En effet, l'empreinte écologique d'un pays est calculée à partir de celle de ses habitants. D'après le Global Footprint Network, l'empreinte écologique globale actuelle est de 2,7 hag pour une biocapacité de 1,6 hag. Il faudrait donc 1,7 planètes pour subvenir aux besoins des êtres humains cette année.
Pour évaluer leur impact sur le climat, les structures peuvent réaliser un bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGES), aussi appelé bilan carbone. Cette méthode comptabilise les émissions directes ou indirectes de gaz à effet de serre produites ou induites par l'activité de la structure.
Ainsi, l'empreinte écologique d'un pays représente la superficie de territoire de l'État nécessaire pour assurer sa production et sa consommation (ressources, énergie, alimentation, services et infrastructures). C'est aussi une mesure intégrant l'assimilation des rejets dans l'environnement et des déchets produits.
Pour estimer le potentiel d'un pays, la biocapacité est calculée comme le produit des surfaces productives disponibles par la bioproductivité moyenne de ces surfaces, la bioproductivité par hectare étant fonction à la fois de la nature de l'écosystème et de la façon dont il est géré.
Le calcul des émissions de CO2 est le suivant : émissions de CO2 = quantité consommée x facteur d'émission. On collecte donc les données que l'on associe à un facteur d'émission permettant de calculer son équivalent carbone.
Connaissez-vous votre empreinte carbone annuelle ? Pour répondre à cette question, l'Ademe met à votre disposition « Nos gestes climat ». Ce simulateur détermine la quantité de Co2 que vous émettez à l'année.
Ramenée à l'ensemble de la population, l'empreinte carbone est estimée à 8,9 t CO2 eq par personne, contre 8,3 tonnes en 2020. Les émissions associées aux importations représentent un peu plus de la moitié (51 %) de l'empreinte. L'empreinte carbone est composée pour 78 % de CO2, 15 % de CH4 et 7 % de NO2.
Les pays ayant les plus faibles empreintes écologiques par habitant sont l'Érythrée, le Timor oriental, le Burundi, Haïti, et la République démocratique du Congo.
Comme vu précédemment, l'empreinte écologique mesure la superficie productive nécessaire à la consommation d'un individu ou d'une population. L'empreinte carbone, quant à elle, mesure le taux de carbone émis.
Ainsi, en 2020, la Chine arrive en tête d'un tel classement avec des émissions de CO2 représentant 9 899 millions de tonnes, soit plus de 30 % des émissions mondiales. Les États-Unis sont à la deuxième place avec 4 457 millions de tonnes de CO2 émis (13,8 % du total mondial).
En tête, le Qatar avec 35,6 tonnes de CO2 par habitant émises en 2021, suivi par le Bahreïn (26,7 tonnes par habitant), le Koweït (25 tonnes par habitant en 2021) et les Émirats arabes unis (21,8 tonnes par habitant). En France, un habitant a émis en moyenne 4,7 tonnes de CO2 en 2021.
Lors de la première réunion de travail tenue jeudi dernier par le gouvernement municipal, le PIB "vert" a été défini comme le résultat du PIB en déduction de la consommation des ressources naturelles et des pertes environnementales du PIB normal.
4 indicateurs environnementaux
L'épuisement des ressources abiotiques (ressources naturelles non renouvelables) notamment l'épuisement des stocks de minerais. Le réchauffement global et les émissions de gaz à effet de serre. La consommation en eau. L'énergie primaire.
Les émissions de CO2 que nous émettons (c'est-à-dire notre empreinte carbone personnelle, ou empreinte carbone) sont toujours calculées à l'aide de la formule suivante : Émissions de CO2 = quantité utilisée x facteur d'émission.
L'empreinte écologique au niveau mondial est d'environ 18 milliards d'hag, alors que la biocapacité globale est d'environ 12 milliards d'hag. La « demande » dépasse donc de près de 50 % « l'offre ». Avec des disparités importantes suivant les pays.
Anger : la ville la plus écologique de France
À Anger, les espaces verts représentent plus de 14 % de la superficie de la ville. Pour conserver cette position, les autorités réservent un budget conséquent à l'entretien et au développement de ces espaces.
L'agriculture et l'industrie
L'essentiel des émissions de GES de l'agriculture est constitué de méthane (46 %, soit 8,7 % des émissions nationales), principalement lié à l'élevage, et de protoxyde d'azote (40 %, soit 7,6 % des émissions nationales), principalement lié à la fertilisation des cultures.
Sans grande surprise, ce sont les États-Unis et la Chine qui sont les pays les plus pollueurs au monde. Parmi les autres pays mauvais élèves, on peut citer l'Inde, l'Indonésie et le Brésil.
L'empreinte écologique a été inventée et développée dans le courant des années 1990 par deux chercheurs canadiens, Mathis Wackernagel et William Rees, dans le but “de mesurer le poids réel sur la Terre de l'entreprise humaine”.
Calculer l'empreinte carbone sert alors d'indicateur pour définir des stratégies dites « bas carbone », c'est-à-dire des orientations pour réduire le volume des émissions de CO2. En France, la Stratégie nationale bas carbone (SNBC)2 est la feuille de route du pays pour lutter contre le changement climatique.
Par exemple, l'empreinte hydrique moyenne de la fabrication de coton est de 10 000 litres par kilo. En d'autres termes : un t-shirt de 250 grammes, c'est environ 2 500 litres d'eau. un jean de 800 grammes, c'est environ 8 000 litres d'eau.
Enfin, les Etats membres qui émettent le moins de gaz à effet de serre sont la Lettonie (11,6 Mt), Chypre (9,8 Mt) et Malte (2,6 Mt).
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Le transport routier est le plus employé, et par conséquent, il globalise 75 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur.