si elles ont des questions ou sont inquiètes à propos de leur oxymètre ou de leur niveau d'oxygène. 90 % ou moins Ce niveau d'oxygène est très inquiétant et peut signaler la présence d'un grave problème de santé.
Dans le cas de la saturation pulsée (SPO2), en dessous de 95%, on considère qu'une personne est en hypoxie, c'est-à-dire qu'elle manque d'oxygène. « Lorsque le corps manque d'oxygène, il s'ensuit une souffrance cellulaire et un risque pour les différents organes.
La saturation en oxygène normale pour une personne en bonne santé est comprise entre 95% et 100% en fonction de l'âge. SpO2 (Saturation pulsée mesurée avec un oxymètre de pouls). Elle est insuffisante en dessous de 95%. On parle d'hypoxémie.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Ralentissez progressivement votre respiration en prenant plus de temps pour expirer que pour inspirer. Ne forcez pas vos poumons à se vider. Continuez à expirer lentement tout en gardant les lèvres pincées ; commencez à inspirer par le nez si vous ne l'avez pas fait jusqu'à maintenant.
Sans cela, la détérioration de la maladie ne peut être arrêtée. En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
À un stade précoce de la BPCO, il est recommandé de faire une activité physique régulière et du sport. Lorsque la BPCO rend difficile un effort (vous êtes essoufflé(e) ), un programme de réadaptation respiratoire centré sur l'activité physique et le réentraînement des muscles est conseillé.