Les niveaux de cortisol anormalement élevés ont pour conséquence toute une panoplie de signes et de symptômes. Les plus frappants sont la prise de poids et le changement d'apparence de la personne malade : la graisse s'accumule dans le haut du corps et le cou, le visage devient rond, bouffi et rouge.
Irritabilité, sautes d'humeur, fatigue permanente et troubles de l'attention, sont autant d'éléments qui indiquent que vous êtes stressé. Votre taux de cortisol, appelé “hormone du stress”, explose. Heureusement, des habitudes simples vous aident à faire baisser la pression.
Le cortisol trop elevé va aussi perturber le fonctionnement des rythmes biologiques et perturber la qualité du sommeil, mais aussi favoriser la prise de poids. En bref, le stress même s'il est physiologique entraine une élévation du cortisol qui si elle perdure trop peut agir négativement.
Le stress, l'alcoolisme et l'obésité augmentent également le taux de cortisol plasmatique. Les causes d'hypercorticisme sont surrénaliennes (adénome ou cancer), hypophysaire (maladie de Cushing) ou paranéoplasique. La clinique reste fondamentale pour orienter les examens.
Le cortisol active donc la lipolyse(1), contrairement à ce que répètent certains mythes qui courent sur cette hormone. Donc une production optimale de cortisol entraîne un déstockage des graisses. Il aide à perdre du gras.
Toute personne ayant un jour pris de la cortisone (cortisol de synthèse anti-inflammatoire) a constaté que cette molécule fait gonfler. C'est la même chose avec le cortisol naturel. Le gros défaut du cortisol qui nous intéresse ici, c'est qu'il favorise la rétention hydro-sodée et la fabrication de graisse abdominale.
Un dosage du cortisol peut être prescrit lorsque le médecin suspecte un syndrome de Cushing (hypertension artérielle, obésité, faiblesse musculaire) ou la maladie d'Addison (hypotension artérielle, fatigue, pigmentation accrue de la peau), en vue d'établir un diagnostic.
Le stress est lié à l'action d'hormones comme l'ACTH (ou hormone corticotrope), le cortisol, l'adrénaline, l'ocytocine et la vasopressine.
Lorsque le cortisol est sécrété en excès par une ou deux surrénales, on parle de syndrome de Cushing endogène. L'administration prolongée de fortes doses de « corticoïdes de synthèse » peut entraîner un syndrome de Cushing exogène ou iatrogène (provoqué par le traitement).
Le dosage le plus indispensable est celui du taux de cortisol dans le sang (mesuré à 8 heures), la cortisolémie à 8h. Si le taux est très faible (inférieur à 5 microgrammes par décilitre ou 138 nanomoles par litre), cela signe le diagnostic.
En effet, la rhodiola est une plante dite « adaptogène », c'est-à-dire qu'elle permet à l'organisme d'augmenter sa résistance au stress. Elle agirait notamment en régulant les niveaux de cortisol, une hormone impliquée dans la réponse au stress.
Le cortisol est une hormone fabriquée par les glandes surrénales. Le cortisol est une hormone fabriquée par les glandes surrénales. Elle joue un rôle essentiel dans l'équilibre du glucose sanguin et la libération de sucre à partir des réserves de l'organisme en réponse à une demande accentuée en énergie.
Les hormones du stress sont les catécholamines que sont l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine. Le cortisol est également considéré comme une hormone de stress. Les états d'anxiété peuvent donc très bien être d'origine hormonale.
Il stimule la dégradation protéique et graisseuse dans la plupart des tissus (excepté au niveau du système nerveux). Le cortisol agit sur le métabolisme glucidique et la régulation de la glycémie, en augmentant la synthèse de glucose par le foie (néoglucogenèse). Il augmente aussi la dégradation des lipides.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
L'endorphine fait partie des “neurotransmetteurs du plaisir”, connus pour lutter contre le stress. Elle permet à un individu de se sentir dans un état de bien être et de plénitude, voire d'euphorie. Elles réduisent l'anxiété, diminuent la douleur physique et empêchent de ressentir la fatigue.
À 8 h du matin, le taux normal de cortisol est compris entre 50 à 200 ng/mL. Le soir, sa valeur correspond à la moitié de celle du matin. On peut aussi doser le cortisol dans les urines car 1 % de la sécrétion est éliminé directement par le rein.
Le test au Synacthène sert à étudier le fonctionnement des glandes surrénales afin de savoir si elles sont capables de produire assez de cortisol.
Le cortisol va alors fonctionner à « plein régime », il va augmenter le stockage de la graisse au niveau de l'abdomen et réduire la masse musculaire. Voilà pourquoi, en cas de stress chronique, vous pouvez grossir du ventre.