Les tissus de soie sont principalement issus du cocon produit par la chenille (ver à soie) du bombyx du mûrier (Bombix mori) pour la soie de culture, et du ver à soie tussah (plusieurs espèces de chenilles du genre Antheraea) pour la soie sauvage. La soie aurait été découverte entre 2000 et 3000 avant notre ère.
La soie est une fibre naturelle et animale. Elle est issue de la sécrétion d'une chenille qui est souvent la chenille du Bombyx du mûrier. Le vers sécrète une bave et s'entoure de 800 à 1500 mètres de fil de soie en continu pour former son cocon et se transformer en papillon.
Le ver à soie, un pro du tissage
Le ver à soie est la chenille d'un papillon domestique, le Bombyx du mûrier, un insecte comestible traditionnellement consommé dans toute l'Asie. Ce lépidoptère (nom scientifique des papillons), issu de croisements et sélection par l'être humain, n'existe pas à l'état sauvage.
Quelle est la différence entre la soie et le satin? Très simple: la soie est une matière, et le satin est une façon de tisser. Vous pouvez donc trouver des satins de soie, de coton, de laine, polyester, nylon, … Comme vous trouverez des toiles, des satins, des twills ou des velours de soie.
Elle permet de protéger, de lisser et de transformer petit à petit la structure du cheveu. En d'autres termes, elle sert de film protecteur qui redonne force et brillance à la chevelure. La soie et la kératine vont travailler de pair sur vos cheveux si vous dormez avec un foulard en soie.
Histoire de la soie
On raconte en effet qu'une princesse chinoise aurait découvert la soie, 2700 ans avant JC, en faisant tomber dans sa tasse de thé un cocon de bombyx (le ver à soie, qui lui-même est la chenille d'un papillon) tombé d'un mûrier au-dessus d'elle.
La soie est une fibre naturelle obtenue à partir des cocons des vers à soie. Le tissu confectionné à partir de cette matière est naturellement doux et brillant.
Mais pas que ça ! La fibre de soie de mûrier est plus fine et longue, sa couleur naturelle est plus proche du blanc. Au toucher, la soie de mûrier est plus lisse et souple, très adaptée à la fabrication de textile d'habillement. En revanche, celle de la soie Tussah est plus robuste et sa couleur est plutôt marron.
Si le fil fond littéralement et dégage une forte fumée noire, il s'agit de synthétique. Le fil de soie produit une agréable odeur de cheveu en brûlant et une cendre fine. Vrai soie: brillance, lustre et qualité ! La trame de la soie doit être irrégulière si elle est naturelle.
Ils arrêtent de manger : « ils dorment ».
La soie est comme une seconde peau, elle contribue à la régulation thermique du corps en régulant sa chaleur. C'est la raison pour laquelle on peut porter de la soie en toute saison hiver comme eté. Aussi la soie est chaude et garde la chaleur sur le corps tout en laissant évacuer la chaleur en été.
Quand les chenilles deviennent assez grosses, deux glandes dites séricigènes se développent dans leur corps. Ces glandes produisent un fil de soie qui peut mesurer 1 km de longueur ! La chenille se sert son fil de soie pour s'accrocher à une branche et pour tisser un cocon.
Les tissus de soie sont principalement issus du cocon produit par la chenille (ver à soie) du bombyx du mûrier (Bombix mori) pour la soie de culture, et du ver à soie tussah (plusieurs espèces de chenilles du genre Antheraea) pour la soie sauvage. La soie aurait été découverte entre 2000 et 3000 avant notre ère.
Les pays asiatiques produisent environ 90% de la soie mondiale devant l'Ouzbékistan, le Brésil, le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande, le Vietnam et l'Iran.
Pour récupérer de la soie, il faut donc commencer par élever des Bombyx : on appelle cela la sériciculture. Lorsque la femelle Bombyx pond ses œufs (plusieurs centaines), ceux-ci sont placés dans une couveuse où ils sont maintenus au chaud. Lorsqu'un œuf éclot, le ver qui en sort fait quelques millimètres.
La soie de grade A est la meilleure qualité qui soit. Cette qualité de soie impose une sélection des cocons supérieurs qui se déroulent en un fil long et régulier. Pour le linge de lit en soie, cela signifie qu'il y a moins de bouts de fils. Le satin de soie est d'autant plus luxueux, doux et résistant.
Reconnaître un vrai foulard en soie
Le foulard de soie authentique présente toujours des irrégularités. C'est un produit naturel qui ne peut pas être parfaitement régulier. Il suffit donc d'examiner attentivement la trame du foulard. Si c'est un foulard synthétique la trame sera par parfaitement parfaite.
Privilégiez le lavage en machine sur un programme linge délicat à 30 degrés en utilisant une lessive spéciale soie. Veillez à ne pas ajouter d'adoucissant, car cela graisse et alourdit la matière. N'utilisez pas de détachant.
Le lavage de la soie se fait avec de l'eau tiède : l'eau chaude abîme les fibres ! Pour un lavage à la main, on évite de frotter (toujours pour prendre soin des fibres). On laisse plutôt tremper la soie dans l'eau savonneuse mais pas plus de 5 minutes.
Attention la soie en tissu naturelle ou sauvage est à laver à l'eau tiède voir froide idéalement a la main mais surtout ne jamais la laver à l'eau chaude car cela va trop l'abîmer et rétrécir la fibre de façon définitive et vous ne pourrez plus rien faire alors attention agissez avec précaution.
La soie peut être considérée comme un cheveu humain. Elle ne rétrécit pas comme le font les autres tissus.
Jusqu'en 1860, la sériciculture était répandue en France, en Italie, et dans le bassin méditerranéen, mais des épizooties ont décimé les populations de vers à soie et aujourd'hui plus de la moitié de la production de cocon est réalisée en Asie (Chine, Inde).
La route doit son nom à la marchandise la plus chère qui y transitait : la soie, dont les Chinois furent pendant longtemps les seuls à détenir le secret de fabrication. Cependant, cette appellation date du XIX e siècle, et elle est due au géographe allemand Ferdinand von Richthofen (1833-1905).