L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
Au titre de l'ancienneté jusqu'à 10 ans : ¼ X Salaire de référence X ancienneté = ¼ X 2 500 X 10 = 6 250 euros. Au titre de l'ancienneté supérieure à 10 ans : 1/3 X Salaire de référence X ancienneté = 1/3 X 2 500 X 20 = 16 666,67 euros. Indemnité de licenciement = 6 250 + 1 250 = 22 916, 67 euros.
Pour un salarié totalisant 15 ans et 4 mois d'ancienneté et un salaire de référence de 3000 euros, l'indemnité légale, quel que soit le motif du licenciement, se calcule de la manière suivante : [(3000/4) x 10] + [(3000/3) x (5 + 4/12)].
Le salarié qui aurait des difficultés au calcul de l'indemnité de licenciement. De ce fait, il peut se tourner vers des interlocuteurs pour se faire aider : les représentants du personnel élus au comité social et économique, ou encore les représentants de proximité s'ils existent.
des primes à caractère obligatoire ou gratifications versées au salarié au cours de la période de référence (les 3 ou les 12 derniers mois) : prime de vacances, prime de 13e mois, prime de fin d'année, toute autre prime dont le versement est prévu par accord collectif ou par le contrat (4) .
Le salaire de référence est une moyenne des rémunérations que vous avez obtenues par le passé. Il est calculé sur la base des salaires bruts, primes et bonus compris, à l'exclusion des indemnités journalières et indemnités de congés payés.
Le total des rémunérations brutes perçues durant les 2 années précédant la fin de votre dernier contrat de travail est pris en compte.
À la cessation d'un contrat de travail, le calcul du solde de tout compte comprend les heures travaillées du mois actuel (salaire que la société doit au salarié jusqu'au dernier jour du contrat) + le cas échéant : Primes et avantages non perçus. Les majorations pour les heures supplémentaires.
L'indemnité versée en cas de licenciement (hors plan de sauvegarde de l'emploi) est en partie exonérée d'impôt sur le revenu. Le montant correspondant à l'indemnité fixée par la loi ou la convention collective est exonéré en totalité.
Quelles sont les périodes exclues pour le calcul de l'indemnité de licenciement ? L'ancienneté n'est pas prise en compte pour le calcul de l'indemnité de licenciement dans les situations suivantes : Accident de trajet. Maladie non professionnelle.
Versée à la fin du préavis (que ce dernier soit exécuté ou non), l'indemnité légale de licenciement peut être calculée selon deux modalités. Le calcul le plus favorable au salarié doit être retenu : soit 1/12e de la rémunération brute (salaire, primes...)
L'indemnité compensatrice de congés payés est égale au 1/10e de la rémunération brute totale perçue au cours de la durée du contrat de travail.
Un salarié peut être licencié pour faute simple, faute grave ou faute lourde à la fin d'une procédure disciplinaire.
Le montant de cette indemnité ne peut pas être supérieur à un 1 mois de salaire. Cette indemnité est à la charge de l'employeur.
19 000 euros + 600 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 20 et 24 ans ; 19 000 euros + 700 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est comprise entre 25 et 29 ans ; 19 000 euros + 800 euros/année d'ancienneté : si l'ancienneté est supérieure à 30 ans.
Montant de la prime
Ancienneté supérieure à 7 ans : 5% du salaire ; Ancienneté supérieure à 10 ans : 8% du salaire ; Ancienneté supérieure à 12 ans : 10% du salaire ; Ancienneté supérieure à 15 ans : 12% du salaire.
Montant de l'indemnité légale
Prenons l'exemple d'un salarié qui a travaillé 3 ans à temps plein, puis 2 ans à mi-temps. Son salaire brut moyen pendant les 12 derniers mois à temps partiel est de 1000 €, soit à 2000 € à temps plein. Voici comment se calcule l'indemnité : (2000 x 1/4 x 3) + (1000 x 1/4 x 2) = 2000 €.
Les avantages pour le salarié : Le salarié licencié économiquement bénéficie d'une indemnité de licenciement qui est généralement plus élevée que l'indemnité de rupture conventionnelle. Le salarié conserve son droit au chômage, ce qui peut lui permettre de retrouver rapidement un nouvel emploi.
Au terme du contrat de travail et quelle que soit la cause de la rupture (licenciement, démission, rupture conventionnelle), l'employeur doit verser au salarié, avec son solde de tout compte, une indemnité compensatrice de congés payés équivalente aux droits acquis et non pris.
Ce solde de tout compte comprend notamment : Le paiement du dernier salaire du mois de [Mois de fin de contrat]. Les indemnités de congés payés, le cas échéant. Les éventuelles indemnités de licenciement ou de rupture conventionnelle, le cas échéant.
Aucun délai n'est imposé, mais l'employeur doit le remettre à partir de la rupture du contrat, et non avant (Cour de cassation, chambre sociale, 20 février 1986).
Le reçu pour solde tout compte n'est pas la même chose que la dernière fiche de paie. Si la dernière fiche de paie fait apparaître les mêmes sommes que le reçu pour solde tout compte, celle-ci est éditée dans le but d'évaluer le dernier montant brut dû au salarié et le dernier montant net qui lui sera versé.
Un salarié qui touche 1 500 euros brut par mois (soit environ 1 170 euros net) percevra une allocation d'aide au retour à l'emploi environ égale à 1 001 euros par mois, soit 33,37 euros par jour. À titre indicatif, l'allocation minimale est de 30,42 euros par jour.
Le montant est fixé autour des 84% du salaire net mensuel. Exemple : Marie gagne 1300 euros net par mois. En chômage partiel elle toucherait : (1300 x 84) / 100 = 1092 euros par mois. Pour en bénéficier, vous devez effectuer les démarches administratives nécessaires de Pôle Emploi.
Ainsi, si votre salaire net s'élève à 1500 €, votre salaire brut s'élève à 1947 € par mois. En conséquence, votre allocation mensuelle de retour à l'emploi se calculera ainsi : 11,72 € x 30 jours = 351,60 €, somme à laquelle il y a lieu d'ajouter 40,4 % de votre salaire brut, soit 786,59 €.