La somniloquie est le fait de parler en dormant, plus précisément d'émettre des vocalisations, des syllabes, des mots voire des phrases entières durant son sommeil.
Le cerveau est actif quand on dort, ce qui explique que dans certains cas on puisse parler", explique Olivier Coste. L'extériorisation du rêve est à l'origine de tout ce vacarme : "on parle uniquement quand on rêve.
Sur un électro-encéphalogramme, le sommeil lent profond est caractérisé par des ondes lentes et amples. La personne dort profondément et est difficile à réveiller. Au bout d'environ 60 à 75 minutes de sommeil profond, le sommeil paradoxal apparaît.
Autrement dit, plus l'on rêve – plus l'on cauchemarde (puisque 80 % des rêves sont désagréables) –, et plus on est en position de se refaire une bonne santé psychique. Les rêves sont donc un indicateur de sommeil réparateur !
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Chez les personnes souffrant de troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP), ces signaux sont perturbés. Ce dernier peut alors être altéré par la survenue de rêves agités, durant lesquels les personnes peuvent crier, donner des coups de poings, de pieds, et se blesser ou blesser un partenaire endormi.
Une discussion avec un somnambule est souvent difficile voire impossible. La conversation peut ne pas avoir de sens et l'élocution du patient, difficile. Dans la plupart des cas, les épisodes somnambuliques ne perdurent, en moyenne une dizaine de minutes.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Les personnes atteintes de sexomnie (les sexomniaques) souffrent d'une activité sexuelle, parfois frénétique, pendant leur sommeil, mais n'en conservent aucun souvenir au réveil.
Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide. Alors qu'il aura une démarche presque naturelle voire cohérente. Mais c'est quelque chose d'assez surprenant. Croiser son conjoint ou un membre de la famille dans un état second peut même effrayer.
"On suspecte un somnambulisme quand la personne la nuit s'assoit dans son lit, se lève, déambule, manipule les objets, parle toute seule (voire répond aux questions), les yeux ouverts, comme si elle était éveillée ; mais en même temps, certains éléments indiquent qu'elle n'est pas tout à fait réveillée : confusion, ...
Insomnie psychophysiologique
On parle aussi d'insomnie chronique. L'idée est que la personne souffre tellement de ne pas dormir qu'elle finit par avoir peur de se coucher et de ne pas réussir à s'endormir : c'est une insomnie qui se nourri elle-même !
Le trouble peut être idiopathique (sans cause connue), mais il peut aussi être associé à une narcolepsie (état de somnolence permanent) ou à la consommation de médicaments, comme certains antidépresseurs. Cette parasomnie peut aussi être liée à des maladies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson.
Bouger ou avoir des mouvements brusques pendant son sommeil peut être le signe d'un stress important ou d'une anxiété. Mais cela peut aussi être dû à une mauvaise literie.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
Faites un peu de bruit dans la pièce.
Faites attention de ne pas trop en faire ou vous allez le réveiller en sursaut et vous pourriez le mettre de mauvaise humeur. Il suffit de faire un petit peu de bruit, par exemple en ramassant quelque chose et en le reposant sur la table, cela devrait suffire.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
A la fin de la nuit on peut faire des rêves de plusieurs dizaines de minutes. On estime qu'une personne rêve, en moyenne, 1 à 2 heures par nuit.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
Les études sur le sommeil ont montré que les rêves arrivent pendant les phases de sommeil paradoxal. Ces phases correspondent en fait au moment de l'endormissement et au moment précédant le réveil et les microréveils.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Le somnambulisme peut être très désagréable pour les proches, en particulier pour la personne qui partage le même lit. Mais les somnambules ne sont dangereux que pour eux-mêmes. Si l'on sait que l'on est somnambule, on peut prendre les mesures adéquates.
Tant qu'il reste occasionnel, le somnambulisme n'est pas dangereux en soi. Mais les comportements pendant l'accès peuvent mettre le dormeur en danger. Ses perceptions internes et externes sont altérées.