Le professionnel de santé doit vous montrer comment vérifier vous-même la présence de l'implant : palpation délicate (effleurer le site) et occasionnelle (1 à 2 fois par mois) de l'implant. Si l'implant n'est plus palpable, vous devez contacter votre médecin dès que possible.
La palpation de l'implant sous la peau permet de vérifier son positionnement correct. En cas de doute, sa position peut être contrôlée par échographie ou radiographie. Pour le retrait, une petite incision, toujours sous anesthésie locale, est pratiquée.
Si l'implant est en place ce que vous pouvez vérifier par palpation entre 2 doigts, et si le test de grossesse est négatif, vous n'êtes sûrement pas enceinte.
- Si l'implant a mal été placé et qu'il n'est pas en place. Mais dans ce cas, on ne peut pas le percevoir à la palpation. Dans les autres cas, il est vraiment très rare de se trouver enceinte. Cependant, au moindre doute, faites un test, il sera fiable, implant ou pas, dès 3 semaines après un rapport sexuel.
vérifier une à deux fois par mois la présence de l'implant par une palpation délicate (effleurement), contacter rapidement leur médecin ou leur sage-femme si elles ne le repèrent plus au toucher.
Une fois en place, l'implant ne se voit pas et ne fait pas mal. On peut le sentir par palpation de la zone du bras où il a été implanté. S'il devient imperceptible au toucher, une radiographie permettra de le localiser pour le retrait.
Bien que le sexe puisse être sans danger après une augmentation, vous devez toujours faire attention à ne pas perturber les implants ou l'incision au cours des six premières semaines.
Certaines femmes ont des modifications du cycle avec un implant : - Entre 20 et 30 % des utilisatrices d'implant n'ont pas de règles pendant tout ou partie des trois années d'utilisation. C'est le signe que l'implant a supprimé totalement l'ovulation, comme chez une femme qui prend sa pilule sans interruption.
La réponse de l'expert
Bien sûr qu'il existe un risque de grossesse ! L'implant contient une hormone qui s'épuise progressivement, ce qui fait qu'il devient inactif. Donc si vous ne souhaitez pas d'enfant, il faut penser à une contraception efficace...
A noter : certains médicaments peuvent rendre l'implant moins efficace comme les médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie, la tuberculose, certaines maladies infectieuses et aussi les médicaments à base d'une plante appelée millepertuis, utilisée pour traiter les états dépressifs.
Non, pas du tout ! Le test de grossesse détecte une hormone fabriquée pour prévenir la femme que l'embryon est implanté, la bêta HCG, et cela n'est absolument pas changé par l'implant contraceptif.
50 à 60% des femmes qui ont un implant ont des règles régulières ou moins fréquentes que pendant leur cycle naturel. La période menstruelle peut être très courte ou parfois bien plus longue et durer une dizaine de jours.
Parmi les effets indésirables de l'implant contraceptif, l'apparition d'une prise de poids est marquée chez certaines femmes . Elle est liée à une modification de l'équilibre hormonal par la présence constante et permanente de la progestérone.
"Le plus souvent il va bouger un tout petit peu dans le bras, mais parfois, si il est inséré dans un vaisseau sanguin, il peut migrer jusqu'à l'artère pulmonaire" précise Isabelle Yoldjian, la cheffe du pôle gynécologie à l'ANSM.
Rarement, ils peuvent conduire à des problèmes plus graves. Si l'implant se casse ou se plie dans votre bras, son fonctionnement ne devrait pas être affecté. Une cassure ou une courbure peuvent survenir en raison de pressions extérieures. L'implant cassé peut se déplacer du site d'insertion.
Si l'implant n'est pas palpable, une radiographie, voire une IRM, doivent être effectuées pour vérifier qu'il est toujours dans le bras. S'il a migré, il doit être retiré lors d'une intervention chirurgicale.
L'Agence du médicament rappelle que l'implant peut migrer dans les vaisseaux sanguins. Un risque très faible, mais potentiellement grave. C'est un bâtonnet souple, de la taille d'une petite allumette, inséré sous la peau au niveau du bras.
Le praticien insère l'implant sous la peau du bras non-dominant (bras gauche si vous êtes droitière et inversement), au-dessus du pli du coude, à l'aide d'une aiguille comme pour un vaccin. La pose d'un implant contraceptif est rapide et ne fait pas mal.
Elle doit absolument se faire en tout début des règles. Après une anesthésie locale, l'implant est posé à l'aide d'un inserteur spécial. La pose est faite dans la partie interne du bras opposé au bras dominant (à gauche si la patiente est droitière et vice versa). La procédure dure environ 5 minutes et est indolore.
Le progestatif a pour effet non seulement « d'endormir » l'ovulation, mais aussi d'amincir l'endomètre (la paroi intérieure de l'utérus) et de le rendre fragile. De ce fait, l'endomètre saigne peu, mais fréquemment, ce qui peut être gênant et parfois très fatigant si les saignements sont importants.
Les préservatifs masculin et féminin protègent efficacement contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles. S'il ne s'est pas déchiré ou s'il n'a pas glissé complètement, le préservatif est fiable à 100 %.
Une fois mis en place dans le bras, il contient les mêmes hormones que les pilules progestatives mais les diffuse directement dans le sang et supprime l'ovulation pendant 3 ans. Découvrez ses avantages et ses inconvénients.
L'implant protège la patiente de la survenue d'une éventuelle grossesse pendant une période de trois ans. Parmi les effets indésirables mentionnés sur la notice, on trouve notamment : humeur dépressive, instabilité émotionnelle, nervosité, nausées, fatigue... Rapportés pour 1 à 10 % des patientes.
L'insertion ou le retrait de l'implant peuvent entraîner des ecchymoses, incluant un hématome dans certains cas, une légère irritation locale, des douleurs ou des démangeaisons. Une fibrose au site d'insertion peut se produire, une cicatrice peut se former ou un abcès peut se développer.