Un autre truc consiste à prendre un grand verre d'eau. Plongez-y la moule qui vous paraît suspecte (même si sa coquille est fermée). Si elle coule, elle est encore bonne, si elle flotte, elle n'est plus comestible.
La vie de la moule perlière n'est pas un long fleuve tranquille. Il faut que beaucoup de conditions soient réunies pour qu'elle s'épanouisse, comme une eau pauvre en nutriments, pas de vase dans le lit de la rivière, du sable ou du gravier et un bon courant pour oxygéner le tout.
Elle se nourrit de micro organismes tels que planctons et bactéries. Pour faire simple il s'agit d'un filtre autonome qui se nourrit de tout ce qui traine dans l'eau pourvu que ça soit très petit.
Les moules d'eau douce sont l'un des meilleurs indicateurs de la qualité de l'eau. Elles reviennent dans certains cours d'eau en France. Pas question de les manger avec des frites : les moules d'eau douce(*) n'ont aucun goût. Elles ressemblent à leurs cousines qu'on pêche dans la mer.
Les moules d'eau douce ont besoin des poissons pour se reproduire. Les œufs, environ 50 000, éclosent entre les branchies puis sont expulsés par les siphons.
Sans attaque de prédateur, elle peut vivre jusqu'à 15 ans. Elle peut supporter une période de quelques jours hors de l'eau car le volume de sa coquille devient une réserve d'eau. Quand l'oxygène devient rare dans l'eau retenue, la moule passe alors à un métabolisme anaérobie*.
Les amas de coquilles ouvertes sur le bord de l'eau, nos cadavres quoi, sont un signe qui ne trompe pas. Les ratons laveurs, les loutres de rivière et les visons sont également des amateurs. Les poissons tels que les carpes, les esturgeons et les crapets mangent également des jeunes mulettes.
Les moules ouvertes appellent toute votre attention. Si certaines sont ouvertes avant cuisson, vérifiez qu'elles sont bonnes pour la consommation en les passant sous l'eau froide. Si elles se referment, vous pouvez les manger. Dans le cas contraire, jetez-les.
Lorsque vous grattez vos moules, inspectez-les une par une. Si vous trouvez des moules brisées ou ouvertes, jetez-les car elles ne sont pas bonnes à consommer. Lorsque le tri est terminé, retirez rapidement toutes les moules restantes de l'eau, il ne faut pas les laisser tremper.
PREPARATION. Mettre les moules pendant 30 minutes dans de l'eau froide avec de la farine, ceci afin de les dégorger légèrement et éviter le sable dans la préparation.
C'est simple : l'huître d'eau douce, N'EXISTE PAS ! Toutefois, si, à l'occasion, vous entendez parler d'une "huître" d'eau douce, il s'agit d'un abus de langage pour désigner un coquillage perlier. Donc on ne fait pas ça pour manger, mais bien pour enfiler des perles (mouarf).
L'anodonte chinoise a une croissance rapide et peut atteindre 30 cm de long pour un poids de 800g ! C'est la plus grosse de nos moules continentales. Comme la plupart des espèces exotiques, elle n'est pas regardante sur la qualité de l'eau et fait fi des pollutions.
Les moules: Un filtre naturel pour bassin
Elles retiennent dans leurs tissus les métaux lourds, les contaminants, les pesticides... Elles peuvent filtrer un bassin pendant 50 ans voir plus! Elles sont sensibles aux eaux polluées et au manque d'oxygène.
Huîtres, palourdes et coques
Huîtres, moules, palourdes, coques, sont des bivalves, des mollusques qui n'ont pas de système nerveux central - de cerveau donc. Ils ont bien un système nerveux mais celui-ci n'est constitué que d'un réseau de nerfs et de paires de ganglions.
Comment respirer sous l'eau ? Grâce à des branchies. Mais la moule les utilise aussi pour filtrer les particules alimentaires qu'elle amène ensuite à sa bouche.
Sur le bord du manteau, s'alignent une douzaine d'yeux qui observent les environs. Ces yeux sont assez simples, ne détectant que des changements de luminosité qui indiquent la présence d'un éventuel prédateur.
Plongez-y la moule qui vous paraît suspecte (même si sa coquille est fermée). Si elle coule, elle est encore bonne, si elle flotte, elle n'est plus comestible. Pendant la cuisson, vérifiez bien les moules également. Celles qui restent fermées doivent aussi finir à la poubelle.
Pour autant, il faut laver les moules. Ainsi, elles seront débarrassées des impuretés, des grains de sable, des éclats de coquille… Pour autant, ne vous découragez pas : il n'est pas vraiment nécessaire, comme on l'entend parfois, de gratter les moules une à une. Un brassage énergique de l'ensemble sera suffisant.
Si vous achetez des moules fraîches, veillez à ce que leur coquille soit bien fermée, et éliminez les moules dont la coquille est cassée, celles qui sont ouvertes et celles qui dégagent une odeur forte.
Il ne faut pas manger les moules fermées après cuisson
Cela est en effet lié au fait que certaines moules possèdent un muscle puissant qui empêche l'ouverture. Pour y remédier, il suffit de l'ouvrir avec précaution à l'aide d'un petit couteau.
Selon la tradition, effective aussi pour les autres coquillages comme les huîtres, on ne devrait manger des moules que pendant les mois en -r : janvier, février, mars, avril, septembre, octobre, novembre, et décembre.
Contrairement aux huîtres, les moules sont rarement mangées crues, sauf parfois lorsqu'elles sont pêchées en pleine mer, très fraîches et non polluées ; On les fait traditionnellement cuire dans un fumet composé de vin blanc et aromatisé au poivre entier, au persil, à l'oignon et à l'échalote.
Bivalves d'eau douce
Les bivalves (ou lamellibranches ou pélécypodes) sont plus souvent nommés moules d'eau douce (ou « nayades ») et ils vivent souvent plus longtemps que les gastéropodes d'eau douce.
La moule d'eau douce anodonte
On les trouve aussi bien dans les eaux à courant vif que dans les étangs, avec une nette préférence pour les eaux acides ou granitiques, bien que leurs coquilles soient calcaires.
La Moule se nourrit de petites particules par rapport à sa propre taille, en suspension dans l'eau. Elle est donc microphage suspensivore. Elle filtre et trie les particules alimentaires grâce à ses branchies et à ses palpes labiaux.