La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Elle peut être à l'origine de troubles de l'attention et de difficultés pour s'organiser. Ce trouble de la pensée peut avoir une origine pathologique, généralement une maladie psychiatrique, mais peut aussi apparaître avec la consommation de certaines drogues.
L'émotion est toujours précédée d'une pensée. Nos souvenirs et nos expériences passées influencent nos pensées. Lorsque nous avons des réactions émotionnelles similaires à certains comportements, comme des pleurs ou la colère, ces comportements peuvent être le déclencheur de nos pensées.
L'empathie comportementale : elle s'appuie sur les deux premières dimensions et implique de s'adapter à autrui en fonction de ce que les HPI sentent et pensent qu'il vit, et notamment de se positionner vis-à-vis de l'autre sur un mode mimétique, à la manière d'un caméléon, afin d'être davantage en lien avec l'autre.
Les pensées intrusives ou obsessionnelles sont des symptômes majeurs d'un trouble anxieux. Quand elles sont suivies de compulsions, elles font partie du trouble obsessionnel compulsif, mais quand elles n'impliquent pas de contraintes, elles sont juste des pensées qui peuvent provoquer une anxiété très dérangeante.
Le Docteur Brent Coker de la Faculté des sciences économiques et commerciales, co-dirigeant de l'étude, explique que l'excitation pousse les gens à dire des choses de manière automatique, sans réfléchir avant de parler et donc sans penser aux conséquences éventuelles que leurs paroles engendreront.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu. État d'hésitation permanent, l'overthinking impacte le quotidien et le bien-être de celui ou celle qui en est victime.
Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence. Mais lorsque nous n'arrivons pas à prendre de la distance par rapport à ce flot de pensées, nous nous retrouvons dans la confusion et cela augmente le stress.
Mais la particularité des overthinkers est qu'ils ruminent de surcroît leur passé pour essayer de trouver des causes à leur désarroi, ce qui les mène souvent à se poser en victimes. Sautant d'une idée négative à l'autre, les overthinkers ne parviennent finalement pas à résoudre leurs problèmes.
Leur étude montre qu'une fatigue intellectuelle élevée et l'accumulation de glutamate altèrent la prise de décision des individus. Au bout de plusieurs heures d'effort intellectuel, même les joueurs d'échecs professionnels commencent à faire des erreurs grossières, qu'ils n'auraient pas faites à tête reposée.
En compléments, le ginkgo biloba et le ginseng donnent de bons résultats selon certaines études. Selon une étude canadienne réalisée en 2001, ces produits améliorent l'état des hyperactifs en favorisant une meilleure irrigation sanguine du cerveau.
Hyper doués, ultra-observateurs, chacun de vos gestes ou de vos mots est une information qu'ils passent au peigne fin pour mieux lire vos pensées.
Quelques conseils pour parvenir à lire dans les yeux d'une personne : il faut bien analyser les expressions du regard, les sourcils, les plis de la peau autour des yeux, la dilatation des pupilles et observer si les yeux regardent tout droit, dans le coin ou s'ils fuient le regard.
Pour ramener votre esprit dans le moment présent, prenez une grande inspiration et placez vos deux mains sur votre cœur, jusqu'à ce que les tensions s'apaisent ; Fermez les yeux et respirez profondément, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus respirer, puis relâchez l'air lentement, en détendant la mâchoire.
Conclusion. Il est possible de ne pas être l'auteur de ses pensées : des opinions reçues à l'inspiration divine, notre activité mentale est souvent déterminée par ce qui échappe au sujet. Mais dès lors qu'il assume cette extériorité, ce dernier est bien le signataire de ses pensées.
Grâce à ces associations, l'amygdale déclenche les émotions issues de nos pensées et, réciproquement, elle oriente notre attention et nos pensées en fonction de nos émotions.
troubles psychologiques : irritabilité, impulsivité, dépendance affective, difficulté à se concentrer, baisse des performances intellectuelles, incapacité à faire des projets, désintéressement du quotidien, vision négative de l'avenir, peur irrationnelle et sans fondement...
On ne devient pas HPI en grandissant, on naît HPI. Des perceptions sensorielles augmentées (audition, goût, odorat, toucher, vision). Sur le plan de l'audition, l'acuité auditive n'est pas supérieure à la moyenne, mais l'enfant entend plus de choses, les sons se superposent.
A partir de 6 ans, le WISC-V
L'échelle d'intelligence de Wechsler pour enfants et adolescents s'adresse aux enfants et aux jeunes jusqu'à 16 ans et 11 mois.