Comme toute autre plaie, les brûlures peuvent s'infecter. Les signes typiques d'une infection sont : une rougeur supplémentaire autour de la plaie, une chaleur anormale, une réapparition de la douleur après le soulagement initial de la douleur, un gonflement de la plaie et l'apparition de pus.
Les antibiotiques par voie orale (comprimé, gélule) passent dans le sang qui les véhicule partout dans le corps. Elles peuvent ainsi détruire les bactéries qui auraient pénétré par la brûlure. Ainsi, les antibiotiques peuvent enrayer une infection en cours.
En général, la cicatrisation est spontanée et sans séquelle en 10 à 14 jours2. Si la peau située sous les cloques blanches est pâle et que les lésions sont peu sensibles, il s'agit d'une brûlure du 2e degré profond. L'épiderme et le derme superficiel sont détruits, la cicatrisation peut être longue (jusqu'à 35 jours)2.
Sabine Monnoyeur recommande cette synergie : mélangez 1 cuillère à café de miel + 2 cuillères à café de vinaigre de cidre + 200-250ml d'eau, puis appliquez directement sur la peau. L'application de ce remède naturel contre les brûlures peut être renouvelée trois fois par jour.
L'inflammation consécutive à la brûlure s'accompagne d'un afflux de globules blancs (leucocytes et macrophages). Ils arrivent par le sang et se répandent dans les tissus endommagés. Ces globules blancs fractionnent et éliminent les cellules du derme endommagées ou détruites.
On peut traiter soi-même une brûlure de premier degré ‹ 10% de la surface corporelle et une brûlure de deuxième degré superficiel ‹ 3 cm x 3 cm non infectée. En cas de doute, si la brûlure touche une zone sensible (visage, décolleté, mains, organes génitaux), consulter un médecin.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Complications des brûlures. Les brûlures entraînent des complications systémiques et locales. Les principaux facteurs responsables des complications systémiques sont la rupture de l'intégrité de la peau et la fuite de liquides. Les complications locales comprennent les escarres, les rétractions et les cicatrices.
La cicatrisation est obtenue en moins de 10 jours. Lorsque les phlyctènes sont percées, le derme est décoloré ou blanc et la douleur faible, il s'agit d'un 2e degré profond. - 3e degré : la brûlure atteint toutes les couches de la peau qui apparaît cartonnée, blanche ou brunâtre et totalement insensible.
Une cicatrice de brûlure nécessite dans tous les cas une bonne hydratation, une à deux fois par jour, pendant plusieurs mois, avec une crème aux vertus apaisantes et cicatrisantes. Appliquée par massages légers, elle permettra en outre d'assouplir la peau et de limiter les adhérences et rétractions cutanées.
La première chose à faire lorsqu'on est victime d'une brulure c'est d'« éteindre le feu » pour calmer la douleur et limiter le risque d'expansion. Pour cela, passez la brulure sous une eau tiède à froide, pendant une dizaine de minutes. Ensuite, désinfectez à l'aide d'un antiseptique incolore.
Le pansement stérile URGO Brûlures, Blessures superficielles est destiné au traitement des brûlures du 1er degré et du 2nd degré superficiel (cloque) ainsi que des blessures superficielles (écorchures, coupures).
1°) Antibiotiques à bactéricidie concentration dépendante (aminosides, fluoroquinolones et fosfomycine).
Elle survient le plus souvent à cause d'une désinfection initiale insuffisante ou de la présence d'un corps étranger dans la plaie. En cas de morsure profonde, le risque infectieux est important et justifie la prescription systématique d'antibiotiques par le médecin.
Contrairement au deuxième degré superficiel, des vaisseaux sanguins et des terminaisons nerveuses ont été détruits lors de cette brûlure. Ce type de brûlure nécessite une consultation médicale. La guérison nécessite en général 2 à 3 semaines, avec une cicatrice plus ou moins discrète.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
La gravité d'une brûlure dépend de la nature de l'agent responsable, de la température de la source, de la durée du contact, de la surface atteinte, de la profondeur de la brûlure, de l'âge du patient et enfin souvent de son état général.
Lorsque les tissus sont brûlés, du liquide provenant des vaisseaux sanguins s'écoule dans ces tissus, ce qui provoque un œdème. De plus, la peau et les autres surfaces lésées de l'organisme s'infectent facilement, car elles ne sont plus à même de jouer le rôle de barrière contre les micro-organismes envahisseurs.
La première consiste à refroidir la brûlure avec de l'eau tiède : faire couler l'eau du robinet (à 15°c) sur la partie lésée pendant une quinzaine de minutes. Ce geste limite le risque d'atteintes plus profondes, calme la douleur et l'inflammation.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Inversement, à l'air libre, la croûte se forme très vite et empêche les tissus de se régénérer correctement. Il en résulte alors une cicatrisation douloureuse, lente et un fort risque d'en conserver une trace indélébile sur la peau. Mais attention, tout cela ne fonctionne que si l'humidité est bien régulée.