Échelle Numérique (EN) De 0 à 10 ou 0 à 100. Le patient nécessite une prise en charge de la douleur si EN ≥ 4/10 (échelle de 0 à 10 en cm) ou EN ≥ 40/100 (échelle de 0 à 100 en mm). Douleur absente = 0 ; douleur faible = 1 ; douleur modérée = 2 ; douleur intense = 3 ; douleur extrêmement intense = 4.
Différentes échelles se proposent d'apprécier globalement l'intensité de la douleur ou son soulagement : échelle verbale simple (EVS), échelle numérique (EN), échelle visuelle analogique (EVA). Elles permettent de comparer l'intensité de la douleur à différents moments chez un même patient.
Le système le plus simple et le plus couramment utilisé est l'échelle numérique (EN) qui consiste à demander au patient de noter sa douleur de 0 à 10, 0 étant l'absence de douleur et 10 la douleur maximale imaginable.
Le patient indique, avec le curseur, son niveau de douleur sur la ligne. Le score de la douleur s'affiche sur le recto de l'échelle. Elle présente une note de 0 à 100 que choisit le patient pour exprimer l'intensité de la douleur, 0 étant l'absence de douleur et 100 la douleur insupportable.
Il est recommandé d'effectuer l'évaluation de la douleur à partir d'outils d'évaluation validés (par exemple : échelle visuelle analogique, échelle verbale simple, échelle numérique ou une échelle de Likert sous différents formats1 2, etc.).
L'amélioration de la prise en charge de la douleur aiguë des personnes malades concerne l'ensemble des services hospitaliers, notamment les services d'urgences, ainsi que les institutions médico-sociales. Cette démarche repose sur un travail d'équipe formée et sachant utiliser les outils d'évaluation de la douleur.
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
L'échelle Doloplus est la première échelle d'hétéro-évaluation de la douleur chez la personne âgée ayant des troubles de la communication verbale à avoir été validée en Français en janvier 1999 et publiée (Lefebvre- Chapiro 2001).
Habituellement, pour indiquer l'intensité de la douleur, il existe par exemple des mots tels que : la douleur est « terrible », « insupportable », « très forte », « moins forte qu'hier », « supportable », « désagréable », etc. Ces qualificatifs sont utiles mais chaque personne les emploie différemment.
utilisation d'une échelle de la douleur (échelle numérique, échelle des visages ou échelle visuelle analogue) pour indiquer l'intensité de la douleur. les mains de l'enfant qui montrent jusqu'à quel point sa douleur est grande. observation des comportements ou questions sur leurs comportements.
Se dit d'une douleur déclenchée par une agression de l'organisme (traumatisme, infection, inflammation, maladie…). Les récepteurs sensibles à la douleur présents dans tout l'organisme, les nocicepteurs, donnent l'alerte et provoquent un message douloureux lorsqu'ils repèrent une situation nocive pour l'organisme.
Il existe deux types d'échelles d'évaluation :
les échelles unidimensionnelles permettant une estimation globale et ne mesurant qu'une seule dimension de la douleur (intensité) les échelles pluridimensionnelles, appréciant quantitativement et qualitativement différents aspects de la douleur.
Selon l'ANAES, l'utilisation d'outils d'évaluation de la douleur est nécessaire pour établir l'existence d'une douleur, apprécier son intensité, déterminer les moyens antalgiques nécessaires, évaluer l'efficacité du traitement proposé et adapter ce traitement [8].
5.2) L'Echelle Comportementale d'évaluation de la douleur pour la Personne Agée (ECPA). L'échelle ECPA comporte 8 items allant de 0 minimum à 4 maximum, soit 40 possibilités dans sa dernière version. Le score total est donc compris entre 0 (minimum) et 32 (maximum).
Goodman et Snyder (2007) décrivent les caractéristiques de la douleur en termes similaires et pratiques d'un point de vue clinique, selon l'historique de la douleur, la localisation, la description, l'intensité, la fréquence et durée, les facteurs aggravants et apaisants, et d'autres symptômes associés.
Définition de l'échelle Algoplus
Cette échelle de la douleur est recommandée dans le cas de pathologies douloureuses aiguës comme une fracture, un lumbago, un zona, une rétention urinaire, une ischémie ou encore en situation post-opératoire.
En pratique, pour remplir la grille, observer dans l'ordre : les expressions du visage, celles du regard, les plaintes émises, les attitudes corporelles et enfin le comportement général. Chaque item coté « oui » est compté un point et la somme des items permet d'obtenir un score total sur cinq.