l'employeur peut rompre le contrat de mission sans obligations particulières vis-à-vis de l'intérimaire pendant la période d'essai, en cas de faute grave du salarié ou en cas de force majeure. Dans ces cas, l'employeur n'est pas tenu de proposer un nouveau contrat de travail au salarié.
En tant qu'intérimaire, vous savez désormais qu'il vous est impossible de rompre votre contrat avant sa fin, même si cette dernière n'a pas d'échéance précise. Dans certains cas exceptionnels seulement, une rupture anticipée pourra être envisagée et il vous faudra respecter une période de préavis.
La rupture anticipée du contrat temporaire par le salarié n'est possible que pendant la période d'essai, en cas d'embauche d'un salarié mis à disposition pour un CDI ou en cas de force majeure. Pour cela, il lui suffit d'envoyer une lettre de démission en recommandé avec accusé de réception.
Vous ne pouvez pas quitter votre emploi du jour au lendemain. Cela mettrait votre employeur dans une situation difficile, puisqu'il n'aurait pas le temps de vous trouver un remplaçant. Ainsi, vous devez respecter un délai de préavis.
Pendant sa mission, le salarié intérimaire : dispose des mêmes droits que les salariés de l'entreprise utilisatrice et bénéficie des mêmes équipements collectifs (transport, restauration, tickets restaurant, douches, vestiaires…) ; est placé sous l'autorité et le contrôle du chef de l'entreprise utilisatrice.
La souplesse donne la possibilité à l'entreprise utilisatrice de réduire ou de prolonger la durée de la mission sans avoir à faire d'avenant au contrat de travail. La durée de souplesse varie selon la durée du contrat. Seul le client peut utiliser la souplesse.
Le versement de la prime de précarité
La prime de précarité est versée à l'issue de chaque mission d'intérim terminée et est incluse dans le dernier salaire perçu. Elle figure sur votre dernier bulletin de paie et est soumise au prélèvement de l'impôt à la source.
· Si l'entreprise utilisatrice où vous avez terminé votre mission vous embauche immédiatement en CDI, vous ne toucherez pas l'IFM. Idem si vous êtes embauché en CDI dans cette entreprise avant la fin de votre mission, car le versement de l'IFM est subordonné à l'exécution de la mission dans son intégralité.
Le montant de l'indemnisation
L'allocation versée par Pôle Emploi est nommée ARE, ou Aide au Retour à l'Emploi. Elle se calcule en fonction des anciens salaires perçus par le travailleur. Les indemnités de congés payés et de fin de mission (IFM) touchées par les intérimaires sont exclues de ce calcul.
Si vous avez travaillé en intérim, n'envoyez pas vos bulletins de salaire, votre agence d'intérim se charge de les transmettre à Pôle emploi. → « Je suis intermittent du spectacle ? » Vos employeurs transmettent directement les attestations d'employeur mensuelles (AEM) et les déclarations uniques et simplifiées (DUS).
Le contrat de mission peut être rompu de manière anticipée par le salarié dans les cas suivants : Pendant la période d'essai sans motif particulier. Embauche du salarié mis à disposition pour un contrat à durée indéterminée. Force majeure.
L'avantage de l'intérim est le salaire puisque l'intérimaire touche une indemnité de fin de contrat de travail temporaire égale à 10 % de sa rémunération brute.
En tant qu'intérimaire, vous avez le droit de bénéficier des allocations chômage, après une mission ou pendant la durée de votre contrat de travail temporaire.
L'intérim vous permet d'intégrer une grande diversité d'entreprises et donc de diversifier vos expériences mais aussi de développer votre réseau. Par ailleurs, lorsque la mission d'intérim se termine, vous touchez une indemnité de fin de mission équivalente à 10% de la rémunération brute totale.
La durée de la souplesse correspond à plus ou moins 20% de la durée de la mission et doit obligatoirement figurer sur les différents contrats intérimaires (contrat de mise à disposition et contrat de mission).
La souplesse représente le degré de mouvement (amplitude) que l'on peut atteindre au niveau d'une ou de plusieurs articulations. Cela passe par de la souplesse articulaire et musculaire, celles-ci pouvant être passives (sans mouvement dynamique) ou actives (avec mouvement dynamique).
Exemple (calcul chomage brut net) :
Un salaire mensuel perdu de 1.100 € net, l'allocation nette atteindra 79 % de l'ancien salaire. Pour un salaire mensuel perdu de 3 000 € net, l'allocation nette sera de 64 % de l'ancien salaire.
Allocation chômage : quelques exemples de taux
qu'en moyenne, l'allocation nette représente 72 % de l'ancien salaire. Pour les petits salaires (1 150 € net), le taux est d'environ 79 %. Pour les hauts salaires (3 000 € net), le taux est d'environ 64 %.
D'après le code du travail, les intérimaires possèdent les mêmes droits que les travailleurs ayant des contrats en CDI ou en CDD. Le droit à percevoir une allocation chômage en cas de la perte involontaire de son travail en fait partie.
Les inconvénients du contrat intérim pour l'employeur
Lors d'une mission d'intérim, en plus de la rémunération du salarié, l'entreprise devra prendre en charge un coefficient de facturation (déterminé par l'agence d'intérim). Moins l'entreprise a recours à l'intérim, et plus ce coefficient de facturation augmente.
Vous pourrez trouver des offres de missions sans baccalauréat général, notamment chez iziwork, et pour un salaire tout à fait correct. Les métiers du BTP sont sans conteste des métiers en tension, pour lesquels la demande est forte et les salaires appréciables. Comptez environ 2 400 € brut par mois.
Cette caractéristique est dû au fait que le salaire en intérim n'est pas mensualisé. De manière générale, les agences de travail temporaire rémunèrent les intérimaires le 12 du mois suivant. Afin de pouvoir vous verser votre paie et vous remettre votre bulletin, votre ETT a besoin de vos relevés d'heures.
Pourquoi certains candidats refusent de signer un CDI-I ? Les intérimaires sont conscients de la perte de revenu générée par la signature d'un CDI-I et c'est la principale raison pour laquelle ils refusent de signer ce contrat. En effet, les indemnités de congés payés et de fin de mission ne sont plus versées.
De quoi s'agit-il ? L'abandon de poste se manifeste par le comportement du salarié qui quitte son poste de travail sans autorisation de l'employeur ou qui s'absente de manière prolongée ou répétée sans justificatif pendant ses heures de travail.
En pratique, la faute grave est souvent admise dans les cas suivants : État d'ivresse pendant les heures de travail. Absences injustifiées ou abandon de poste. Indiscipline ou insubordination du salarié (refus d'effectuer une tâche de travail prévue dans le contrat)