Cacambo est racheté par Candide, et le petit groupe retrouve au hasard de la traversée le frère de Cunégonde et Pangloss, devenus tous deux galériens. Les derniers diamants de l'Eldorado libèrent les deux malheureux, et tous repartent vers la Turquie pour délivrer Cunégonde.
Une fin heureuse
Or, le genre du conte a certaines règles à laquelle cette conclusion fait aboutir. Candide est un héros qui a surmonté toutes les épreuves énumérés par Pangloss. Surtout, il a atteint l'objet ultime de sa quête : l'amour de Cunégonde. En outre, le conte se termine par une dénouement heureux.
Candide rencontre les rois déchus qui incarnent le malheur à ceux qui avait tous les privilèges sur terre, mais qui ont tout perdu. Il arrive à la conclusion que ce ne sont pas les garants du bonheur puisqu'on peut tout perdre. Candide rencontre le derviche, il va répondre aux questions de métaphysique de Pangloss.
« Il faut cultiver notre jardin », dit Candide à Pangloss à la fin du célèbre conte philosophique Candide ou l'Optimiste ; Voltaire précise que le jardin d'Eden n'a pas été créé pour que l'homme trouve le repos mais pour qu'il y travaille, qu'il exerce son talent.
En effet, Candide a tué (ou croit avoir tué) trois hommes : le « juif Issachar », le Grand Inquisiteur et le jeune Baron, frère de Cunégonde. Lorsque Candide retrouve Cunégonde à Lisbonne, elle est la propriété d'un banquier israélite qui l'a achetée pour en faire sa maîtresse.
Pangloss, à son tour, raconte qu'il a survécu à sa pendaison lors de l'autodafé grâce aux soins d'un chirurgien portugais.
Le but de Voltaire, en écrivant Candide ou l'Optimisme, est de lutter contre le mal. S'il est impossible d'agir contre les catastrophes naturelles ( raz de marée et tremblement de terre à Lisbonne ), nombre de maux qui accablent les hommes peuvent être supprimés.
Les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était fils de la sœur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par ...
Chaque rencontre est une étape dans le parcours initiatique de Candide, qui évolue et construit petit à petit sa propre philosophie de vie. Voltaire nous montre en même temps le personnage de Pangloss, qui reste figé dans les préceptes de la philosophie optimiste.
Dans ce cas "Il faut cultiver notre jardin" signifierait cultiver son propre savoir-faire et se mettre à exercer ses talents afin de faire fructifier au maximum ce que la vie nous a donné, de donner un sens à notre vie et d'atteindre la liberté spirituelle.
Pangloss : c'est le précepteur de Candide. Il est comique, et Voltaire se sert de ce personnage pour ridiculiser la science et surtout la théorie de Leibnitz, philosophe, en disant « Tout est aux mieux dans le meilleur des mondes ». Phrase répétée : "tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles".
Voltaire : « le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice et le besoin » (in Candide, Voltaire). Travailler évite à l'homme de s'ennuyer ou de sombrer dans le vice. Cela lui permet également de subvenir à ses besoins. Le travail est donc utile à l'homme, même s'il est parfois difficile ou pénible.
A la fin du conte, Candide décide d'écarter le frère de Cunégonde. En effet, le jeune baron de Thunder-Ten-Tronck refuse obstinément que Candide épouse Cunégonde, parce qu'il n'est pas assez noble pour elle.
Il y aurait dans l'optimisme un certain aveuglement, un désir borné de ne pas se focaliser sur le côté sombre de la réalité. Dans son conte, Voltaire joue d'ailleurs malicieusement à mettre sur le chemin de Candide tous les malheurs du monde, comme autant de preuves de l'inanité de sa posture philosophique.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Il va donc écrire un conte philosophique, c'est-à-dire construire un récit pour démontrer la vanité de cette théorie et pour dénoncer tous les travers de son époque : la violence et la cruauté des hommes, leur intolérance et leur fanatisme.
la morale : le conte philosophique étant un apologue, les récits aboutissent à une leçon qui montre souvent le danger de l'ignorance, de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
candide adj. Qui manifeste une grande ingénuité allant jusqu'à la crédulité.
Chapitre 3
Candide participe à une bataille Bulgares/Abares, les morts sont nombreux. Il marche jusqu'en Hollande où il est mal accueilli par un protestant et sa femme. Il rencontre Jacques, un anabaptiste qui lui apporte son aide.
Après sa désertion Candide rencontre un homme nommé Pangloss et qui était son précepteur, et un le meilleur philosophe de l'Allemagne. Ce dernier lui annonce la mise a sac du château et la mort de Cunégonde, ceci va complètement bouleverser Candide.
Sainte Cunégonde, épouse d'un empereur germanique au XIe siècle, fit vœu de chasteté. Si Candide est le fils de la tante de Cunégonde (la sœur du baron), alors Candide et Cunégonde sont cousins germains (quel que soit le père de Candide) ; Voltaire ne mentionne jamais cela… Pangloss : litt.