Pour pouvoir se libérer d'une mère toxique, il est essentiel de d'abord se sentir libre d'être qui on est en sa présence. Alors n'hésitez plus à exprimer vos besoins, vos désaccords et vos positions face à elle, quitte à la vexer ou la décevoir.
Ou des mères dévorantes, qui vivent au travers de leur enfant tout ce qu'elles-mêmes n'ont pas vécu… et le condamnent à refouler ses propres désirs pour combler les leurs. Amour absent, insuffisant ou, au contraire, envahissant, étouffant, l'amour déséquilibré d'une mère peut plomber une vie entière.
Autre piste de réflexion, votre colère peut également provenir d'une trop grande satisfaction de vos désirs. En effet, si votre mère a tenté de combler toutes vos envies, vous pouvez vous en sentir encore dépendante. Dans les deux cas, vous essayez de vous détacher d'une force maternelle étouffante.
Non, il n'est pas obligé d'aimer sa mère du point de vue du devoir, si celle-ci lui nuit et ne lui porte elle-même aucun amour. Mais de là à dire qu'on peut réellement ne ressentir strictement aucun amour pour sa mère, quel que soit son comportement, il est plus compliqué d'y répondre.
Ce qui caractérise une mère toxique, explique Anne Laure Buffet, c'est “son attitude, ses comportements, sa personnalité et le mode d'interaction qu'elle met en place avec son enfant." Au lieu de l'aider à grandir sereinement, elle “nuit à son développement cognitif et comportemental en l'empêchant d'être autonome et ...
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
De plus, une mère manipulatrice émotionnelle a tendance à être très critique, à être une menteuse, à sous-estimer les vertus des enfants et à maximiser les défauts en mettant toujours l'accent sur ce qui est mal fait, et en mettant en face l'absence possible (ou imaginée) de dévouement et d'amour.
Elles abandonnent leur bébé dans une cage d'escalier ou une poubelle, elles martyrisent, elles frappent, elles rabaissent, elles tuent parfois, elles laissent un père faire des choses ignobles à leurs enfants, elles sont méchantes gratuitement, elles sont vraiment indignes d'être mère.
Le temps a passé, votre mère a-t-elle des regrets ? Si votre mère vous rabaisse, c'est probablement qu'elle cherche à vous recoincer dans un temps où, petite, vous étiez vulnérable et dépendante d'elle. Un temps, aussi, où, forcément, vous deviez lever la tête pour la regarder. Un temps où elle vous paraissait immense.
Il y a différents profils, commela mère intrusive, celle qui est autoritaire, la défaillante, la jalouse, la dominante... Souvent, cela découle de leur propre histoire personnelle. Elles ont pu manquer d'amour maternel et ne peuvent pas donner ce qu'elles n'ont jamais reçu.
Quelles sont les éventuelles séquelles pour l'enfant? Un manque d'estime de soi. La mère ne lui donnant pas la sécurité affective dont il a besoin, il aura tendance à penser en grandissant qu'il n'est pas assez bien pour être aimé. Ces blessures peuvent être atténuées s'il peut créer un lien d'attachement avec le père.
Plusieurs facteurs sont ici en cause. Notre sensibilité en miroir en est un: si elle souffre, ça nous énerve parce que notre sensibilité à sa douleur nous fait souffrir. Si elle est heureuse sans nous, on se sent abandonnée, on sent qu'elle n'est plus la mère entièrement disponible sur laquelle on pouvait compter.
La clé pour ne plus laisser une mère intrusive prendre le contrôle de sa vie, c'est la confiance en soi. Ne plus douter, savoir ce qui bon pour soi et ce qui ne l'est pas, prendre le contrôle de sa vie, s'imposer en tant qu'adulte et ne plus accepter d'être toujours traitée comme son enfant.
Analysez la qualité de vos relations avec vos parents et demandez à des amis, à votre conjoint, ou à d'autres personnes de confiance ce qu'elles en pensent. Si elles disent toutes que vos parents sont trop dirigistes, admettez-le et prenez les mesures qui s'imposent pour couper le cordon.
Le seul moyen de se détacher d'une mère toxique est de reprendre le contrôle sur la relation. Ensuite, on est affectivement prêt à se détacher de cette relation délétère". On trouve alors la juste distance, celle qui convient pour avancer et non, celle qu'on s'est imposée pour fuir la souffrance.
Le manque de temps n'est pas la seule chose qui fait culpabiliser les parents. Le manque de patience (54%), mais aussi le stress (près d'un parent sur deux se déclare stressé, voire très stressé) sont en tête de liste.
Vous avez le sentiment que votre vie d'adulte aurait pu être nettement plus épanouissante si vous aviez eu des parents différents. Vous êtes particulièrement peiné. e lorsque vos parents critiquent vos choix, votre mode de vie. Leurs propos ont tendance à vous blesser profondément et de façon assez récurrente.
des vertiges, des maux de tête ou des palpitations liées à l'anxiété des tensions musculaires, voire des douleurs dorsales. des troubles alimentaires liés au stress (perte de poids importante, anorexie, boulimie, etc.) des douleurs gastriques (ulcères à l'estomac, troubles digestifs, etc)
L'éloignement familial se produit lorsqu'une personne se distancie intentionnellement d'un membre de sa famille en raison d'une relation négative, ou perçue comme telle. Selon des études, au moins 27 % des adultes vivent une situation d'éloignement familial causée par eux ou un autre membre de la famille.
Pour agacer et surtout déstabiliser sa belle-mère toxique, il faut garder son calme. Inspirer de manière profonde avant d'agir, et répondre par un silence. C'est la meilleure façon de contrer à sa façon de faire.
Pour guérir, l'enfant doit accepter la personnalité désordonnée de sa mère, sa colère contre elle et son chagrin. Finalement, il doit accepter ses parents avec compassion, qu'il les aime ou non.
Un comportement destructeur pour la fille
La mère jalouse peut également rabaisser systématiquement sa fille, l'empêcher de voir ses amis. Cette rivalité s'opère aussi dans les tenues vestimentaires, où "l'on ne sait plus qui est la mère et la fille", illustre Yves Morhain.