Pays de l'UE n'utilisant pas l'euro: Bulgarie, Croatie, Danemark, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Suède et Tchéquie.
La zone euro est composée de 19 pays, qui partagent aujourd'hui une monnaie unique. Certains Etats de l'Union européenne ont choisi de ne pas y participer (Danemark, Suède), les autres ne satisfont pas encore les critères économiques pour la rejoindre (Bulgarie, Hongrie, Pologne, République tchèque, Roumanie).
Parmi les "historiques", deux pays ont refusé l'euro malgré l'obligation inscrite dans le traité de Maastricht: le Danemark qui bénéficie d'une exception particulière et la Suède qui a choisi délibérément de ne pas participer au mécanisme de taux de change européen (MCE II) lui interdisant de facto d'adopter l'euro.
L'Union européenne et le Royaume-Uni se sont entendus le 17 octobre 2019 sur un projet d'accord de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.
La Roumanie, par la voix de son gouvernement, a annoncé son intention de rejoindre la zone euro au plus tôt en 2024. Actuellement, le leu roumain ne fait pas partie du Mécanisme de taux de change européen (MCE).
La monnaie du Danemark est actuellement la couronne danoise, et le pays n'utilise pas l'euro grâce à un opting-out négocié dans l'accord d'Édimbourg en 1992. En 2000, le gouvernement organisa un référendum en vue d'une possible adoption de l'euro.
Deux référendums de refus
L'adhésion a déjà été évoquée plusieurs fois au sein du pays, et deux référendums furent organisés le 26 septembre 1972 et le 28 novembre 1994 . Tous deux se soldèrent par une victoire du « non », notamment en raison de craintes à propos des quotas de pêche imposés par Bruxelles.
Grâce au statut de pays associé à Schengen et à l'accord sur la libre circulation des personnes, la Suisse fait partie de l'espace européen de liberté, de sécurité et de justice.
La Turquie est un État tiers associé à l'Union européenne et aux communautés qui l'ont précédée depuis 1963. La Turquie a signé un accord d'union douanière avec l'Union en 1995 et a officiellement été reconnue candidate le 12 décembre 1999 lors du Conseil européen d'Helsinki.
Certaines économies de la zone euro ont plus souffert que d'autres (par exemple la Grèce, l'Espagne, l'Italie et le Portugal). En raison du manque d'indépendance économique, ces pays n'ont pas pu définir une politique monétaire qui favorise au mieux leur propre reprise.
Indépendante durant trois siècles, la Cité de Calvin n'a été rattachée à la Confédération helvétique qu'en 1815, à la suite de la défection des troupes napoléoniennes, devenant ainsi le 22ème canton Suisse.
La Suisse fait partie du Partenariat pour la paix établi entre l'Otan et des Etats tiers. Si la Finlande et la Suède deviennent membres de l'Alliance, elles sortiraient de ce dispositif.
Parmi les atouts suisses, on trouve l'ex- cellente qualité de son capital hu- main et une politique économique axée sur la stabilité. En d'autres termes, la chance et l'intelligence sont à l'origine de la réussite de l'économie suisse des 90 derniè- res années.
« L'adhésion à l'UE n'est pas une option pour la Suisse. Elle serait diamétralement opposée aux piliers porteurs de la Confédération suisse, à savoir la souveraineté, la neutralité, la démocratie directe et la structure fédéraliste. »
Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et Suède.
Région du nord de l'Europe, qui englobe, au sens large : la Suède, la Norvège, le Danemark, la Finlande et parfois, l'Islande.
Depuis le 1er mai 2004 , la Pologne participe à l'union économique et monétaire, mais bénéficie d'une dérogation. Elle a donc le même statut que la majorité des États qui ont adhéré à l'Union en même temps qu'elle. Ce statut diffère de celui du Danemark qui bénéficie d'un opt-out.
La Croatie a rempli avec succès tous les critères économiques requis et payera en euros à partir du 1er janvier 2023.
De nombreux économistes tels que Fred Arditti, Neil Dowling, Wim Duisenberg, Robert Mundell, Tommaso Padoa-Schioppa et Robert Tollison participent à la création de la monnaie commune. L'appellation « euro » est officiellement adoptée à Madrid, le 16 décembre 1995.
Le gouvernement croate espérait initialement adopter l'euro dès l'adhésion du pays à l'Union européenne, ce qui est mécaniquement impossible, mais il affirmait sa volonté d'adhérer à l'union monétaire « dès que possible ».
Autant d'alliés soucieux de donner de la visibilité à leur engagement sur le flanc oriental de l'OTAN, dont la Roumanie est membre depuis 2004, tout en envoyant un signal clair à la Russie à l'issue de trois mois de guerre.