Traitement. Il n'existe pas de traitement spécifique permettant de traiter une hépatite aiguë pour améliorer les chances de guérison. L'efficacité des produits dits hépatoprotecteurs (protégeant le foie) n'est pas démontrée.
"Lorsque l'infection aiguë ne guérit pas, l'évolution se fait vers l'hépatite B chronique, définie par la persistance du virus dans l'organisme plus de six mois", constate le médecin. L'hépatite B chronique survient dans 2 à 10 % des cas et nécessite un suivi au long cours et parfois un traitement.
Comment savoir si je suis guéri(e) d'une hépatite B aiguë ? Une fois que votre médecin, en se basant sur les résultats de votre prise de sang, aura confirmé que vous avez éliminé le virus et développé des anticorps (HBsAb+), vous resterez protégé(e) contre toute infection future par le virus de l'hépatite B.
L'hépatite A est une inflammation du foie dont l'évolution peut être bénigne ou grave. Le virus de l'hépatite A (VHA) se transmet par ingestion d'eau ou d'aliments contaminés ou par contact direct avec une personne infectée.
Si l'alcool est à l'origine de la maladie, il doit être supprimé. En cas de syndrome métabolique, "des mesures hygiéno-diététiques doivent être prises - régime alimentaire adapté, activité physique". Par ces mesures non médicamenteuses, le foie peut retrouver un aspect normal en quelques semaines.
Pains, biscottes, céréales, pâtes, riz, légumes secs, pommes de terre : ils doivent représenter presque la moitié de l'apport énergétique de la journée. Pour une bonne digestion, évitez le pain trop frais, Fruits et légumes : pour un apport suffisant en vitamine C, consommez une crudité à chaque repas.
Phytothérapie. Plusieurs plantes occidentales et chinoises peuvent s'avérer utiles en cas d'hépatite virale aiguë ou chronique : armoise capillaire ou yin chen (Artemisia capillaris) ; chardon-Marie (Silybum marianum) ; schisandra (Schisandra sinensis) ; pissenlit (Taraxacum officinale) ; réglisse (Glycyrrhiza glabra).
L'hépatite C est plus grave que l'hépatite A et beaucoup plus grave que l'hépatite B. L'hépatite A se transmet par contact avec une personne qui ne s'est pas lavé les mains après avoir été à la toilette, ou par de la nourriture ou de l'eau contaminée. Elle n'entraîne pas d'infection ou de lésion hépatique à long terme.
Le virus de l'hépatite A se transmet essentiellement en consommant de l'eau souillée ou des aliments contaminés par des matières fécales. Il est présent dans le sang et les selles des personnes infectées. Il peut être véhiculé par les mains ou des aliments contaminés.
L'hépatite B est une infection virale qui s'attaque au foie et peut entraîner aussi bien une affection aiguë que chronique.
L'hépatite A est une maladie infectieuse aigüe du foie provoquée par un virus (VHA). Elle se transmet principalement par voie féco-orale ou alimentaire. Elle se distingue aussi de l'hépatite B ou C par le fait qu'elle ne devient jamais chronique.
Transmission. Le virus de l'hépatite B se transmet par tous les liquides et sécrétions biologiques, le plus souvent par le sang et par contact sexuel. L'hépatite B est considérée comme une maladie infectieuse extrêmement contagieuse : le virus de l'hépatite B est 50 à 100 fois plus infectieux que celui du SIDA.
La plupart des hépatites B (90%) guérissent spontanément en quelques semaines après une phase aiguë, mais les 10% restant, ce qui représente quand même 280 000 personnes, la conserveront toute leur vie.
Le premier enjeu est de protéger sa famille et son entourage proche en cas d'hépatite B. Il existe un vaccin contre l'hépatite B qui est efficace et bien toléré contrairement à sa réputation. Il permet de prévenir l'infection dans presque 100 % des cas. Il faut donc inciter son entourage à se faire dépister.
Consommer l'équivalent d'un à deux grammes par jour de vitamine C contribuerait ainsi à réduire l'inflammation et les lésions des cellules du foie. Par ailleurs, les fruits rouges (myrtilles, cassis, fraise...) et les légumes crucifères (chou, cresson, choux de Bruxelles, brocoli, chou-fleur...)
On estime à 3,2 millions le nombre d'adolescents et d'enfants atteints d'une infection chronique par le virus de l'hépatite C. L'OMS estime qu'en 2019, environ 290 000 personnes sont mortes d'une hépatite C, le plus souvent des suites d'une cirrhose ou d'un carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie).
Il n'existe pas de traitement permettant une guérison de l'hépatite B. S'il n'existe pas de traitement spécifique, certains médicaments sont prescrits afin de ralentir la progression de la maladie en maintenant le virus à un niveau bas et en évitant les lésions du foie.
Il n'y a pas de traitement spécifique de l'hépatite B aiguë (celle qui suit la contamination). Le patient doit se reposer, manger des aliments peu gras et éviter toute consommation d'alcool ou de médicaments qui pourraient se révéler toxiques pour un foie déjà fragilisé par le virus de l'hépatite B.
Une fois le virus dans l'organisme, les symptômes ressentis sont très similaires à ceux d'une grippe, c'est-à-dire, fatigue, fièvre, maux de tête, perte d'appétit, jaunisse, urine foncée, selles pâles, diarrhée… Un certain pourcentage des personnes infectées par le virus de l'hépatite B ne ressent aucun symptôme.
Les fruits rouges, comme le cassis, la myrtille ou la fraise, sont particulièrement riches en vitamine C. "Ils seraient bénéfiques pour améliorer la santé du foie et agir contre l'oxydation des cellules, notamment celles du foie", indique le Professeur.
Les personnes ayant de graves nausées et des vomissements sont à risque de déshydratation, de déséquilibre des électrolytes, de ralentissement du métabolisme et de perte de poids.