Démontrez de l'empathie en verbalisant les émotions ressenties par la personne en crise : tu as peur, tu es fâché ; Répétez vos questions ou vos affirmations, au besoin, en utilisant chaque fois les mêmes mots ; Faites en sorte que votre proche sente que son espace vital n'est pas menacé.
Les personnes se trouvant dans un état psychotique ne sont généralement pas agressives. Elles sont beaucoup plus susceptibles de s'en prendre à elles-mêmes que de s'attaquer aux autres. Cependant, certains symptômes de la psychose (les illusions sensorielles et les hallucinations, p. ex.)
Elle est traitée grâce à une psychothérapie et un éventuel traitement médicamenteux (par exemple, dans le cas de la dépression)", souligne la spécialiste. La rechute, en matière de psychoses, est fréquente, mais il est souvent possible de mener une vie normale entre les épisodes, sans symptômes particuliers.
Quelque soit le contexte, essayez de protéger la confiance que la personne peut avoir en vous : méfiez-vous de vos propres émotions négatives potentielles (agacement, impatience, anxiété, ton de reproche…). Amenez les choses avec douceur, et n'insistez pas si elle refuse les informations que vous lui proposez.
Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées. Elle fait difficilement la différence entre ce qu'elle perçoit et ce qui est réel.
6) Quelques conseils généraux dans la communication
Concernant les convictions délirantes, il faut éviter de les contredire et de les approuver. Dire plutôt : « c'est ta vision des choses, pas la mienne, je ne comprends pas bien ce que tu dis là.» Le plus important est de maintenir la relation avec le malade.
Les symptômes psychotiques sont liés à un déséquilibre de la dopamine dans le cerveau. Il n'y a pas de cause unique. C'est l'association d'une vulnérabilité depuis la naissance à des facteurs de stress au cours de la vie qui peut aboutir à des symptômes psychotiques.
La psychose peut être associée à d'autres affections, dont les traumatismes crâniens, la consommation de drogues et plusieurs types de maladie mentale. Elle peut être un signe avant-coureur de la schizophrénie, une maladie mentale qui peut être débilitante si elle n'est pas traitée.
Il n'est pas nécessaire de parler pour être empathique. L'empathie passe d'abord par un regard authentique, la position corporelle et les gestes du clinicien pendant qu'il pose des questions, et surtout pendant qu'il écoute. Il faut éviter de prendre des notes, sauf après le départ du patient.
Même si les crimes commis par des schizophrènes sont souvent très violents et défrayent la chronique, le risque demeure faible ; il est néanmoins un peu augmenté par rapport à la population générale. Le taux d'homicide chez ces patients est de 0.5 % (contre 0.03 %dans l'ensemble de la population).
La décompensation psychique correspond à la phase de rupture de l'équilibre psychologique d'une personne.
Le traitement des symptômes psychotiques à proprement parler passe par la prise de médicaments neuroleptiques ou antipsychotiques. Ces traitements permettent de lutter contre la perte de contact avec la réalité et la désorganisation de pensée.
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
L' anxiété est une composante de la psychose confusionnelle inhibée, mais elle est secondaire à la difficulté de faire face à l'afflux d'informations. Le diagnostic différentiel avec la paraphrénie affective se fait sur : L'inadéquation des idées délirantes par rapport à l'intensité de l'humeur.
La psychose est une maladie mentale qui entraîne, par périodes, une incapacité à discerner le réel de l'irréel. Les psychoses se traduisent par des hallucinations et des délires (c'est-à-dire des propos irrationnels tenus sans que leur auteur soit en mesure de les critiquer ni d'en percevoir l'étrangeté).
En règle, un névrosé connaît ses troubles ; il est capable d'en faire l'inventaire et d'en demander des soins. À l'inverse, un psychotique ignore ses troubles qu'il vit comme faisant partie de sa nature ou de la réalité extérieure et il n'en demandera aucun soin.
Les troubles bipolaires, anciennement appelés psychose maniaco-dépressive, sont caractérisés par des variations de l'humeur disproportionnées dans leur durée et leur intensité. La gaieté devient euphorie exagérée, la tristesse s'exprime par une dépression profonde.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
Un trouble psychotique bref consiste en des idées délirantes, des hallucinations ou d'autres symptômes psychotiques pendant au moins 1 jour mais pendant < 1 mois, avec finalement retour au fonctionnement prémorbide. Le trouble psychotique bref est rare.
Parlez lentement et calmement, avec des mots simples, des phrases courtes, une consigne à la fois, en accompagnant vos paroles de gestes pour faciliter leur compréhension; Soyez patient et ne lui coupez pas la parole brusquement. Aidez votre proche à terminer ses phrases.
Si elle tient des propos délirants, ne pas la contredire, mais s'attacher à la rassurer. Et ensuite tenter de le convaincre de voir très rapidement un psychiatre, ou de se rendre dans un centre d'accueil de crise, à l'hôpital ou dans une clinique.