En France, depuis la stricte séparation de l'Eglise et de l'État en 1905, l'Eglise ne reçoit plus aucune subvention de l'État. Elle dépend uniquement des dons des fidèles. Les prêtres et les évêques reçoivent environ 950 euros par mois, dont une partie sert à payer le logement et même la nourriture.
En outre, les oeuvres sociales des Églises sont financées à hauteur d'environ 30 % par les pouvoirs publics. Ces sommes ne sont pas considérées comme des subventions, mais comme la contrepartie de l'absence de l'État dans ce domaine et de sa neutralité.
En France, l'Église catholique ne reçoit pas de subvention de l'État ou des collectivités locales (à l'exception des diocèses dits « concordataires » de Strasbourg et Metz). Encore moins du Vatican ! Les ressources des diocèses proviennent de la générosité des fidèles.
L'Église catholique en France est financée très majoritairement par les dons des fidèles (à l'exception du patrimoine immobilier pour une large part – mais il s'agit d'une question complexe).
En France, l'Église catholique ne reçoit pas de subvention de l'État ou des collectivités locales (à l'exception des diocèses dits « concordataires » de Strasbourg et Metz). Les ressources des diocèses proviennent donc essentiellement de la générosité des fidèles.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
A retenir: La commune peut prendre en charge les dépenses de chauffage de l'église, afin notamment de garantir la conservation du bâtiment et la sécurité publique.
« La plupart des églises catholiques, la moitié des temples protestants, le tiers des synagogues appartiennent aujourd'hui à l'Etat. » Il n'en est pas de même pour les lieux de culte construits après le vote de la loi : ils doivent être financés et entretenus sans que l'Etat ne leur vienne en aide.
Au cours des messes ordinaires, un panier est transmis de main en main pour accueillir un don. Ces fonds, ainsi que l'argent versé pour un enterrement ou un mariage, sont remis à la Fabrique. Ils servent à l'entretien de l'église, au chauffage, à l'achat de livres de messe, etc.
La quête, geste liturgique et acte de partage
L'argent collecté à cette occasion permet de faire face aux charges de fonctionnement d'une paroisse : chauffage, éclairage, entretien et réparation des bâtiments, fleurissement de l'église, documentation, etc.
Les institutions religieuses sont exemptes du paiement de la taxe foncière générale. Cette exemption remonte au début de la colonie. Dans la première partie, la présente étude retrace l'évolution de l'exemption au fil des modifications législatives.
Les églises sont, juridiquement des associations cultuelles, pour simplifier, des associations loi de 1901 à but exclusivement religieux. En tant qu'associations à but non-lucratif, elles ne sont pas soumises à l'impôt.
Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Il oublie que l'État français subventionne massivement les établissements privés religieux. L'enseignement privé a reçu 8 milliards d'euros d'argent public en 2022. Oui, on a tendance à croire que ces écoles religieuses s'autofinancent avec les frais d'inscription que doivent payer les familles, mais pas du tout.
Les religions sont soutenues par l'État. 7La deuxième catégorie de types de financement, de loin la plus importante, comprend les États qui prennent en charge la totalité ou une partie du financement des cultes ou mettent à disposition des confessions religieuses les services de l'administration fiscale.
Le patrimoine de l'Eglise dans le monde est estimé à 2.000 milliards d'euros, en prenant en compte les universités, les écoles, les hôpitaux… Plus qu'un trésor de l'Eglise, il faut parler de plusieurs trésors, qui sont gérés de manière souvent autonome, et il est vrai peu claire.
L'Assemblée des Évêques propose le montant des offrandes suivantes : Pour une messe, l'offrande s'élève actuellement à 18 euros. Pour une neuvaine (célébration de 9 messes consécutives pendant 9 jours), l'offrande est de 180 euros.
Les prêtres diocésains et les évêques en activité perçoivent tous un traitement (et non un salaire, puisqu'il n'y a pas de contrat de travail) d'environ 500 € versés par le diocèse et financés essentiellement par le « denier de l'Église » – le don annuel que font les catholiques pour participer au financement de la vie ...
Oui, comme chaque citoyen ayant un revenu (même s'il ne s'agit pas de salaires), les prêtres sont soumis à l'impôt sur le revenu. Par contre, rares sont les prêtres qui paient au final l'impôt sur le revenu en raison de la faiblesse des revenus déclarés.
En France, l'État et surtout les collectivités locales contribuent de différentes manières à subventionner les religions. Les premiers aménagements ont été introduits par la loi de 1905 elle-même. Ce texte précise que les édifices existants "qui (...)
L'État, les départements et les communes sont autorisés à prendre en charge les dépenses d'entretien et de conservation des édifices du culte dont ils sont demeurés ou devenus propriétaires lors de la séparation des Églises et de l'État en 1905 177 ( * ) .
Oui. En fait, la hauteur des églises impose des murs de soutènement assez épais qui les rendent thermiquement isolants.
Le ministère chargé de la Culture finance tous les travaux d'entretien, de réparation et de restauration dans la limite des dispositions de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l'État. Ces édifices sont affectés au culte catholique.
Au 1er janvier 2023, la Conférence des évêques de France augmente de 2,5 % le traitement des prêtres, et passe à un salaire minimum de 1 009 € net. Comment les prêtres organisent-ils leur vie matérielle avec cette somme d'argent ?