Critères diagnostiques
Des limitations significatives du fonctionnement intellectuel. Des limitations significatives du comportement adaptatif. Apparition de ces limitations durant la période développementale.
L'OMS donne la définition suivante : Le retard mental est un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé essentiellement par une insuffisance des facultés qui déterminent le niveau global d'intelligence, c'est-à-dire les fonctions cognitives, le langage, la motricité et les ...
Très souvent, les causes de la déficience intellectuelle sont inconnues. Parmi celles identifiées, il a des facteurs biologiques, reliés à des conditions génétiques et à l'hérédité, des facteurs d'origine environnementale ou des complications liées à la naissance.
Le diagnostic nécessite la passation d'un bilan psychologique complet. Le test de niveau intellectuel (WPPSI-IV, WISC-V ou WAIS-IV en fonction de l'âge) permet de détecter les déficits touchant le raisonnement, la résolution de problèmes, les apprentissages, la planification, la pensée abstraite, le jugement, etc.
Tous ces troubles peuvent s'associer à la di et les plus observés sont (p. 44) : déficit de l'attention/hyperactivité, troubles dépressifs et bipolaires, troubles anxieux, troubles du spectre de l'autisme, mouvements stéréotypés, troubles du contrôle des impulsions, troubles neurocognitifs majeurs.
La trisomie 21 est la plus fréquente des causes de déficience mentale et sa prévalence était de une pour 700 naissances dans les années 1990, avant le développement du diagnostic prénatal. Les études de séquençage récentes du chromosome 21 estiment à 329 le nombre de gènes portés par ce chromosome.
La déficience est la perte de substance ou l'altération d'une structure ou d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. La déficience correspond à l'aspect lésionnel et équivaut, dans sa définition du handicap, à la notion d'altération de fonction.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
La loi du 11 février 2005 reconnaît différents types de handicap dont le handicap moteur, sensoriel (auditif et visuel), mental, cognitif et psychique.
Il s'agit d'une personne qui présente, avant l'âge de 18 ans, des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif. Ces limitations font référence à des habiletés conceptuelles, sociales et pratiques qui cohabitent avec les forces que présente la personne.
Le trouble du spectre de l'autisme (autisme) et la déficience intellectuelle sont tous deux des limitations fonctionnelles permanentes. Ces déficiences peuvent affecter tous les groupes, quels que soient leur race, ethnicité ou situation socioéconomique. Ce ne sont pas des maladies.
« La déficience intellectuelle (DI) est, au sens de l'Organisation mondiale de la santé, « la capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe et d'apprendre et d'appliquer de nouvelles compétences (trouble de l'intelligence).
Les personnes présentant une déficience intellectuelle ont des difficultés dans la sélection des points de repère, dans la connaissance des itinéraires et de la configuration. De plus, elles expriment difficilement leurs connaissances spatiales par le langage.
La déficience intellectuelle serait "souvent génétique, mais non héréditaire", selon un papier publié par l'université de Montréal qui précise que "la déficience intellectuelle est un handicap grave qui touche 1 % à 2 % des enfants dans le monde", qu'elle "peut souvent être attribuée à des causes génétiques", mais que ...
Nous rappelons également que le trouble de l'identité dissociatif est considéré par la loi comme un handicap. La loi est donc de votre côté et ne doit pas vous empêcher d'accomplir vos tâches si vous en êtes capable.
Ces maladies peuvent être momentanées, permanentes ou évolutives. Ces déficiences constituent souvent un handicap non visible. Exemples de maladies invalidantes : La sclérose en plaques, le sida, le diabète, l'hypertension artérielle, l'asthme, l'épilepsie, le cancer.
Le handicap mental ne se guérit pas, mais une action éducative, thérapeutique et pédagogique adaptée peut en réduire les conséquences et apporter à la personne qui en est atteinte la plus grande autonomie possible.
Les maladies mentales représentent 23 % des handicaps générés par des maladies non-mortelles dans le monde. Une recrudescence inquiétante qui se heurte à l'absence de politique publique. Les tabous ont la vie dure.
« Déficience intellectuelle » est actuellement le terme le plus couramment utilisé dans la littérature internationale dans le champ de la médecine, de l'éducation et de la psychologie pour désigner « un déficit de l'intelligence associé à un déficit du comportement adaptatif ».
Un déficit relationnel est susceptible de se manifester : difficultés à communiquer de façon participative, à concevoir les réactions des autres et à les mémoriser… Tout ceci diminue les possibilités de participation sociale. Ces signes peuvent être associés à la non reconnaissance des troubles et à leur déni.
Ils comprennent l'agitation, l'agressivité, l'inhibition, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), les phobies, les désordres alimentaires (anorexie, boulimie…), l'hyperactivité, les addictions à l'alcool, au tabac, à la drogue, au jeu, au travail, au sexe, à Internet…
La maturité est une notion toute relative : elle peut désigner un tempérament responsable ou une personnalité aboutie. Dans tous les cas, une personne mature ne se cherche plus et sait ce qu'elle veut : on peut lui faire confiance !