Une artériographie ou une angiographie est un examen radiologique des artères. Cet examen permet une analyse optimale de toutes les artères du corps entier. Les artères sont les vaisseaux qui apportent le sang oxygéné aux organes du corps.
La gazométrie artérielle est une analyse biologique qui consiste à prélever un échantillon de sang d'une artère périphérique afin d'évaluer la ventilation et l'équilibre acido-basique chez un patient. Cet examen de gazométrie artérielle permet donc d'avoir connaissance de l'état respiratoire d'une personne.
La ponction artérielle est un prélèvement de sang artériel à visée diagnostique. Elle permet essentiellement une analyse des gaz du sang artériel mais aussi le prélèvement de bilans sanguins chez des patients dont le capital veineux est très pauvre.
L'examen permet d'évaluer les échanges pulmonaires et de détecter notamment une modification anormale des concentrations d'oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang artériel allant vers les tissus. En effet, quand le sang passe à travers les poumons, il s'enrichit en oxygène et s'appauvrit en dioxyde de carbone.
Piquer l'artère jusqu'à la montée du sang rouge vif dans la seringue par pulsation. Ponctionner avec l'aiguille butterfly, robinet ouvert vers la seringue. Quand la seringue pré-héparinée est remplie d'au moins 1 mL, tourner le robinet et adapter les tubes de prélèvement.
Le sang artériel d'une personne saine affiche normalement : pH = 7,38 à 7,42 : on parle d'acidose si le pH est trop bas, d'alcalose s'il est trop élevé PaO2 > 90 mmHg (> 12 kPa) PaCO2 = 35 à 45 mmHg (4,8 – 5,8 kPa) : on parle d'hypercapnie en cas d'élévation, d'hypocapnie en cas de baisse.
Un gaz du sang pourra être demandé si la personne souffre de difficultés respiratoires telles qu'asthme, essoufflement, hypo ou hyper ventilation. Ce prélèvement pourra également être prescrit si le patient est sujet à une insuffisance cardiaque, rénale ou s'il souffre de troubles du sommeil.
La mesure des taux de CO2 total (parfois aussi appelé bicarbonates) accompagne celles du sodium, du potassium et des chlorures lorsqu'on suspecte un trouble électrolytique combiné avec un problème d'équilibre du pH du sang (équilibre acido-basique), incluant ceux causés par certains médicaments.
La pO2 (pression partielle d'oxygéne) doit être supérieure à 75 mm Hg (millimètres de mercure) . La pCO2 (pression partielle de gaz carbonique) doit être inférieure à 40 mm Hg . Le pH (acidité du sang) est de 7,40.
Depuis le 15 mai, conformément à la nouvelle réglementation européenne, un contrôle du taux d'hémoglobine est réalisé avant le prélèvement chez tout nouveau candidat au don de sang. Cet examen, réalisé sur une goutte de sang capillaire prélevé au doigt, permet d'avoir un résultat en une quinzaine de secondes.
La ponction veineuse permettant un prélèvement de sang est un acte quotidien indispensable pour rechercher une anomalie sanguine ; c'est aussi le premier temps du traitement d'urgence qu'est l'administration intra-veineuse d'un médicament. Ce geste ne souffre pas la médiocrité.
Le prélèvement veineux (également appelé prise de sang ou prélèvement sanguin) consiste à prélever un échantillon sanguin dans un tube à prélèvement à l'aide d'une aguille afin de l'analyser dans le cadre d'un examen biologique.
La ponction lombaire est essentiellement réalisée dans les services d'urgence pour diagnostiquer ou éliminer une méningite ou une hémorragie méningée, et dans les services de neurologie pour faire le bilan de maladies neurologiques.
Une artériographie ou une angiographie est un examen radiologique des artères.
Difficultés à respirer. Fatigue extrême à l'effort. Gonflement des pieds. Douleur dans l'épaule ou dans le bras.
Pour cela, le patient subit une coronarographie, un examen qui permet de visualiser les artères coronaires, d'identifier l'artère bouchée, et de réaliser une angioplastie afin de rétablir la circulation dans l'artère mise en cause.
1. Le dioxyde de carbone est éliminé par les poumons mais les autres déchets dont l'urée sont éliminés par les reins dans l'urine. 2. Le rein filtre le sang et en élimine les déchets.
La toxicité de l'oxygène, causée par un apport excessif ou inadéquat en oxygène, peut causer de graves lésions aux poumons et à d'autres organes. Des concentrations élevées d'oxygène administrées sur une longue période peuvent intensifier la formation de radicaux libres et occasionner des dommages aux poumons.
Il existe trois pistes pour réduire la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère : arrêter de brûler des combustibles fossiles ; capter le CO2 juste après la combustion pour l'empêcher de s'échapper dans l'air ; ou l'éliminer de l'atmosphère une fois qu'il s'y trouve.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
L'organe qui élimine le gaz carbonique (CO2) dans le sang est les poumons. Le sang riche en dioxyde de carbone (CO2) est transporté vers les poumons par les vaisseaux sanguins, où il est échangé contre de l'oxygène (O2) dans les alvéoles pulmonaires.
Pour le savoir, votre médecin peut vous prescrire une analyse des gaz du sang. Celle-ci vise à s'assurer que vous ne présentez pas de dysfonctionnement respiratoire ou métabolique.
Un cathéter artériel possède l'avantage d'afficher une pression artérielle de façon continue et précise. Il est également d'un grand secours pour effectuer des prélèvements itératifs pour bilans sanguins et gazométriques.
La gazométrie artérielle relève du rôle prescrit de l'infirmier, Art. R4311-7 du Code de la santé publique (Décret n° 2004-802 du 29 juillet 2004). Les pharmaciens biologistes sont également habilités à effectuer ce geste, sur prescription médicale.