Pour vérifier que ce n'est pas trop serré, appuyez de façon prolongée sur la peau à l'extrémité du membre affecté - le pied dans le cas d'une entorse, par exemple - et assurez-vous que le remplissage capillaire s'effectue normalement après le relâchement (la peau ne reste pas blanche).
Faites 2 ou 3 tours superposés pour permettre à la bande de bien tenir. Continuez à recouvrir la bande déjà en place en recouvrant à chaque fois les deux tiers du tour précédent. Faites attention à ne pas faire de bosse. Ne serrez pas trop votre bandage : le bandage doit permettre à la circulation sanguine de se faire.
Le bandage doit être réalisé sur une surface cutanée propre et sèche ou désinfectée en cas de plaie ouverte. Les plaies ouvertes doivent être recouvertes avec un pansement stérile avant de poser le bandage. Le bandage ne doit être ni trop large, ni trop serré même dans le cas d'une immobilisation.
Contrairement au garrot qui interrompt totalement la circulation sanguine, le pansement compressif peut rester en place plusieurs heures durant, jusqu'à 24 heures lors de cathéterisme artériel par exemple.
Le pansement doit être propre et changé régulièrement. En règle générale, pour une plaie simple, il faut remplacer le pansement tous les deux jours. Si la plaie est suintante, saignante ou sale, il faudra alors changer le pansement tous les jours, voire plusieurs fois par jour en présence d'une plaie infectée.
Le processus de cicatrisation commence dès les premières minutes après le début de l'agression. Dans tous les cas de figure, la cicatrisation cutanée va suivre la même évolution. Ce qui va changer selon les cas, est la longueur des phases de cicatrisation. Quand on se blesse, dans un premier temps on saigne.
Pour aider une plaie à cicatriser, il faut mettre dans son assiette des aliments riches en vitamine C : agrumes, kiwis, fraises, cassis, poivrons, groseille, épinards... La vitamine C renforce le système immunitaire et limite donc le risque d'infection. Elle stimule aussi la régénération des cellules.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
placer le pansement sur la plaie ; Si une compression manuelle a déjà été réalisée, la substitution de celle-ci par le pansement compressif doit être la plus rapide possible. réaliser un bandage serré recouvrant complètement le pansement ; La pression doit être suffisante et éviter la reprise du saignement.
QU'EST-CE QU'UN BANDAGE ? Dispositif médical ayant pour objectif de protéger et soigner une plaie ou un traumatisme, un bandage est le fait de recouvrir et d'entourer une zone du corps ayant subi un traumatisme ou comportant une plaie.
Il existe différents types de bandes en fonction du cas du patient : bande extensible, bande de contention, bande de crêpe, bande de gaze ou encore bande de fixation. Pour maintenir cette bande, il existe différents sparadraps qui apporteront du soutien au bandage.
Grâce à l'effet de contention exercé sur le poignet, son application favorise la cicatrisation capsulo-ligamentaire d'une articulation lésée. Sans pour autant pouvoir être qualifié d'antalgique, le bandage de strapp protège le poignet des mouvements dangereux tout en soulageant la douleur.
Prévenir le risque d'entorse grâce à un bandage de maintien
Pour prévenir le risque de récidive, votre médecin vous conseillera peut-être d'utiliser à titre préventif un bandage de maintien permettant de stabiliser l'articulation concernée sans l'immobiliser : c'est un stapping, ou bandage adhésif thérapeutique.
Pour atténuer la douleur et contribuer à la rééducation d'une entorse à la cheville, l'application d'un bandage s'impose. À ce contexte, le strapping se présente comme une solution efficace. Il offre une contention souple au niveau de l'articulation concernée grâce aux bandes de tissus.
Enroulez le bandage élastique fermement autour du milieu du pied, puis remontez en diagonale vers l'extérieur de la cheville ; Continuez à enrouler le bandage autour de la cheville, puis redescendez derrière le pied (selon un croisé en 8) ; Ajustez bien le bandage, sans trop serrer pour ne pas bloquer la circulation.
Une couleur rouge vif, de petits saignements, des démangeaisons… pas de doute : la plaie est en bonne santé et le processus de cicatrisation bien engagé.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.
Si le pansement a collé à la plaie, faites couler de l'eau dessus pour le retirer, sans faire saigner la plaie ou la blesser davantage.
Quant à l'alcool pur, il est efficace, notamment pour enlever la colle du pansement, mais il a une action asséchante sur la peau et il entraîne sa vasoconstriction. Les produits anti adhésifs, à l'inverse, présentent une bonne tolérance cutanée.
En général le retrait se fait entre 7 à10 jours. En cas de suture avec des fils ou des agrafes : laissez le pansement en place durant les premières 48h, remplacez-le seule- ment s'il est mouillé/souillé. gardez la plaie au sec durant les premières 48h.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.