Liaisons polaires : Une liaison covalente est polaire, si la différence des électronégativités des deux atomes formant la liaison n'est pas nulle . L'atome le plus électronégatif d'une liaison polaire attire plutôt vers lui les électrons de la liaison covalente.
Une molécule est polaire si les positions moyennes des charges partielles positives et négatives ne sont pas confondues. Une molécule est apolaire (non polaire) dans le cas contraire. La géométrie de la molécule aura donc une importance dans la polarité des molécules.
Plus l'atome est électronégatif, et plus les électrons sont attirés. On définit une échelle d'électronégativité notée χ. La liaison est dite peu polarisée si la différence d'électronégativité est inférieure ou égale à 0,4.
Une liaison est polarisée si les deux atomes liés possèdent une électronégativité différente. L'atome le plus électronégatif (celui qui possède l'électronégativité la plus grande) attire davantage les deux électrons du doublet liant (ceux qui constituent la liaison covalente) que l'atome le moins électronégatif.
Pour savoir si une molécule est polaire, il faut déterminer si elle présente des liaisons polarisées, mais aussi vérifier que sa géométrie n'annule pas les effets des charges partielles. La molécule d'ammoniac \ce{NH3} est-elle polaire ?
CHCl3 et NH3 sont des molécules polaires.
Les atomes de carbone et d'hydrogène dans une molécule de méthane, CH4, diffèrent légèrement par leurs électronégativité. Il n'est pas considéré comme une molécule polaire. La différence d'électronégativité est très petite. Quatre dipôles très faibles sont donc créés.
Comment reconnaître le type d'une liaison ? Pour reconnaître le type de liaison, il faut connaître le nombre d'électrons de valence de chaque atome participant à la liaison. Un atome ayant un nombre pair d'électrons de valence est appelé à former une liaison covalente.
Une liaison covalente est une liaison dans laquelle deux électrons de valence sont partagés entre deux non-métaux. Dans ce type de liaison, il doit y avoir une différence d'électronégativité inférieure à 1,7 sur l'échelle de Pauling.
Cas de la molécule de dioxyde de carbone CO
Comme la molécule de dioxyde de carbone est linéaire, le moment dipolaire résultant est nul : le barycentre (le milieu) des charges positives est confondu avec le barycentre des charges négatives. La molécule de dioxyde de carbone est une molécule apolaire.
Tout atome ou molécule est polarisable c'est-à-dire que son nuage électronique se déforme suite à la présence d'un champ électrique. Ce champ électrique est créé par le dipôle permanent de la molécule polaire qui induit un dipôle au niveau de l'autre molécule.
Exemple : Dans la liaison O–H, O est plus électronégatif que H (χ(O) > χ(H)). O est donc porteur d'une charge partielle négative δ– et H d'une charge partielle positive δ+. La liaison O–H est polarisée et notée Oδ––Hδ+.
Le tétrachlorométhane est donc apolaire, ce qui le rend apte a solubiliser des molécules telles que des huiles ou des graisses.
Le dioxyde de soufre est une molécule polaire alors que le dioxyde de carbone est apolaire.
Pour savoir si la molécule est de la série D ou L, regarde le côté du substituant de l'avant dernier carbone (le 2e en partant du plus bas donc). Ce substituant correspondra le plus souvent a un groupement amine NH2 ou alcool OH. S'il est a Droite de la chaîne, la molécule est de la série D.
BF3 est un acide de lewis et est non-polaire. NF3 et PF3 sont des bases de Brönsted et de Lewis.
Les forces intermoléculaires se produisent entre les molécules et sont beaucoup plus faibles. Le type de force intermoléculaire le plus puissant est la liaison hydrogène.
Un total de quatre électrons est donc partagé. Deux électrons sont nécessaires pour générer une liaison covalente. Par conséquent, les quatre électrons partagés par les atomes d'oxygène génèreront deux liaisons covalentes.
Ces liaisons sont une manifestation d'interactions attractives entres atomes, dont l'origine est soit électrostatique (liaison ionique, liaison hydrogène), soit purement quantique (liaisons covalente et métallique, liaisons de type Van der Waals/London).
Des liaisons covalentes existent entre des atomes d'un même élément non métallique, entre différents non-métaux et entre un non-métal et l'hydrogène. ⭐ Les atomes de non-métaux forment des liaisons covalentes les uns avec les autres. Cette forme de liaison chimique forme des molécules et des ions composés.
La molécule d'eau H2O est une molécule polaire car : • d'une part, elle comporte des liaisons covalentes polaires O - H. De ce fait, l'atome Oxygène O est porteur de 2 charges partielles négatives -2δ et les deux atomes Hydrogène H, porteurs d'une charge partielle +δ chacun (figure 1).
a) Les molécules non-polaires
- Les molécules constituées des atomes identiques ou de même électronégativité sont non-polaires et possèdent des liaisons non-polaires, par exemple, des molécules de H2, Cℓ2, F2, O2, S8, P4, N2…
Les molécules de dioxyde de carbone sont non polaires car elles sont très symétriques. Elles ont deux moments dipolaires électriques, mais ces moments dipolaires s'annulent complètement. La figure montre également que les molécules d'eau sont polaires.
ClF3,O3,H2O2, SO3, ,SF4 sont polaires.
La molécule d'eau H2O est polaire. La molécule de dichlore Cl2 est apolaire. La molécule de dioxygène O2 est apolaire.