Il faut lui donner des choix à faire, afin de lui laisser avoir un sentiment de contrôle sur sa vie et sur son destin. Essayez d'utiliser l'empathie, de comprendre (et de lui faire comprendre) que le respect est une chose qui doit toujours aller dans les deux sens.
Pour mieux gérer un enfant têtu, vous devez lui poser un ultimatum. Il prendra en compte le fait qu'il doit vous écouter, c'est aussi une façon pour qu'il prenne ses responsabilités. D'ailleurs, tant que ses demandes sont raisonnables et sans dangers, vous pouvez le laisser faire.
1. Qui montre un attachement obstiné à ses opinions, à ses décisions : Enfant têtu.
Un enfant caractériel lutte pour le respect. Si vous le lui offrez, il n'a pas besoin de se battre pour protéger sa position. Cela l'aide de se sentir compris. Si vous voyez les choses de son point de vue et pensez qu'il a tort, vous pouvez toujours lui offrir votre empathie et essayer de faire un compromis.
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Prenez le temps d'écouter ses avis, de le laisser donner son opinion et de considérer celle-ci. Remarquez ses champs d'intérêt ainsi que ses besoins et intervenez en ce sens. Un enfant qui se sent écouté et respecté par l'adulte sera enclin à respecter les consignes et à collaborer.
Font référence à des comportements par lesquels l'enfant agit de façon discordante avec son environnement social. L'opposition peut-être active (défier, faire une crise, frapper ou refuser d'obéir) ou passive (l'enfant peut alors réagir très lentement pour exécuter une tâche - ou ne pas la faire du tout).
Proposez-lui de danser, de jouer ou de chanter par exemple. Son ressenti et sa frustration disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus. Même si cela n'est pas évident, essayez surtout de rester calme. Vous énerver ne fait qu'envenimer la situation et la crise de colère imminente.
Écoutez patiemment ses arguments. S'il refuse de parler, essayez de comprendre pourquoi, puis faites valoir votre avis en rappelant que c'est à son tour d'écouter. Si vous voulez lui parler d'un projet, d'une idée, expliquez l'ensemble du processus de réflexion et pas que le résultat.
En fait, un enfant au comportement dominateur aura du mal à gérer ses émotions. Alors, la meilleure chose à faire est de le laisser faire tout seul. Par exemple, vous pourriez l'isoler dans sa chambre, en lui assurant : « Quand tu seras calmé, je serai là. » Il s'agit d'une solution qui convient mieux aux deux parties.
Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
Pourquoi fait-il ça ? Il arrive à l'âge où il prend conscience de son individualité, il sait qu'il ne pense pas toujours comme ses parents ou comme les autres adultes, il cherche à former sa propre personnalité en vous montrant qu'il ne suit pas vos règles.
Si un enfant nous tient tête, s'il nous regarde avec ses yeux noirs sans bouger alors que ça fait trois fois qu'on lui demande de mettre ses chaussures, c'est que l'on a créé, inconsciemment, un rapport de force (voir aussi la vidéo sur le sujet).
Aider l'enfant à réguler son émotion
N'y voyons pas un caprice ou une forme de chantage. Il est normal que l'enfant ait besoin de l'adulte pour apprendre à accueillir et traverser son émotion (voir aussi la sécurité affective et la théorie de l'attachement).
Tentez de mettre des mots avec lui sur les raisons de ce « caprice », aidez-le à organiser sa pensée. Expliquez-lui la situation. Plus grand, aidez-le à verbaliser son mal-être. A partir de 5-6 ans, les « caprices » peuvent exprimer sa difficulté à trouver sa place.
À retenir. Il est tout à fait normal et sain qu'un tout-petit s'oppose vers 2 ans et jusqu'à l'âge d'environ 4 ans. Cette phase d'opposition lui permet entre autres de gagner en autonomie. Un enfant peut adopter des comportements d'opposition sans présenter un trouble de l'opposition avec provocation.
8 ans, l'âge des grands bouleversements
À 8 ans, les enfants passent un cap. Physiquement, psychologiquement, socialement, tout change, les enfants deviennent doucement des pré-ados. Tous les moments de transition dans la vie de nos chères têtes blondes entrainent des crises.
Rester calme. Faire de l'ignorance intentionnelle (ne pas lui accorder d'attention, ne pas le regarder, ne pas lui parler, bref, il fait sa crise sans spectateurs). Vous pourriez aussi opter pour l'amener dans un endroit calme pour qu'il fasse sa crise. Attendre qu'il soit redevenu calme avant d'aller le revoir.
Passez du temps en famille pour faire différentes activités.
Un silence empathique peut être réconfortant. Une caresse et un câlin sont aussi des façons de communiquer. Si votre enfant vit une frustration, montrez-lui que vous êtes à son écoute en utilisant des mots comme « Oh! », « Ah? » ou « Eh, bien! ».
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».