De manière générale, le subjonctif présent se forme sur le radical de l'indicatif présent auquel il faut ajouter les terminaisons suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent. Par exemple, pour le verbe aimer : que j'aime, que tu aimes, qu'il/elle/on aime, que nous aimions, que vous aimiez, qu'ils/elles/eux aiment.
Le subjonctif présent se forme sur deux radicaux (qui peuvent être identiques) : pour les deux premières personnes du pluriel, ce radical est atone et est le même qu'au présent de l'indicatif ; pour les autres personnes, il est tonique et c'est celui de la troisième personne du pluriel au présent de l'indicatif.
Le subjonctif présent (ou le présent du subjonctif) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation.
Pour former le subjonctif présent, on utilise le plus souvent le radical du présent de l'indicatif et on ajoute toujours les terminaisons : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent. Ex. : (que) je chante, (que) tu finisses, (qu')elle parte, (que) nous criions, (que) vous appeliez, (qu')ils courent.
Il existe quatre temps du subjonctif : présent, passé, imparfait et plus-que-parfait.
Les temps du subjonctif employés couramment sont le subjonctif présent et le subjonctif passé. Il existe aussi un subjonctif imparfait et un subjonctif plus-que-parfait mais nous ne détaillerons pas ces temps ici car ils sont rarement utilisés. On les trouve surtout dans les textes littéraires classiques.
Le subjonctif passé est formé de l'auxiliaire avoir ou être au subjonctif présent et du participe passé du verbe à conjuguer.
Le subjonctif passé se forme avec l'auxiliaire avoir ou être au subjonctif présent, suivi du participe passé du verbe. Ex. : que j'aie chanté. Le subjonctif plus-que-parfait se forme avec l'auxiliaire avoir ou être au subjonctif imparfait ; suivi du participe passé du verbe. Ex. : que j'eusse chanté.
Les subordonnées circonstancielles introduites par "que" obéissent aux mêmes règles : indicatif si le fait est considéré dans sa réalité, subjonctif si le fait est une simple possibilité ou mis en doute, conditionnel si le fait dépend d'une condition - exprimée ou non.
Espérer que employé à la forme affirmative est normalement suivi de l'indicatif, ou du conditionnel si la subordonnée exprime une hypothèse ou une éventualité : J'espère qu'il viendra. J'espérais qu'il allait venir. J'espère qu'elle nous appuiera en cas de refus.
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Formation. Pour construire le subjonctif, on utilise le radical de la 3e personne du pluriel (ILS/ELLES) du présent de l'indicatif, puis on ajoute à ce radical les terminaisons -E, -ES, -E, -IONS, -IEZ, -ENT.
☞ Si au subjonctif présent, la plupart des verbes sont réguliers, il y a 10 verbes irréguliers à connaître : aller, avoir, être, faire, falloir*, pleuvoir*, pouvoir, savoir, valoir et vouloir.
En général, le subjonctif présent se forme du radical du verbe + les terminaisons du présent de l'indicatif -e, -es, -e, -ent et celles de l'imparfait -ions, -iez.
Le subjonctif imparfait est formé à partir du radical du passé simple de l'indicatif et des terminaisons en : -sse, -sses, -^t, -sions, -siez, -sent. Ex. : Que je parlasse, que tu rendisses, qu'il envoyât, que nous fussions, que vous vinssiez, qu'ils eussent.
Les modes personnels : l'indicatif, le conditionnel, le subjonctif et l'impératif. Les modes impersonnels : l'infinitif, les participes passés et présent, et le gérondif. Il s'agit de modes impersonnels, car ces verbes ne possèdent pas de conjugaison permettant de distinguer les personnes.
Participe passé désigne le temps du verbe que l'on utilise pour la formation des temps composés, aux modes actif et passif. Exemple : Dans la phrase "je suis allé faire une randonnée en montagne", allé est le participe passé du verbe aller.
L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit. Il décrit une action passée, qui a un début et une fin clairement identifiable.
Par exemple, pour le verbe boire, au présent de l'indicatif, on a NOUS BUVONS. c) Finalement, tu mets les terminaisons qui sont : e, es, e, ions, iez, ent. Donc, on dira : Il faut que je boive, que tu boives, qu'il boive, qu'elle boive, qu'on boive, que nous buvions, que vous buviez, qu'ils boivent, qu'elles boivent.
Comment se forme le plus-que-parfait ? Le plus-que-parfait se forme avec l'auxiliaire être ou avoir conjugué à l'imparfait suivi du participe passé du verbe conjugué : j'étais parti, j'avais gagné, etc.
Le subjonctif futur permettrait donc de mettre le subjonctif présent en cohérence avec son sens grammatical, d'éviter à coup sûr une ambigüité possible, et, au besoin, lorsque ce dernier indique un présent, de s'épargner une formulation peu élégante.