Montrez-lui que vous souhaitez vraiment améliorer la manière dont les choses fonctionnent dans l'entreprise, mais que vous n'avez pas été en mesure de travailler avec votre chef. Soyez aussi calme et professionnel que possible, même si vous êtes énervé. Concentrez-vous sur la productivité, pas sur les émotions.
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Le meilleur moyen de vous sortir de cette situation est de faire ressortir votre caractère un peu féroce en lui montrant qu'il aura beau vous proférer des menaces contre vous, vous n'avez pas peur de lui. Montrez lui tout l'apport que vous avez pour lui. Que vous n'êtes pas là contre lui mais pour lui.
Ignorer son chef.
"Cette option consiste à laisser dire son chef sans jamais lui répondre, tout en préparant ses munitions quand viendra le jour de l'entretien d'évaluation.
Le mauvais manager a tendance à imposer son autorité. Dénué de charisme, il va donc jouer sur d'autres leviers : décisions arbitraires, sanctions. Dans son équipe, mieux vaut adopter une posture de suiveur que de faire preuve de leadership. Autonomie et prise de responsabilité ne sont pas autorisées.
Mettez par écrit tous les détails des conversations que vous avez avec votre patron si vous croyez que son comportement pourrait être inapproprié. Faites-en part à votre patron à travers des mémos lui demandant si vous l'avez bien compris. N'oubliez pas de mentionner la date et l'heure de la conversation.
« Ne prenez pas personnellement ces agressions. Essayez de prendre du recul. Quand votre manager s'emporte, car il veut avoir raison, dites-lui que c'est le cas, de manière convaincante. Cela apaisera son stress.
Informer le salarié concerné des reproches auxquelles il fait l'objet. Faire comprendre au salarié ses responsabilités et les attentes de l'entreprise en ce qui concerne le travail qu'il doit fournir. Permettre au salarié incompétent de bénéficier des moyens pour corriger les éléments qu'on lui reproche.
"Il faut évoquer les choses objectivement, en utilisant d'abord des formules impersonnelles, puis en parlant de ses propres émotions", conseille le spécialiste. Par exemple : "Je me sens stressé·e ces derniers temps", au lieu d'incriminer directement son interlocuteur : "Votre façon de fonctionner me stress".
Identifier les causes du mal-être
En effet, les causes d'un mal-être au travail peuvent être très nombreuses : l'ambiance avec ses collègues, les relations avec son manager ou les clients de l'entreprise, la nature des tâches à accomplir, les horaires etc.
Ne cherchez pas à vous justifier
La règle d'or : ne jamais se justifier, au risque de donner le sentiment de chercher à se convaincre soi-même. «Contentez-vous de partager votre enthousiasme et résumez votre stratégie en trois points», conseille Sylvaine Pascual.
Remarque : il n'est pas nécessaire que les agissements se prolongent dans le temps. La jurisprudence a jugé que du fait d'abstentions comme le fait pour un employeur de ne pas dire bonjour ou encore de demander l'avis de tous sauf d'un salarié était constitutif de harcèlement moral.
Les techniques pour ignorer ses collègues tout en discrétion
La plus classique, la technique des écouteurs. Dès qu'on ne supporte plus d'entendre son collègue jacasser, on les enfile. Pour ceux qui ont du mal à écouter de la musique en travaillant, on opte pour des sons relaxants, sans parole ou du classique.
Pour quitter une entreprise en bons termes, le meilleur moyen est d'obtenir une rupture conventionnelle du contrat de travail. En d'autres termes, l'employeur et l'employé tombent d'accord pour mettre terme au contrat de travail. Il s'agit alors d'un licenciement à l'amiable.
Face à ses sautes d'humeur, tenez-vous-en aux faits
Difficile de rester calme lorsque votre chef déboule en furie dans votre bureau. Il faut pourtant respecter cette règle d'or : ne jamais répondre à l'agressivité par l'agressivité, afin d'éviter l'escalade de la violence.
Enfin, un appel au secours, preuves à l'appui, en direction de la hiérarchie reste un moyen efficace pour neutraliser un chefaillon. Attention cependant, un petit chef en cache parfois un autre. «Si l'entreprise ne fonctionne pas sur ce mode de la menace, le patron va réagir.