La Mesure Judiciaire d'Investigation Educative est ordonnée durant une phase d'information dans le cadre de l'Assistance Educative sur décision du Juge des Enfants. Elle est guidée par le principe de l'intérêt supérieur de l'enfant. Elle est réalisée dans un cadre contraint par décision judiciaire.
L'investigation se déroule dans le respect du principe du contradictoire au civil comme au pénal. Le recueil de renseignements socio-éducatifs est une enquête courte, sans intervention dans la famille, réalisée à la demande du parquet ou du juge des enfants par un éducateur de la DPJJ exerçant auprès du tribunal.
Une mesure judiciaire d'investigation éducative a pour but d'évaluer la personnalité d'un mineur en difficulté, sa situation familiale et sociale, ses conditions de vie et celles de ses parents. Elle comporte des entretiens avec le jeune et avec sa famille. Elle aboutit à un rapport remis au juge.
Elle est ordonnée par un magistrat et lui permet de s'informer de la situation d'un mineur pour lequel des mises en danger sont pressenties.
Le SIE met en œuvre la Mesure Judiciaire d'Investigation Éducative : une mesure utilisée par les magistrats pour prendre leurs décisions concernant les mineurs. Elle consiste à évaluer la situation et la personnalité d'un mineur en difficulté pour décider de la réponse (judiciaire ou éducative) la plus adaptée.
La MJAGBF est une mesure d'assistance éducative prononcée par le Juge des enfants lorsque les conditions d'existence des enfants sont compromises ou risquent de l'être. Cette mesure est confiée à l'UDAF du Jura et exercée par un délégué aux prestations familiales.
Le tribunal de police peut prononcer à l'encontre d'un mineur âgé d'au moins 13 ans une dispense de peine, une peine d'amende ou une peine complémentaire de l'article 131-16 du Code de procédure pénale (par exemple la suspension du permis de conduire ou l'interdiction de détenir un animal) [3].
Qu'est que c'est le placement à domicile ? Le placement à domicile est une mesure de placement avec hébergement au quotidien chez les parents et consiste à mobiliser les compétences parentales afin de construire un projet garantissant de meilleures conditions de vie pour l'enfant.
L'enquête sociale a pour but de recueillir des renseignements sur la situation de la famille et des renseignements sur les conditions dans lesquelles les enfants vivent et sont élevés. Si l'un des parents conteste les conclusions de l'enquête sociale, il peut demander une contre-enquête.
Les mesures de protection peuvent être de nature administrative ou judiciaire. Elles vont de la simple prévention à l'accueil d'urgence. La mesure est administrative dès lors que les parents sont en demande d'aide et collaborent avec les services sociaux.
La mesure éducative judiciaire vise la protection du mineur, son assistance, son éducation, son insertion et son accès aux soins. La mesure éducative judiciaire consiste en un accompagnement individualisé du mineur construit à partir d'une évaluation de sa situation personnelle, familiale, sanitaire et sociale.
La justice n'est donc saisie que lorsque le refus ou l'absence de coopération de ces derniers empêche l'évaluation de la situation et son évolution ou lorsque la gravité du danger auquel l'enfant est exposé nécessite une protection immédiate et impérieuse.
Les mesures d'AEMO Renforcées sont ordonnées par les Juges des Enfants et s'adressent à un ou plusieurs enfants en situation de danger. Ces mesures de protection maintiennent le mineur dans son milieu familial. Elles permettent de suivre l'enfant dans son développement et d'apporter aide et conseil à la famille.
Ce tiers est nécessairement une personne avec laquelle le mineur entretient des liens d'attachement et de confiance. Le TDC est donc une personne (membre de la famille ou non) à qui le juge des enfants confie l'accueil et l'éducation d'un enfant en danger.
Un rapport concernant la situation de l'enfant doit être transmis annuellement, ou tous les six mois pour les enfants de moins de deux ans, au juge des enfants. Ce rapport comprend notamment un bilan pédiatrique, psychique et social de l'enfant.
Définition du terme Mesure d'administration
Les mesures d'administration judiciaire sont des décisions de gestion administrative que prend un chef de juridiction, notamment quand après consultation de l'Assemblée générale des magistrats, il fixe la composition des chambres et les jours auxquels elles tiennent audience.
La visite à domicile peut se faire soit à l'improviste, soit après un avis de passage. Dans la plupart des cas, les visites à domicile ont lieu à l'improviste et à divers moments de la journée, ce qui est problématique pour beaucoup de personnes qui n'osent plus sortir tant que l'assistant social n'est pas passé.
L'ouverture d'une procédure judiciaire suite à un signalement débouche sur une audience par laquelle le juge des enfants peut ordonner une des conséquences listées ci-dessous : Un non-lieu à assistance éducative ; Une AEMO (assistance éducative en milieu ouvert) ; Une ordonnance de placement.
Il est possible de mettre en cause la responsabilité des professionnels missionnés par les juges, devant les tribunaux civils ou administratifs selon leur statut de personne de droit privé ou de personne de droit public, pour leur demander des dommages intérêts.
Lorsque l'on parle d'un enfant « placé », cela signifie que l'enfant en question ne vit plus dans son milieu familial mais est confié à une famille d'accueil ou à un établissement spécialisé, pour le protéger. Ce n'est pas pour autant que l'enfant n'a plus de lien de filiation avec ses parents biologiques.
En cas de nécessité de protection immédiate, le magistrat ordonne un placement provisoire dans une structure d'accueil d'urgence. Celui-ci est effectué par un intervenant travailleur médico-social sous la responsabilité du responsable de secteur d'ASE (Aide Sociale à l'Enfance).
La décision de placement peut être modifiée ou levée à tout moment par le magistrat qui l'a prononcée : soit de se propre initiative ; soit sur demande des parties ou du ministère public.
Un mineur n'a pas la majorité pénale, mais peut être responsable pénalement de ses actes à tout âge : la prison est possible à partir de 13 ans.
Les amendes sont des sanctions pénales et les mineurs de + de 16 ans (majorité pénale), sont redevables des amendes au même titre que les majeurs. Il n'y a aucune raison, dans le droit français, qu'ils puissent commettre des infractions en échappant à toutes sanctions.
À ce titre, il apparaît que la responsabilité de payer les amendes de votre enfant et de justifier de son comportement incombe aux services de l'État, de fait, du foyer. Nous ne pouvons que vous inviter à adresser une lettre recommandée à l'établissement qui encadre votre enfant pour qu'ils régularisent la situation.