Vous devez sentir soit: une amélioration sur le problème qui vous a amené à consulter. une amélioration sur un autre domaine de votre vie: en effet, ce n'est pas parce que vous apportez un problème que c'est par là qu'il faut commencer! Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner.
Pour plusieurs personnes cherchant de l'aide pour des problèmes sérieux, dit-il, le " vieux style de psychothérapie " n'est généralement pas utile. Pour la dépression, par exemple, ruminer sur les possibles causes inconscientes (psychanalyse) de la détresse peut en fait accentuer cette dernière.
Car le manque d'échange constructif entre un patient et son thérapeute au début de la relation peut aussi annoncer une « mésalliance thérapeutique » qui est l'une des principales causes de la stagnation, voire de l'échec du processus, toutes écoles confondues.
Quand une analyse ou une psychothérapie sont " vraiment " finies, cela s'impose en général à l'analyste comme au patient : le patient sent qu'il a retrouvé sa route et l'analyste " l'entend ". Comme une évidence.
Il est prouvé qu'une psychothérapie peut aider à vaincre des troubles tels que : la dépression, les troubles anxieux, les troubles de l'alimentation ou encore les troubles de personnalité. 70% des patients qui ont suivi une psychothérapie se sentent mieux qu'avant.
Après quelques séances, on se sent généralement mieux. On peut remarquer aussi la diminution des symptômes. Puis lorsque l'on avance un peu plus dans le suivi, des choses que l'on avait refoulées peuvent resurgir. C'est dans ces moments-là qu'en effet on peut se sentir moins bien.
Un bon thérapeute est entièrement sincère et honnête ; il n'utilise jamais le jeux de la manipulation. Il développe une relation appropriée avec le patient, et sait quelles limites à mettre à des confidences mutuelles. La chaleur humaine est une autre qualité à avoir.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Merci pour ton écoute, tes conseils éclairés et ta grande disponibilité.” “Ayant vécu une période très difficile, c'était la première fois de ma vie où je me suis dit avoir besoin d'une aide extérieure.
Tout dépend de la méthode de travail mais en général 01 heure. Il peut y avoir des séance de 30 minutes, d'autres d'01h30. Souvent les rendez-vous ont lieu une fois par semaine mais il peut aussi y avoir des séances tous les quinze jours ou deux séances par semaine parfois trois.
Le "psy" est là pour accueillir vos émotions, dont vos pleurs, votre colère, vos peurs... : c'est son "job"... Ceci étant, lui parler vrai de tout ce que vous sentez et pensez, votre envie de le "préserver" inclue, est très important pour qu'il puisse vous aider à avancer et à sortir de votre dépression.
Faire preuve de curiosité, oser la nouveauté
Avec une psychothérapie, vous vous engagez dans un processus de changement qui vous permettra de mieux prendre soin de vous. Cela veut dire que vous allez apprendre de nouvelles manières d'avancer vers vos valeurs.
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
Pas besoin d'être dans un piètre état, l'écoute du psychologue se veut sans jugement et vise à apaiser votre souffrance, vous faire tourner la page sur un évènement, vous guider lors d'une réflexion profonde, vous aider à vous découvrir, et bien plus encore !
Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
Le médecin généraliste : il peut vous orienter vers un confrère psychologue ou psychiatre. Le bouche-à-oreille peut aussi être une bonne solution lorsqu'on ne sait pas quel psy consulter.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Un psy ne peut pas m'aider puisqu'il ne parle pas. Les analystes parlent peu et c'est assez déroutant au début. Pourquoi c'est un argument qui ne tient pas la route : un psychanalyste n'est pas un coach. S'il parle très peu, c'est pour laisser son patient s'exprimer et lui permettre de trouver ses propres solutions.
Face à un trouble existentiel persistant, une anxiété qui s'installe, une humeur qui s'emballe… entamer une psychothérapie peut être une réponse appropriée. A condition d'être prêt à s'engager dans un « travail » souvent exigeant mais réellement structurant.
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.
Ensuite un bon psy (psychologue ou psychiatre) ne doit pas acquiescer à tout ce que vous dites. Il doit explorer, reformuler, recontextualiser. En effet, son rôle est aussi de vous aider à prendre de la distance sur les choses que vous vivez.
Les blancs lors d'une conversation sont également une excellente occasion de réfléchir sur votre thérapie : parlez de ce que vous aimez (ou n'aimez pas) lors des séances. Reconnaissez les progrès que vous avez accomplis. Discutez d'expériences passées que vous voudriez approfondir un peu plus.