D'abord il s'agit de prendre conscience de son état émotionnel, de le ressentir et de l'accepter. Ce travail de conscience de soi et d'écoute de l'intérieur est la première étape nécessaire à l'identification de ses besoins non satisfaits et à la démarche de changement.
Prenez le temps d'identifier tous ces aspects relatifs à vos blocages : prenez quelques minutes de méditation ou de réflexion, une ou deux fois dans votre semaine. Vous pouvez aussi pratiquer la respiration profonde, qui est idéale pour se recentrer sur vous-même.
Se sentir bloqué dans sa vie, ça arrive à tout le monde tous les jours. En fait, cela veut dire que nous sommes à un carrefour de notre vie. D'un côté, il y a le connu qui nous ennuie, dont on n'a plus rien à apprendre et de l'autre, il y a l'inconnu et cela peut faire peur.
Les symptômes courants des blocages émotionnels sont des schémas inutiles ou négatifs, le sentiment d'être coincé au même endroit, une dépression constante, des tergiversations fréquentes sur le même problème ou thème et une consommation accrue d'alcool et de nourriture.
L'écriture comme purge émotionnelle
Après la diète alimentaire, vient le moment de nettoyer son esprit. Baptisé le PEE 12, l'exercice invite à coucher sur papier (pas sur un ordinateur) toutes nos pensées, tout ce qui nous tracasse, sans réfléchir, se relire, ni se corriger, pendant douze minutes.
La colère (Nu) est associée au Foie. La joie (Xi) est associée au Coeur. La tristesse (You) est associée au Poumon. Les soucis (Si) sont associés à la Rate/Pancréas.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
S'isoler dans sa voiture ou aux toilettes, s'enfermer à double tour dans son bureau pour pleurer ou crier ne suffit pas toujours à canaliser son émotion. «Pour mettre sa tristesse à distance, on peut essayer de s'adresser à elle comme à une personne extérieure, préconise Christel Petitcollin.
Pour faire face à nos émotions perturbatrices, nous pouvons avoir recours à plusieurs moyens : l'exercice physique, la relaxation, le yoga, la méditation zen... Bref, les outils ne manquent pas ! Mais, nous avons souvent besoin de réagir sur le coup d'une émotion.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
Inspirez et expirez assez rapidement — une respiration par seconde. Répétez 25 à 50 fois, puis inspirez profondément et retenez votre souffle pendant quelques instants avant d'expirer. Respirez normalement pendant quelques instants et lorsque vous êtes prêt, répétez toute la séquence 3 à 5 fois.
Mieux prendre conscience de ses émotions
Le simple fait de prendre conscience de sa colère, lorsqu'elle est présente, est fondamental. La méditation, l'écriture, ou la thérapie peuvent aider à mettre des mots sur les émotions et à prendre conscience de ce que l'on ressent.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
L'hypocondrie est une anxiété excessive par rapport à la santé. La personne hypocondriaque peut passer sa vie à s'inquiéter pour des maladies imaginaires. Quels sont les symptômes de ce trouble ?
Chez l'être humain, la peur peut se manifester par des tremblements, une hausse de la fréquence cardiaque, un écarquillement des yeux et une perturbation du rythme respiratoire. Ces différentes manifestations sont essentiellement dues à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur.
Développez votre vigilance. Pour freiner vos pensées négatives, vous devez prendre conscience du moment précis où elles se mettent en marche. Pour y arriver, on observe ses pensées afin de repérer les scénarios et les discours intérieurs improductifs, négatifs ou essentiellement centrés sur l'ego.