"S'intéresser à l'enfant de son conjoint, c'est très bien, mais il ne faut en aucun cas empiéter sur son espace. On ne doit pas tenter de se rendre indispensable. La confiance et l'affection, cela se gagne pas à pas, cela ne s'impose pas."
L'enfant de l'autre a peut-être encore plus besoin d'être aimé pleinement et de façon généreuse, parce que la séparation de ses parents est une souffrance pour lui. Aimer un enfant dans le désintéressement, c'est comme donner de l'engrais à une plante : il s'épanouira et vous le rendra au centuple.
Dans une situation de divergence avec le conjoint, le parent se range alors du côté de son enfant. Ce conflit de loyauté occasionne une dynamique de guerre de pouvoir entre le beau-parent et l'enfant. Cherchant sa place dans la famille, il n'est pas rare de voir un désengagement du beau-parent auprès de l'enfant.
Ne pas critiquer les beaux-enfants
Mieux vaut donc avoir une conversation avec le conjoint quand la belle-mère se sent mise de côté, non soutenue ou entendue, plutôt que critiquer les enfants. De plus, il est possible de faire le point entre ce qui est agaçant et ce qui est problématique chez les beaux-enfants.
Pas de nouveaux parents
Mais c'est au parent d'établir la conséquence. Quand on est en famille recomposée, ce n'est pas à l'autre adulte de vérifier les devoirs des enfants. On est tous des parents responsables. Il y a d'ex-conjoints, mais il n'y a pas d'ex-parents. »
de l'agressivité, en particulier à l'égard de la mère considérée comme responsable de la séparation ; un refus de suivre les rythmes proposés par les parents et l'école ; une perte de confiance dans les adultes, en particulier dans le père, dont la vision déclencherait une réaction de refus, etc.
Famille recomposée : définir de nouvelles règles
Plutôt que de vous quereller continuellement sur vos différences d'éducation, fixez dès le départ des nouvelles règles de vie, propres à cette nouvelle famille. Mettez-vous d'accord tous deux puis énoncez à chacun son nouveau rôle et le nouveau mode de fonctionnement.
« Il vaut mieux s'écouter et rester naturel que de s'imposer des activités qui nous ennuient ou une présence forcée. Avec le temps, on se demandera simplement quelle place on souhaite prendre auprès d'eux, sans obligation ni culpabilité.
Ce que vous pouvez faire
Tout comme essayer de comprendre ce que la situation comporte pour l'autre de difficile: ne pas prendre les choses personnellement évite de se sentir blessée, humiliée, donc de sur-réagir et d'alimenter le cercle du conflit.
Accepter ses limites et oser dire non donne un bel exemple de courage, d'authenticité et de respect de soi aux enfants. Cela permet également de minimiser les frustrations pour mieux préserver le couple. Car oui, le rôle du beau-parent engendre de multiples émotions et vient réveiller son propre enfant intérieur.
Les repères éducatifs que l'enfant a pu avoir avec ses parents ne sont, bien souvent, pas les mêmes que dans ce nouveau couple. Cela peut suffire à faire naître des conflits et des tensions avec l'enfant et dans le couple.
Alors devant ton père, tu l'appelles par son prénom ou tu dis « mon beau-père ». Merci !
Le rôle de la belle-mère ou du beau-père est celui de parent de substitution ou de parent supplémentaire. Il faut répondre à des besoins basiques comme nourrir, donner le bain, aider aux devoirs, conduire les bambins à l'école ou à leurs activités.
C'est quoi une "famille toxique" ? Une famille peut être toxique lorsqu'il existe des comportements qui provoquent des problèmes émotionnels chez un ou plusieurs membres du système ou lorsque les rôles familiaux sont différents de ceux qu'ils devraient être.
Pour réussir à trouver sa place au sein d'une famille recomposée, le beau-parent ne doit pas hésiter, en fonction de l'histoire familiale et de l'âge de l'enfant, à passer du temps avec lui, seul ou avec son partenaire. Et là, ce dernier joue un rôle primordial.
« Honorez vos parents en faisant preuve d'amour et de respect envers eux et en étant obéissant… Participez aux activités et aux traditions familiales, notamment à la prière en famille, à la soirée familiale et à la lecture des Écritures en famille. Ces traditions fortifient et unissent la famille…
La prise en compte des demi-frères et demi-soeurs, c'est-à-dire des enfants qui partagent un parent en commun, conduit à étendre la définition des fratries, puisque certains de ces enfants sont alors des « quasi-frères » ou « quasi-soeurs », soit des enfants sans lien de sang mais dont les parents forment un couple.
Un homme peut tout à fait demander à reconnaître un enfant qui n'est pas le sien. Ce principe s'appelle la déclaration de complaisance et ne requiert nullement de prouver qu'il y a filiation biologique. Cela est souvent le cas lorsqu'un homme reconnaît l'enfant de sa compagne en sachant qu'il n'en est pas le père.
La belle-mère est une matriarche : elle peut être celle qui réunit tous les membres de la famille et endosser un rôle de gardienne de clan quand ça se passe bien, mais parfois elle n'est pas autorisée à rassembler, à se mêler, ça dépend des cas", explique l'experte. "Elle peut aussi les désunir si ça se passe mal."
- Sachez respecter vos limites : si sa présence vous est à ce point insupportable, mieux vaut peut-être trouver une solution pour continuer à voir votre fils et vos petits-enfants seuls. - Évitez de trop en parler avec vos amies. Par empathie, celles-ci vont vous plaindre à l'excès et faire monter votre émotion.
Mère du conjoint ou de la conjointe. 2. Conjointe du père ou de la mère, pour les enfants issus d'un autre mariage, d'une autre union de l'un ou de l'autre.