Pour contester un licenciement abusif, le salarié doit saisir le Conseil de prud'hommes. Il dispose d'un an pour agir en justice à compter de la notification du licenciement. Passé ce délai, aucune action ne pourra être entreprise par le salarié.
Le licenciement abusif : un licenciement injustifié, sans cause réelle et sérieuse. Un licenciement est abusif lorsque le motif du licenciement n'est pas valable. La validité du licenciement est appréciée avec la notion de cause réelle et sérieuse, développée par le juge.
Saisir le Conseil de Prud'hommes
S'il considère que son licenciement est injustifié, le salarié dispose d'un délai d'un an pour le contester devant le Conseil de prud'hommes. Le délai court à partir de la date de réception de la lettre de licenciement. Une phase de conciliation est alors obligatoire.
Lorsqu'il est jugé abusif par le Conseil de prud'hommes, le licenciement ouvre droit à réparation pour le salarié. La nature et le montant de cette réparation varient selon l'ancienneté du salarié et l'effectif de l'entreprise.
Le salarié peut-il contester le motif du licenciement ? Le salarié souhaitant contester le motif de son licenciement peut saisir le conseil de prud'hommes. Le juge peut condamner l'employeur à des sanctions pour licenciement injustifié ou annuler le licenciement.
Il s'agit donc désormais du délai de droit commun en matière de contestation de licenciement. Ce délai de 12 mois court à compter de la notification de la rupture du contrat de travail, soit la date de la lettre de licenciement. Ce nouveau délai a été intégré à l'article L. 1471-1 du Code du travail.
La durée du préavis est fixée à 2 mois. Des dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Les employés sont, par conséquent, ceux qui gagnent le plus souvent aux Prud'hommes. Les chiffres ne mentent pas, mais trompent. Cette proportion en faveur des employés ne veut pas dire que les employeurs ne « gagnent » que dans 25 % des cas. Bien au contraire.
Un licenciement qui ne reposerait pas sur une cause réelle et sérieuse satisfaisant les critères évoqués, sera jugé par le Conseil des prud'hommes comme abusif et entraînera des sanctions pour l'employeur pouvant prendre la forme d'indemnités à verser au salarié et/ou aux organismes ayant versé des indemnités de ...
Dans sa forme la plus simple, un licenciement abusif est une rupture de votre contrat de travail sans motif valable de la part de votre employeur. On peut également parler de licenciement abusif lorsque votre employeur a de bonnes raisons de prendre cette décision mais vous congédie sans suivre la bonne procédure.
Exemple. Marc est salarié depuis 15 ans au sein d'une entreprise de transport. Son entreprise a des soucis à cause de la conjoncture économique et doit le licencier économiquement. Il a reçu une lettre notifiant son licenciement en raison des circonstances économiques sans aucune référence à son éventuel reclassement.
– 5 mois de salaire en plus sur la tranche suivante, dans la limite de 20 mois de salaire. Les planchers des indemnités prud'homales seront les suivants : – 1 mois de salaire minimum en cas d'ancienneté égale à 1 an ; – 3 mois de salaire minimum à partir de 2 ans d'ancienneté.
La fin des « 6 mois de salaire minimum »
Les salariés ayant au moins 2 ans d'ancienneté et travaillant dans une entreprise d'au moins 11 salariés ne pourront plus, en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, tabler sur un minimum de 6 mois de salaire.
Ne vous précipitez pas ; le plus souvent, c'est le licenciement économique qui est le plus avantageux pour le salarié.
Si on prend en compte les différentes décisions de cour d'appel sur le territoire français depuis une dizaine d'années, vous pouvez estimer la possibilité d'obtenir entre 8000 € et 45000€ d'indemnisation du préjudice subi, suite à votre harcèlement moral. La ligne médiane se trouve aux alentours des 15000€ à 20000 €.
Avant d'envisager une action en justice, il convient d'analyser la situation qui vous oppose à votre employeur. Les motifs pouvant donner lieu à un litige prud'homal sont variés : licenciement abusif, non-respect du contrat de travail, discrimination, harcèlement moral ou sexuel, non-paiement des salaires, etc.
Pour évaluer vos chances de gagner aux Prud'hommes il faut d'abord évaluer si le motif du licenciement est légal compte tenu de la faute ou du grief qui vous est fait. Par exemple un licenciement pour faute grave qui fait suite à un simple retard est complètement disproportionné.
Quand est-ce que l'on peut saisir le Conseil de Prud'hommes ? Vous pouvez saisir le Conseil de Prud'hommes si vous avez un litige avec votre employeur. Par exemple, vous avez été licencié pour faute grave ou pour cause réelle et sérieuse et vous souhaitez contester ce licenciement que vous considérez comme injustifié.
Vous pouvez être licencié pour inaptitude dans l'un des cas suivants : Vous avez refusé l'emploi que votre employeur vous a proposé Votre employeur justifie de l'impossibilité de vous proposer un emploi. L'avis mentionne que votre maintien dans un emploi serait gravement préjudiciable pour votre santé
Le juge peut annuler le licenciement lorsque celui-ci est interdit par la loi (licenciement d'une salariée en congé de maternité par exemple) : dans ce cas, le licenciement est nul. Le juge peut décider que le motif du licenciement n'est pas valable , dans ce cas, le licenciement est sans cause réelle et sérieuse.
La liste des conseillers du salarié peut être consultée : dans chaque section d'inspection du travail, dans toutes les mairies du département, sur les sites internet de la préfecture et de la Dreets : Dreets : Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (ex-Direccte) .
Barème Macron : un dispositif visant à encadrer le montant des indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse. Le barème Macron est une grille utilisée pour déterminer les indemnités versées à un salarié lorsqu'un licenciement est jugé sans cause réelle et sérieuse et qu'il n'est pas réintégré.
Le Code du travail la prévoit aux articles L1234-9 et suivants. Elle correspond à une indemnité minimale qui est versée par l'employeur au salarié, à défaut de dispositions plus favorables de la convention collective, d'usages d'entreprise ou du contrat de travail du salarié.
C'est la partie perdante qui doit payer ces frais, sauf exceptions. Dans le procès administratif, les frais irrépétibles comprennent notamment les honoraires d'avocats, les frais de déplacement et d'hébergement pour les besoins du procès.