Diagnostic des troubles de l'apprentissage
L'enfant est soumis à des tests d'intelligence verbale et non verbale et à des tests scolaires de lecture, d'écriture et de mathématiques. Ces tests peuvent souvent être pratiqués par des spécialistes à l'école de l'enfant, sur la demande des parents.
Le traitement repose principalement sur une prise en charge éducative et, parfois, sur une thérapie médicale, comportementale et psychologique. Les troubles de l'apprentissage sont considérés comme un type de trouble du développement neurologique.
Un peu préoccupant s'il n'arrive pas à lire les petits mots
Si votre enfant est obligé à Pâques de déchiffrer les petits mots comme « et », « le », « la », sans pouvoir les reconnaître d'un seul coup, il va lire si lentement qu'arrivé à la fin de la phrase il ne saura même plus ce qu'il y avait au début.
Il y a souvent une comorbidité ou une association entre le TDAH et le trouble d'apprentissage. Environ 30 % des enfants qui présentent un TDAH ont aussi un trouble d'apprentissage. De manière plus générale, une proportion importante des enfants ayant un TDAH ont des difficultés d'apprentissage.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Contrairement aux difficultés d'apprentissage, qui sont temporaires et circonstancielles, les troubles d'apprentissage sont permanents et persistants malgré l'intervention. Elles exigent donc la mise en place de stratégies compensatoires.
Les difficultés d'apprentissage
Des conditions socioaffectives compliquées, un deuil, de l'anxiété, des soucis d'ordre économique peuvent être à l'origine d'un décrochage scolaire.
Le trouble d'apprentissage se définit comme la non-installation ou la désorganisation d'une fonction durant le développement de l'enfant. Le trouble d'apprentissage est rare et durable car persistant malgré une prise en charge adaptée.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
Les symptômes sont facilement décelables : déformations des mots et des phonèmes, manque de vocabulaire, discours incohérents et/ou désorganisés, mots isolés, incompréhension de son interlocuteur, difficultés à écrire, syntaxe altérée (dysphasie syntaxique) ...
Le DSM-5 regroupe les symptômes du TDAH en 3 types de présentation clinique (Inattention et Impulsivité-Hyperactivité et combinée). Les symptômes sont présents depuis l'enfance et persistent souvent à l'âge adulte.
À quel âge apparaissent les premiers signes du TDAH? Dès l'âge de 2 ans. Certains parents observent même des signes dès la naissance ou les toutes premières semaines de vie. Puisqu'il s'agit d'une condition neurologique présente dès la gestation, il n'est pas étonnant que des signes soient présents dès le début.
Le neuropsychologue est outillé pour faire le diagnostic du TDAH et par ses tests, il est le professionnel le mieux outillé pour faire le lien entre les symptômes de l'enfant et les fonctions du cerveau, afin d'assurer un diagnostic précis.
Le processus d'apprentissage de la lecture pour les enfants débute en troisième section de maternelle, vers l'âge de 4 - 5 ans. Il s'étale sur trois ans et se termine en cours élémentaire première année (CE1), où les enfants, dont l'âge varie entre 6 et 7 ans, sont généralement aptes à lire des textes courants.
Selon le ministère de l'Éducation nationale, à la fin du CP, l'enfant doit pouvoir reconnaître et savoir lire toutes les consonnes, les voyelles, les syllabes, mais aussi des mots usuels, et donner du sens à ce qu'il lit.
L'enfant confond les sons qui se ressemblent comme les lettres "t" et "d", le "p" et le "b" ou encore le "f" et le "v" ; L'enfant confond les écritures qui sont proches telles que "m" et "n", "b" et "d" ainsi que "ou" et "on" ; L'enfant éprouve des difficultés dans la fusion des sons et des syllabes.
Favorisez la participation en donnant aux élèves amplement le temps de répondre à vos questions ou de poser une question. Afin de respecter les différents styles d'apprentissage, variez vos pratiques en remettant de la documentation, donnant des consignes verbales ou utilisant des aides visuelles.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.