Si elles sont les cibles de démarchage, vous, vous êtes victime de spoofing (usurpation) téléphonique. En clair : une société de démarchage (centre d'appels, notamment) a fait afficher un autre numéro que le sien sur le téléphone des prospects, et il s'agit du vôtre.
Comment reconnaître un mail de phishing ? Si les tentatives d'hameçonnage sont aujourd'hui de mieux en mieux réalisées, un mail frauduleux présente souvent des signes d'alerte qu'il est possible de déceler : offre alléchante, apparence suspecte, pièce jointe inattendue, adresse d'expédition fantaisiste…
Le « spoofing », pratique qui consiste à faire apparaître sur l'écran du destinataire un numéro de téléphone qui n'est pas celui de l'appelant est autorisée en France. Toutefois, lorsque le numéro appartient à un particulier, une action en justice peut être engagée sur le fondement de l'usurpation d'identité.
L'usurpation de numéro de téléphone peut se faire par le biais de logiciels téléchargeables. Leur utilisation permet d'usurper un numéro de téléphone en faisant apparaître ce numéro sur le téléphone de son interlocuteur. Cet article vous dit tout sur ce type d'usurpation, également appelée « spoofing ».
L'hameçonnage (phishing en anglais) est une technique frauduleuse destinée à leurrer l'internaute pour l'inciter à communiquer des données personnelles (comptes d'accès, mots de passe…) et/ou bancaires en se faisant passer pour un tiers de confiance. Soyez vigilants sur les informations que vous communiquez !
Les indices pour reconnaître une tentative de phishing
– le fraudeur insiste sur le caractère urgent du mail (compte bloqué, facture en impayée, ami en détresse,…) ou sur un gain potentiel (remboursement, loterie,…)
choisissez un mot de passe sûr en alternant les majuscules et minuscules, les chiffres etc. n'utilisez pas un mot de passe unique sur tous vos comptes, alternez les en fonction des sites. ne partagez pas vos mots de passe et prenez vos précautions lors de leur utilisation sur d'autres ordinateurs que le vôtre.
La victime doit déposer plainte auprès du commissariat ou de la gendarmerie. Il est possible d'utiliser le service de pré-plainte en ligne (qui nécessite tout de même un déplacement au commissariat ou à la gendarmerie). La plainte pénale peut également se faire directement auprès du procureur de la République.
Bien que la probabilité de se faire pirater son téléphone par un simple appel soit infime, vous avez tout de même intérêt à protéger votre numéro de téléphone : un appel à partir d'un numéro inconnu à un moment donné peut partir d'une intention de vous pirater par la suite.
Comment s'inscrire sur Bloctel ? Pour bénéficier du service, il suffit d'entrer son (ou ses) numéro(s) de téléphone (huit numéros maximum) sur le site www.bloctel.gouv.fr.
Méfiez-vous si : le numéro du contact commence par 0899, 0897 ou par 1020 (plus rare) ; les SMS et les appels sont émis depuis l'étranger ; les SMS ou les messages vocaux vous demandent de rappeler un autre numéro surtaxé, avec un prétexte flou.
Étape 1. Vous avez reçu par SMS un message indésirable : transférez-le au numéro 33700.
Ne fournissez jamais une copie de vos papiers d'identité (ou tout autre document permettant votre identification tels que les justificatifs de domicile, les déclarations d'impôts, etc.) à quelqu'un que vous ne connaissez pas personnellement ni à une société qui n'est pas fiable à 100 %.
Chaque année en France, on estime à environ 200 000 le nombre de personnes victimes d'une usurpation d'identité sur les réseaux sociaux. Voilà pourquoi il est fortement déconseillé de partager des photos d'un passeport ou d'une carte d'identité et même de les envoyer par e-mail.
L'usurpation d'identité peut partir de la perte ou du vol d'une pièce d'identité. Elle peut aussi être numérique et se dérouler sur Internet et sur les réseaux sociaux en récupérant des documents ou des données personnelles vous concernant.
Déposez plainte pour chaque fait d'usurpation d'identité au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie ou encore par écrit au procureur de la République du tribunal judiciaire dont vous dépendez. L'association France Victimes peut vous accompagner dans cette démarche au 116 006 (appel et service gratuits).
Utilisez un logiciel de filtre anti-pourriel ou les fonctionnalités de classement automatique en tant que spam de votre boite de réception : même si ces filtrages ne sont pas exhaustifs, ils permettent de réduire le nombre de ces courriels.
L'hameçonnage ou phishing est une forme d'escroquerie sur internet. Le fraudeur se fait passer pour un organisme que vous connaissez (banque, service des impôts, CAF, etc.), en utilisant le logo et le nom de cet organisme.
Le contenu du message. Après l'ouverture d'un e-mail suspect, il est probable que celui-ci soit un un spam si vous repérez en son sein un, voire plusieurs des indicateurs suivants : de nombreuses fautes d'orthographes, l'utilisation de caractères spéciaux, majuscules et ponctuation inappropriées.
Pourquoi je reçois des mails de la gendarmerie ? Ces mails frauduleux, présentés comme une convocation avec l'en-tête de la gendarmerie. Sauf qu'il n'en est rien, le but est de soutirer de l'argent aux futures victimes, en prétextant qu'elles ont commis des crimes.
Pourquoi absolument éviter cela ? «Les fraudeurs enregistrent votre réponse et ensuite, ils peuvent se servir de cet échantillon de votre voix afin de procéder à des transactions bancaires frauduleuses qui impliquent la reconnaissance vocale», détaille TSanté.
Egalement connus sous le terme d'arnaque wangiri (« un appel et raccroche », en japonais), ils sont censés inciter le destinataire à rappeler le numéro qui s'affiche sur son écran. Si ce dernier le fait, il sera facturé — alors que l'appel n'était rien d'autre qu'une arnaque.
Si la mention "Appel indésirable suspecté" ou "Spam" s'affiche à la place du numéro de l'appelant, c'est que l'appel est probablement indésirable. Vous pouvez répondre à l'appel, ou le bloquer et signaler le numéro.