L'auto-sabotage est la preuve tangible d'un profond manque de confiance en soi. Intimement persuadé de ne pas être capable d'évoluer, on se conditionne à échouer. "Rien ne se passe jamais comme je veux", "Je n'ai pas de chance", "Je ne comprends pas quel est mon problème".
Saboter une relation amoureuse survient rarement sans raison, parfois cachée ou bien enfouie. Vous êtes probablement votre pire ennemi. e dans vos propres relations. Sachez qu'il existe plusieurs raisons qui peuvent expliquer un tel comportement autodestructeur et qui revient souvent dans toutes vos relations.
"Le phénomène consiste à mettre tous les moyens qu'un individu a à sa disposition pour s'autodétruire, se mettre à mal. La personne est davantage à la recherche du plaisir dans la douleur, voire du déplaisir", précise Catherine Raverdy, psychologue clinicienne.
Certaines personnes ne veulent pas prendre le risque d'être aimée par peur de décevoir l'autre et de le perdre. D'autres ont peur de l'engagement qu'elles vivent comme une perte de liberté, un emprisonnement. D'autres cultivent l'idée qu'elles ne sont pas aimables.
Le manque de communication
Il faut parler de ce qui va et de ce qui ne va pas, il faut s'exprimer sur ses désirs, ses envies, ses ressentis, écouter et prendre en compte les avis, désirs, envies et ressentis de l'autre. De toute façon, lorsqu'on garde pour soi ce qu'on a sur le cœur, cela finit toujours par ressortir !
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
Du grec “philo” qui signifie “amour” et phobos pour “peur”, la philophobie est littéralement, la peur de tomber amoureux. S'il peut s'agir d'une angoisse à l'idée d'aimer de manière globale, ce trouble anxieux est le plus souvent lié à une peur de l'engagement et des sentiments amoureux.
Dans une situation comme dans l'autre, ce sentiment de gâcher sa vie est concomitant d'une relation conflictuelle à soi-même. Il s'accompagne souvent d'une souffrance psychique qui peut rendre le quotidien très problématique, jusqu'à obstruer les perspectives d'avenir.
Une relation toxique est un rapport dysfonctionnel, qui peut s'étendre de plusieurs mois à plusieurs années, entre deux individus. Cette relation peut être amoureuse, amicale ou professionnelle, et n'est généralement pas basée sur un respect mutuel ni une communication saine.
Comprendre soi-même, c'est permettre à l'autre de comprendre. C'est le meilleur moyen d'avancer à deux et de passer au-dessus, afin d'arrêter de saboter votre relation amoureuse. De cette manière, votre partenaire sera plus patient avec vous, vous vous sentirez épaulé et écouté.
Fixez-vous comme objectif de laisser votre partenaire finir ses phrases. Cela ne veut pas dire que nous sommes d'accord avec tout ce qu'il/elle nous dit. Mais nous pouvons faire un effort pour rester ouverts et mettre l'autre personne à l'aise pour qu'elle sache qu'elle peut nous parler de n'importe quel sujet.
Il ne faut pas avoir peur d'échouer, c'est là la clé de cette spirale. Pour éviter l'échec, il faut arrêter d'écouter cette petite voix intérieure qui vous répétera sans cesse : «je vais échouer, je vais échouer, je vais échouer, je vais échouer…», vous finirez par le croire et l'appliquer.
Personne qui agit de manière à faire échouer une entreprise, une action : Les saboteurs de la paix.
La blessure d'abandon trouve ses origines dans nos expériences relationnelles passées, souvent infantiles, et renvoie à une instabilité affective difficile à vivre au quotidien, qui est liée à la peur du rejet et à la crainte de ne pas être aimé et accepté.
adjectif. Qui persévère ; qui a de la persévérance. ➙ obstiné, opiniâtre, patient.
Appréciez votre peur
Prenez le contre-pied en vous donnant des objectifs précis et atteignables et gardez à l'esprit que si vous avez peur, c'est le signe que vous êtes sur le bon chemin. Vous vibrez, vous désirez, vous avez peur (d'échouer ?) et votre saboteur vous bloque. N'hésitez pas : foncez !
La peur de réussir se caractérise très souvent en réalité par la procrastination au moment du lancement d'un projet, de sa concrétisation ou lorsque vous êtes proche de vos objectifs. Bizarrement, vous vous apercevez qu'il y a toujours un frein à lancer votre projet ou encore à finaliser vos objectifs.
Celui qui évite de prendre parti au dernier moment, qui dit exactement le contraire de ce qu'il pense en public, qui laisse les autres s'engager à sa place. Les lâches, on les hait dans la vie mais on les adore dans la fiction.