Dans un contexte d'inflation encore élevée (4 %) et de conflit au Proche-Orient qui fait craindre un nouveau choc pétrolier, les tarifs restent donc assez hauts et les opérations à prix coûtant des enseignes de grande distribution ne font guère baisser les prix.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Pourquoi l'Etat ne baisse-t-il pas les taxes sur l'essence ? Les taxes représentent plus de 60 % de la composition d'un litre de carburant. Pour l'Etat, c'est une grosse manne financière. "Chacun prend sa part", déclare Elisabeth Borne au moment où le litre frôle les 2 € le litre y compris dans les supermarchés.
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
Il s'agit en fait du prix du pétrole raffiné sur le marché nord-européen. S'il est habituellement lié assez directement à celui du baril de pétrole brut, il peut connaître des évolutions décorrélées. Et c'est ce qu'il se passe en ce moment : «Le prix du baril est relativement stable depuis environ neuf mois.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Tout d'abord, parce que le prix du baril de Brent ne cesse lui aussi d'augmenter. Concrètement, il s'agit du cours du pétrole brut, fixé dans le cas du Brent par la bourse de Londres.
Après une forte hausse en 2022, en 2023 les tarifs ont évolué en dents de scie avec des hausses et des baisses. Mais en 2024, il ne faut pas s'attendre une chute du prix. Le contexte géopolitique et l'économie mondiale pèsent grandement sur le secteur, ce qui impacte lourdement le pouvoir d'achat.
L'ÉCO & YOU - Pourquoi le prix de l'essence baisse-t-il ? Le gazole et le Sans-Plomb 95 sont au-dessous d'1,80 euro le litre. Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023.
Sauf nouveau choc, le ralentissement de l'inflation devrait se poursuivre en 2024, pour atteindre 2,6% en juin prochain sur un an. Une baisse généralisée des prix n'est en revanche pas d'actualité.
Malte est parmi les pays qui imposent le plus fortement les carburants. 56 % (essence) et 54 % (diesel) du prix final payé par le consommateur est prélevé par l'Etat ; ce qui ne l'empêche pas d'afficher des prix à la pompe parmi les plus bas de toute l'Union.
Concrètement, les recettes de TVA sont affectées au budget général du pays, sans financer un secteur plus qu'un autre. Pour la TICPE, quatrième recette de l'État chaque année, la part affectée au final à l'État n'est que de 60 %. Le reste va aux Départements et aux Régions.
Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur. Les taxes spécifiques auxquelles sont soumis les carburants. Ces taxes varient d'un pays à l'autre, ce qui explique les écarts de prix. En France, les taxes comptent approximativement pour 60 % des prix de l'essence et du gazole à la pompe.
Autrement dit, à partir de 2035, les constructeurs et les distributeurs automobiles ne pourront plus vendre de voitures neuves à moteur thermique. Cela signe donc la fin des motorisations essence et même des hybrides tant plébiscités.
Sur un an, le tarif du SP-98 a reculé de 2,1%, tout comme celui du SP-95 (- 2,1%) et de l'E10 (- 1,9%). Le gazole progresse, lui, de 0,5%. Pour rappel, depuis le 1er mars 2023 et jusqu'à la fin de l'année, les prix du gazole et de l'essence sont plafonnés à 1,99 euro dans les stations du groupe TotalEnergies.
Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg (au 22 juin) est en baisse avec une moyenne de 82,0 $/b en 2023 et 85 $/b en 2024 (Fig.
Actuellement, le prix moyen de l'essence en France est de 2,1165 euros pour le gasoil et 1.967 euro le sans-plomb. En Espagne, le prix moyen est désormais de 1.782 euro le gasoil et de 1.784 euro le sans-plomb.
Le diesel est en sursis, mais il reste un choix pertinent en 2024, car il convient encore aux besoins de nombreux automobilistes, notamment aux gros rouleurs. En effet, un véhicule diesel s'adresse avant tout à ceux qui ont l'habitude de réaliser de longs trajets et qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an.
En général, pour s'acheter un litre d'essence en Espagne le prix est de 1.61 €. Ce tarif étant une moyenne, il peut baisser jusqu'à 1.48 € et s'élever jusqu'à 1.9 € selon les endroits. Ce tarif pour 1 litre d'essence est moins cher que le prix constaté en France (de 13%).
C'est une constante depuis ce début d'année 2024 : les prix à la pompe ne cessent d'augmenter. C'est en tout cas ce qu'indique le point de situation partagé ce lundi 5 février par le ministère de la Transition écologique.
Bonne nouvelle ! Après avoir frôlé dangereusement la barre des 2 euros le litre d'essence au mois de septembre 2023, le prix du carburant a enfin fini par se stabiliser. Autour de 1,76 euros pour le gazole, et 1,79 euros pour SP 95 E10 en ce début d'année 2024, selon les chiffres officiels du gouvernement.
Les prix des carburants grimpent en flèche depuis le début du mois de juillet: +8,4% pour le gazole et +6% pour l'essence. Des hausses principalement liées à la remontée des cours du pétrole brut.
Désormais, le litre du super et gasoil coûte respectivement 840 et 828 FCFA, soit une augmentation respectivement de 110 et 108 FCFA.
Les prix élevés de l'or noir, la poursuite de la hausse des taux et de la solidité du dollar commencent à peser sur la demande mondiale pétrolière. Les cours du pétrole poursuivaient leur baisse ce jeudi, après avoir lourdement chuté la veille, de près de 6% pour le Brent et de 5% pour le WTI.
Production, forte demande, raffinage… Plusieurs facteurs contribuent à tirer les prix à la pompe vers le haut. La demande de pétrole pourrait atteindre un record mondial en 2023, selon l'Agence internationale de l'énergie.