Aussi, le fait de jouer à la balle avec votre enfant peut lui permettre de se détacher de vous en douceur. Quitter puis retrouver cette balle que vous lui lancerez permettra à votre enfant d'apprivoiser la distance sans inquiétude et de se familiariser avec cette notion de séparation.
- Confiez votre enfant à une personne qu'il aime beaucoup et qu'il connaît bien. Évitez, dans la précipitation, de faire appel à un étranger. Si la nounou ou la mamie peut venir habiter chez vous, c'est encore mieux. Sinon, parlez-lui de l'endroit où il va, montrez-lui des photos de la maison qui va l'accueillir.
Selon la pédopsychiatre et psychanalyste Myriam Szejer, c'est bien de ce côté-là qu'il faut se tourner : « La difficulté à déléguer dépend en partie de son lien avec sa propre mère. C'est pourquoi certaines mères ne confient leur enfant qu'à leur mère et d'autres, au contraire, ne le lui confieront jamais.
L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois. Lors de cette période, votre bébé est rassuré par votre présence. C'est pourquoi il peut réagir lorsqu'il est séparé de vous.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important. Bien que les bébés s'attachent aussi à d'autres adultes qui en prennent soin, les liens avec leurs parents sont les plus importants.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Ce comportement peut avoir plusieurs origines. La demande peut venir de l'enfant, qui recherche un sentiment de sécurité. Il va falloir respecter son rythme. Au départ, votre enfant va tolérer une durée de séparation plus ou moins importante, en fonction de son sentiment de sécurité intérieure.
On lui diagnostique alors cette pathologie grave, qui peut se développer à cause d'une infection contagieuse très répandue : l'herpès labial. Un baiser donné à un nouveau-né d'une personne atteinte par ce type d'herpès (HSV-1) peut alors déclencher la maladie qui entraîne des dommages importantes au cerveau et au foie.
Chez les tout-petits, c'est-à-dire avant 6 mois, l'enfant sera le plus souvent confié aux grands-parents. Même s'il s'agit de proches qu'il apprécie, avant 1 an, il est préférable que les séparations soient courtes. Les parents peuvent commencer par partir un week-end, puis une semaine, mais pas plus.
En général, l'âge le plus recommandé pour que l'enfant commence à aller à la crèche est entre les 18 et 24 mois. À partir de ses 1 an et demi, l'enfant a déjà une certaine autonomie : il marche, prononce ses premières phrases et n'a plus autant besoin du contact avec sa maman.
Pourquoi? Pour que votre bébé développe l'habileté de tendre la main et de toucher ce qu'il voit. Pour qu'il se familiarise avec le nom des différentes parties du visage. Le fait d'entendre les mots « oeil », « nez » ou « main » le prépare au moment, où dans un an ou deux, il commencera à prononcer ces mots.
L'enfant doit être le moins surpris possible. Évitez le plus possible les moments pendant lesquels vous avez bébé dans les bras et faites quelque chose d'autre en même temps. Il faut que vous lui fassiez perdre cette habitude et que vous diminuiez les minutes où vous le portez.
D'après cette étude, publiée par Frontiers of Psychology, les bébés pleurent dans les bras de certaines personnes car elles leur font peur. Et s'ils ont peur d'elles, c'est qu'ils les trouvent particulièrement laides.
Vers 4 mois, le bébé commence à rire.
À cette étape, les rires sont surtout provoqués par les stimulations qui lui viennent de ses sens, soit la vue, l'audition ou le toucher.
Le fœtus apprend les émotions
Le fœtus fait aussi son apprentissage émotionnel dans le ventre de sa maman. Ses émotions se calquent sur celles de sa mère. Si elle rit, il sera heureux, si elle pleure, il ressentira sa détresse. Il ne faut pas oublier qu'un fœtus est beaucoup plus sensible qu'il n'y parait.
Lorsque vous respectez les besoins de votre tout-petit et ne l'obligez pas à embrasser quelqu'un, votre enfant développe son sens de l'autonomie. Il apprend aussi la notion de respect de son corps. Il comprend ainsi qu'il a le droit d'accepter ou de refuser un bisou ou un câlin.
Bébé a besoin de ressentir un amour inconditionnel pour qu'il se développe de manière harmonieuse. Nous avons tous besoin d'amour inconditionnel, c'est à dire d'être aimés pour qui nous sommes. Et bébé bien plus que quiconque. Le sentiment de son existence se développe à partir de l'amour qu'il reçoit.
Il arrive même que certains bébés rient pendant leur sommeil. Tout comme le sourire aux anges du nouveau-né, ce rire intervient au cours des phases de sommeil paradoxal (ou sommeil agité), qui sont très importantes chez le petit enfant. Elles permettent une activité neuronale intense malgré un relâchement musculaire.
Le petit enfant ne peut avoir mal, ne peut être triste ou déprimé. Douleur physique et douleur psychique se confondent, suscitent des mouvements émotionnels contradictoires et posent de nombreuses questions théoriques et pratiques. Difficulté d'évaluation de la douleur du nourrisson : un bébé a-t-il mal ?
L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.
En pratique, cela se traduit par des pleurs, des cris, de l'agitation et/ou des trépignements dès que la mère s'éloigne de bébé, qu'elle le pose dans son berceau ou le laisse avec quelqu'un d'autre. Celui-ci essaie généralement de rappeler sa maman à lui et voit comme un abandon (définitif) l'éloignement de celle-ci.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.