Une fois conventionnés avec l'Assurance Maladie dans le cadre du dispositif Mon soutien psy, les psychologues voient leurs coordonnées intégrées dans l'annuaire en ligne. Les cordonnées qui y figurent sont celles qui ont été indiquées dans le dossier de candidature.
C'est au niveau des Agences Régionales de Santé (ARS) qu'est géré le répertoire ADELI. Et c'est donc auprès de votre Agence Régionale de Santé que vous pourrez vérifier le numéro ADELI d'un psychologue.
Un bon psy, notamment s'il est psychiatre, doit être capable de recourir à toutes les possibilités thérapeutiques. Il ne reculera ni devant la nécessité d'une prescription de médicaments (ou de les refuser!), ni d'une hospitalisation, ni d'une psychothérapie. Sa pratique doit être conforme aux bonnes pratiques.
Votre psychologue agréé s'engage à développer ses compétences de ma- nière continue et à exercer sa profession de manière éthique. Un psychologue agréé est tenu de respecter son code de déontologie professionnel.
Lorsqu'un psy vous encourage à le joindre à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, qu'il vous juge, manque d'empathie, se vexe lorsque vous n'êtes pas d'accord avec lui ou encore vous donne des ordres parce qu'il « sait mieux que vous », vous avez à faire à un thérapeute condescendant.
Il existe plusieurs signes : Vous ne vous sentez pas à l'aise avec votre psy. Vous vous sentez lassée des séances et traînez du pied pour vous y rendre. Vous avez l'impression que votre psy ne fait qu'écouter sans rien vous proposer.
Les séances de thérapie durent entre 45 et 50 minutes et sont typiquement espacées d'une semaine. Les rendez-vous débutent toujours à l'heure juste, ex. 9h, 10h, (pas 9h30).
Le métier de psychothérapeute
Contrairement au psychologue, le psychiatre a suivi des études de médecine, après une formation médicale polyvalente, il effectue une spécialisation en psychiatrie générale. Il peut notamment délivrer des médicaments ou un arrêt de travail.
En moyenne, il faut compter entre 50€ et 70€ pour une séance chez un psychologue. Il s'agit là d'une moyenne, certains praticiens pourraient appliquer une tarification inférieure (entre 30€ et 40€) ou plus élevée (pouvant parfois dépasser les 100€).
Le remboursement se fait ensuite sur la base de 60 % obligatoire par l'Assurance maladie et, le cas échéant, de 40 % du tarif de la séance par une mutuelle individuelle. Dans certains cas, l'Assurance maladie prend en charge l'intégralité du coût de la séance.
Voici quelques exemples spécifiques : Votre psychologue ne peut émettre des jugements sur des personnes ou situations qu'il/elle n'a pas pu examiner ou étudier lui-même, comme par exemple sur le parent d'un client mineur qu'il n'a jamais rencontré.
Si vous pensez avoir été victime de la part d'un professionnel de santé d'un comportement contraire aux règles de la profession et au code de déontologie (erreur médicale, violation du secret professionnel, refus d'un acte,…) vous pouvez adresser une réclamation au conseil départemental de l'Ordre concerné.
Parler avec son psy, c'est réussir à parler de soi
La parole est à vous lors d'une consultation chez le psy. L'objectif est de vous libérer de vos problèmes, de vos questionnements et de vos doutes. La neutralité du cadre vous permet de verbaliser, et exprimer tout ce que vous souhaitez, sans aucune peur de jugement.
L'inscription ADELI obligatoire pour tous les psychologues.
Le numéro RPPS (Répertoire Partagé des Professionnels de Santé) remplace le numéro ADELI pour les pharmaciens, les médecins, les chirurgiens-dentistes, masseurs-kinésithérapeutes, pédicure-podologues et les sages-femmes.
il figure directement sur votre carte de professionnel de santé (CPS) ; vous demandez votre numéro ADELI auprès de l'ARS (Agence Régionale de Santé) ; vous consultez l'Annuaire Santé en ligne.
La consultation peut se faire directement sans passer par un médecin traitant. Les psychologues libéraux non conventionnés pratiquent des tarifs libres non remboursés par l'Assurance maladie. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre mutuelle pour connaitre éventuellement la prise en charge.
Consultez votre Service de santé universitaire (SSU) ou votre médecin généraliste, muni de votre carte d'étudiant (ou tout document équivalent). À l'issue de ce premier rendez-vous, une lettre d'orientation vous est remise, ouvrant droit aux 8 séances gratuites de suivi avec un psychologue.
La Sécurité sociale rembourse les consultations chez le psychologue à hauteur de 8 séances par an maximum. Pour en bénéficier, le patient doit d'abord suivre le parcours de soins coordonnés et obtenir une ordonnance médicale. Ensuite, il doit consulter un psychologue conventionné par l'Assurance maladie.
Les psychologues cliniciens et les psychothérapeutes détenteurs d'un permis sont également qualifiés pour établir un diagnostic de dépression. La méthode la plus efficace est d'allier psychothérapie et médication. Vous, votre médecin et votre psychothérapeute peuvent contribuer à votre plan de traitement.
Consulter un psychologue
La grande différence avec le psychiatre, c'est qu'il ne peut pas délivrer d'ordonnance médicale et qu'il n'a pas fait d'études de médecine donc il n'est pas habilité à faire des diagnostics médicaux. Comme le psychiatre, il peut avoir une orientation psychanalytique, en TCC ou autre.
Dans tout problème d'anxiété il faut avant tout consulter un psychiatre, qui est médecin, afin de poser un diagnostic psychiatrique et éliminer d'abord une cause somatique. Dans le cas d'une origine psychique à l'anxiété ou au stress, la prise en charge peut comprendre: traitement médicamenteux. psychothérapie.
La fréquence des séances est généralement d'une par semaine, mais elle peut être plus ou moins élevée, selon les besoins et les phases de la psychothérapie. Certaines de ces thérapies brèves débouchent sur la nécessité d'aller plus loin, le besoin d'en savoir plus. Une psychanalyse peut alors être envisagée.
Toutes les psychothérapies ne se valent pas en termes d'efficacité. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC), l'EMDR , la Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la thérapie systémique sont les seules à avoir prouvé leur efficacité scientifiquement (1).
Crises de larmes aussi soudaines qu'inexpliquées dans les moments les plus incongrus. Dépression réactive (qu'on appelera « décompensation »). Recherche d'isolement. Impression de n'en jamais voir la fin.