La durée maximale du versement de la surcotisation est égale à la durée maximale non travaillée admise en liquidation soit 360 jours / quotité non travaillée. La durée maximum de versement : 360/30% = 1200 jours soit 40 mois, soit 3 ans et 4 mois.
La formule de calcul de la surcotisation tient compte de la quotité de temps travaillé de l'agent (QT) et de la quotité non travaillée (QNT) soit : (11,10 x QT) + [80 % x(11,10 + 30,65) x QNT] = taux de surcotisation.
La surcotisation est intéressante si elle est versée au titre d'un salaire annuel suffisamment élevé pour compter parmi les 25 meilleurs salaires annuels de votre carrière, qui serviront de base au calcul de votre pension.
Si vous souhaitez travailler à temps partiel, vous pouvez décider de surcotiser afin que cette période à temps partiel soit comptée à temps complet. Vous devez alors verser un supplément de cotisations calculé en appliquant un taux de cotisation spécifique. Cette option est limitée à quatre trimestres.
La surcotisation consiste à verser une retenue (cotisation part agent) à un taux supérieur au taux normal. Ce dispositif permet la prise en compte à temps plein, dans le calcul de la retraite, de périodes effectuées à temps partiel ou à temps non complet.
Selon la dernière étude de la DREES, la pension de retraite moyenne des nouveaux retraités tous régimes confondus fin 2019 est de 1 503 euros bruts mensuels. Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ? Ceci équivaut dans le cas d'espèces à 40 000 € x 30 % x 0,7= 8 400 €.
Avec une carrière à temps partiel, vous cotisez moins en retraite complémentaire, vous obtenez donc moins de points. Votre pension complémentaire sera mécaniquement réduite.
La surcote est une majoration de la retraite de base.
Elle est attribuée à l'assuré pour chaque trimestre cotisé à compter du 1er janvier 2004 au-delà : De l'âge légal de départ à la retraite (entre 60 et 62 ans selon la date de naissance de l'assuré)
"Rester en activité quelques semaines de plus peut aussi atténuer l'impact du nouveau malus temporaire Agirc-Arrco : depuis 2019, la complémentaire est minorée de 10 % pendant trois ans si on part dès qu'on a le taux plein, sauf pour ceux qui repoussent leur départ d'au moins un an.
Une surcote de 1,25 % est appliquée à votre pension pour tout trimestre travaillé au-delà du moment où vous avez rempli simultanément les conditions d'âge minimal et de durée d'assurance requises pour le taux plein. Exemple : Vous êtes né en 1957. Vous devez totaliser 166 trimestres au minimum.
La durée maximale du versement de la surcotisation est égale à la durée maximale non travaillée admise en liquidation soit 360 jours / quotité non travaillée. La durée maximum de versement : 360/30% = 1200 jours soit 40 mois, soit 3 ans et 4 mois.
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
Il n'y a pas de limite quant au nombre d'heures effectuées. En tant que salarié, une personne en situation de cumul emploi retraite peut exercer un temps partiel ou un temps plein.
Pour les salariés
Au 1er janvier 2022, le salaire brut pour valider un trimestre est de 1 585, 50 €. Pour valider 4 trimestres sur l'année, il est nécessaire de percevoir un salaire annuel brut d'au moins 6 342 €.
En quoi consiste la surcotisation : C'est demander à cotiser sur la quotité non travaillée, donc sur la partie du traitement qu'on ne perçoit pas, pour que les périodes travaillées à temps partiel comptent pour la retraite comme des périodes à temps complet.
Vous cotisez à la retraite au régime général de l'Assurance retraite de la Sécurité sociale (comme un salarié du secteur privé) sur tous les éléments composant votre rémunération. Donc, vos primes sont prises en compte pour déterminer votre assiette de cotisation.
Quitte à attendre le 1er janvier, mieux vaut patienter un mois de plus. Et demander votre retraite le 1er février. Dans cette hypothèse, vous percevrez votre dernière feuille de paie comportant votre solde de tout compte et votre prime de départ en retraite en janvier au lieu de décembre.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Chaque trimestre supplémentaire effectué après le 1er janvier 2004 et au-delà de l'âge légal de la retraite (de 60 à 62 ans selon sa date de naissance) donne droit à une majoration du montant de la pension, appelée surcote. Celle-ci est de 1,25 % par trimestre entier, effectué à compter du 1er janvier 2009.
Par ailleurs, sachez que la surcote n'est pas plafonnée. Par exemple, vous pouvez travailler six ans de plus pour bénéficier de 24 trimestres supplémentaires. Vous augmenterez ainsi votre pension de retraite de 30%.
Ainsi, un trimestre de compensation est donné pour chaque période de 50 jours de chômage (devant avoir été indemnisée si elle a eu lieu après le 1er janvier 1980), de 60 jours de perception d'indemnités journalières versées dans le cadre d'un arrêt maladie, ou de 90 jours de pension d'invalidité perçue.
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
Pour valider un trimestre en 2022, il faut cotiser sur un salaire minimum équivalent à 150 heures rémunérées au SMIC, soit 1 585,50 € (le SMIC pris en compte est celui en vigueur au 1er janvier, même en cas de revalorisation de son montant).
Le travail à temps partiel correspond à un travail dont la durée est inférieure à la durée de travail prévue pour le salarié à temps plein. Elle doit donc être inférieure à l'une des limites suivantes : Soit à la durée légale hebdomadaire : 35 heures. Soit à la durée légale mensuelle : 151,67 heures.
En plus du salaire à temps partiel, l'assuré peut bénéficier d'indemnités journalières (IJ) versées par la Sécurité sociale. L'IJ versée dans le cadre d'un mi-temps thérapeutique est calculée selon les mêmes modalités que les IJ versées en cas d'arrêt de travail pour maladie.