Ainsi, en contexte humide, un sol argileux se présente comme souple et malléable, tandis que ce même sol desséché sera dur et cassant. Des variations de volume plus ou moins conséquentes en fonction de la structure du sol et des minéraux en présence, accompagnent ces modifications de consistance.
Un sol est dit argileux lorsqu'il renferme 30 à 45 % de sable très fin, aggloméré par de l'argile. L'argile est une roche sédimentaire pâteuse ayant des propriétés colloïdales. En plus d'agglomérer le sable, l'argile coagule le calcaire, ce qui entraîne la formation de mottes.
Caractéristiques d'un sol argileux
La terre argileuse est donc composée d'un grand nombre de minuscules particules de roche. Pour cette raison, le sol argileux est extrêmement lourd et compact : Il laisse difficilement passer l'eau : En période de sécheresse, il devient très dur et peut se fendiller.
Les éléments jointifs à la construction tels que les garages, terrasses ou encore perrons peuvent aussi se détacher. Ces tassements peuvent également entraîner une distorsion des portes et fenêtres, une dislocation des dallages et des cloisons et, parfois, la rupture de canalisations enterrées.
Dans le cadre d'une construction sur sol argileux, une structure rigide est vivement recommandée. Certaines techniques spécifiques sont, ainsi, à mettre en œuvre, comme : l'utilisation de chaînages horizontaux pour ceinturer les parois porteuses et les murs de remplissage. Ces chaînages doivent être fermés et continus.
Pour construire sa maison sur un sol argileux, il faut donc des fondations d'au moins 0,80 m de profondeur pour une zone à risque modéré, et au moins 1,20 m dans une zone où le risque est fort.
Laitues, chicorées, poirées, poireaux, haricots, pois, épinards, menthe, tomates, aubergines, poivrons et autres cultures possédant des racines superficielles ou peu profondes bénéficient de la capacité des terres argileuses à retenir l'eau.
En français le mot terre est largement plus employé que le mot argile lorsqu'il est associé aux termes « architecture », « construction » ou « maison ». On remarque que, traditionnellement, les sculpteurs et potiers ont eu le même type de problème et emploient le mot composé « terre glaise ».
Une terre argileuse destinée à la cuisson est souvent appelée « glaise » ou « terre glaise ». Suivant sa destination, on lui a donné des noms divers : terre à four, terre à brique, terre à pipe, terre à potier, terre à porcelaine (le kaolin), etc.
Sol riche et limoneux : la terre est poudreuse et douce lorsqu'elle est sèche. Sol léger et sableux : la terre est très granuleuse et sa texture est poreuse. Le sol riche en humus : le sol possède une texture spongieuse, la terre est légère et arbore des teintes très sombres.
Sol argileux, lourd
Avantages : retenant bien l'humidité et les minéraux. D'ailleurs, ce type de sol peut être productif s'il est correctement enrichi en éléments nutritifs. Inconvénients : il est difficile à travailler et s'engorge vite lors de fortes pluies.
Quels sont les signes d'une bonne terre :
Sa couleur est foncée car elle contient de l'humus. Le sous-sol est grouillant de vie et il est aéré par de nombreux vers de terre qui creusent leurs galeries. Sèche ou humide, la bonne terre retient juste ce qu'il faut d'air et d'eau car sa structure est meuble et grumeleuse.
Pour alléger un sol argileux, la vraie solution est d'y mélanger une bonne quantité de matière organique: 5, 10, 15 cm ou plus de bois raméal fragmenté, de feuilles mortes déchiquetées, de paillis forestier, de compost, de fumier, etc.
Si votre terre est collante et que vous arrivez en la roulant entre vos mains à faire un petit boudin comme avec de la pâte à modeler c'est qu'elle contient plus de 20% d'argile. Si avec ce boudin vous arrivez à former un anneau sans qu'il ne se casse c'est que cette proportion d'argile est > à 30%.
« Les terres argileuses labourables sont noires, bleues, jaunes, ou blanches. Les noires & les jaunes sont réputées les plus propres à porter du grain » écrit en 1754 Forbonnais dans l'Encyclopédie (article Culture des terres, t.
Par exemple, en automne, quand le potager se vide, taillez les restes de déchets végétaux pour les incorporer aux feuilles mortes glanées en divers points du jardin. A joutez une grande quantité de compost puis épandez le tout en surface de la terre en constituant une couche de 15 à 20 cm d'épaisseur.
Privilégiez les prunes de type Quetsche, Mirabelle, ou encore les prunes d'ente si votre sol est argilo-calcaire. Parmi les petits fruits, nombreux sont ceux qui peuvent se développer dans ce type de sol : les groseilliers, les cassissiers, les framboisiers, les fraisiers, les muriers.
Pour améliorer la structure du sol et assouplir la terre, la rendre plus perméable, il faut apporter de la matière organique, notamment du fumier de cheval, de vache ou de mouton par exemple et du compost, enfouis à faible profondeur. Le fumier composté a un pouvoir asséchant, il se répand tous les 3 ans (4 kg/m²).
Le sable de rivière, en revanche, est parfait pour alléger ou drainer un substrat. Il est vendu en sac de moins de 20 kg dans les jardineries ou chez les marchands de matériaux et disponible pour une somme modique en vrac ou en big bag d'environ 1 m3, soit un poids de 1,500 kg.
Respectez une profondeur minimale de fondation : 1,20 m en aléa fort, 0,80 m en aléa moyen à faible. Prévoir des fondations continues, armées et bétonnées à pleine fouille. Éviter toute dissymétrie dans l'ancrage des fondations (ancrage homogène même pour les terrains en pente, éviter les sous-sols partiels).
Pour construire une piscine sur un sol argileux, il est conseillé de choisir une piscine en béton plutôt qu'une piscine en polyester qui se déforme plus facilement. Préférez également le liner comme revêtement étanche car il n'est pas solidaire de la piscine contrairement au carrelage qui risque de se fissurer.