L'esprit scientifique consiste pour Bachelard à dépasser les obstacles épistémologiques. L'esprit scientifique se heurte à des obstacles épistémologiques. Lors de sa formation, en effet, il doit lutter contre lui-même pour s'arracher à ses illusions et atteindre la connaissance.
de construire sa connaissance soi-même en mettant en lumière les obstacles et en favorisant la rupture avec les représentations déjà amoncelées par la vie quotidienne ; de distinguer le fait de l'opinion ou de la croyance ; de transférer des compétences transversales ; de développer des attitudes scientifiques.
C'est la capacité de formuler des interrogations pertinentes qui signe la marque du véritable esprit scientifique : « Toute connaissance est une réponse à une question. S'il n'y a eu de question, il ne peut y avoir de connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n'est donné.
Le savoir scientifique est construit. Il part de ce qui est donné par l'expérience (empirique) pour élaborer des savoirs scientifiques. Ces savoirs sont de nature abstraite (ce n'est pas la réalité mais une construction de celle-ci, donc différente par nature).
Les autres qualités d'un bon scientifique, vous les devinez certainement : la curiosité, la passion, l'intelligence, l'objectivité, l'esprit d'observation, la rigueur, l'inventivité, la persévérance, la débrouillardise, l'intégrité, ...
Les limites constructives sont relatives à l'impossibilité de construire un discours scientifique qui échappe à tout doute et qui repose sur des fondements sûrs. Les limites prédictives montrent l'impossibilité de prévoir certains phénomènes avec une précision arbitraire sur une échelle de temps indéterminée.
étudie peut, quant à lui, rester objectif ? Emerveillement et langage constitueraient deux obstacles épistémologiques majeurs de la connaissance objective, alors qu'Aristote fait du premier le point de départ de la philosophie, et du second (le logos) le moyen de connaitre !
La connaissance scientifique doit d'abord être empirique, émaner de phénomènes sensibles, se rapporter à une réalité tangible, objective et observable, être confirmée par répétition.
Un scientifique est une personne qui se consacre à l'étude de la science ou des sciences avec rigueur et des méthodes scientifiques.
Une connaissance scientifique est un savoir qui part du principe de l'analyse des faits réels et scientifiquement prouvés. Pour être reconnu en tant que connaissance scientifique, une information ou un savoir doit passer par des observations et expériences qui attesteront sa véracité.
Ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois et/ou vérifiés par les méthodes expérimentales.
L'obstacle épistémologique est un concept inventé par le philosophe Gaston Bachelard dans La Formation de l'esprit scientifique en 1938, désignant ce qui vient se placer entre le désir de connaître du scientifique et l'objet qu'il étudie.
Bachelard pense que la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible. La vérité scientifique n'est pas à chercher dans l'expérience ; c'est l'expérience qui doit être corrigée par l'abstraction des concepts. Mais ces obstacles épistémologiques ne sont pas de simples erreurs contingentes.
Pour Bachelard, autrement dit, le problème n'est pas que l'esprit préscientifique ne pense pas. Le problème est plutôt qu'il n'a pas d'avenir parce qu'il pense “mal”, parce qu'il traduit en connaissances des besoins d'ordre vital, utilitaire, libidinal, subjectif, et cetera [7]
Dans « l'esprit de système », l'« esprit » désigne en somme une volonté de tendre vers, voire de parvenir à ce qu'on nomme un système, c'est-à-dire un ensemble entièrement intégré sous l'autorité d'un principe ou d'un groupe cohérent de principes. C'est cette volonté ou ce désir qui sont avant tout en jeu.
L'objectif de la science est de décrire la nature, c'est-à-dire d'interpréter ce qui nous est donné par l'expérience, de proposer de nouveaux paradigmes, de nouveaux concepts en indiquant la multitude des voies possibles. Son rôle est également de permettre l'éclosion des talents.
savante. Personne ayant beaucoup de connaissances, érudit.
La science, en augmentant les connaissances dont l'homme dispose, accroît sans cesse sa maîtrise sur son environnement, lui permettant d'utiliser son imagination pour améliorer sa condition, pour faciliter son quotidien. »
Elle nous permet d'avoir une vie plus longue et en meilleure santé, de surveiller notre santé, de produire des médicaments pour guérir les maladies et de soulager maux et douleurs, elle nous aide au quotidien dans l'approvisionnement en eau potable pour nos besoins fondamentaux –dont notre alimentation, elle fournit de ...
La science et la recherche à l'ouvre pour vous. L'expertise scientifique nous aide à prendre des décisions en matière de normes, de politiques, de règlements et de programmes ayant trait à la santé.
Le scientifique croit dans des axiomes ou dans des hypothèses. Quand un scientifique émet une hypothèse et veut la démontrer afin de convaincre ses pairs, il croit à une hypothèse à laquelle d'autres scientifiques ne croient pas.
Sciences et techniques
Accéder à la science, selon Gaston Bachelard, ce serait accepter de contredire le passé, quand elle se fonde sur « l'expérience première ». La sphère des opinions et des convictions serait alors une barrière qui ne permet pas d'atteindre l'objectivité recherchée par les démarches scientifiques.
Le positivisme est un évolutionnisme par la science. Pour le positivisme, le progrès de l'humain est tel que toute chose peut être expliquée par les découvertes des 6 sciences fondamentales (chimie, physique, biologie, mathématique, astronomie, sociologie).
C'est Gaston Bachelard qui a insisté sur le caractère illusoire de l'« expérience première », en introduisant le concept d'« obstacle épistémologique » : « La première expérience ou, pour parler plus exactement, l'observation première est toujours un premier obstacle pour la culture scientifique.