Une consultation avec un psychologue ou un psychiatre spécialisé dans les psychotraumatismes est donc recommandée. Plusieurs méthodes peuvent être employées : la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la désensibilisation par mouvements oculaires (EMDR) ou l'hypnose donnent de bons résultats.
Il est recommandé d'être suivi par un professionnel de santé, particulièrement un psychiatre ou psychothérapeute afin de vous accompagner dans le processus de soins de votre stress post-traumatique. Il pourra en particulier vous propose une thérapie cognitive et comportementale (TCC), ainsi qu'une thérapie EMDR.
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Notre système nerveux évalue continuellement les risques et la sécurité dans l'environnement, et il surveille s'il y a un danger ou une menace. Lorsqu'un de nos cinq sens détecte une menace grave, les circuits de la défense du cerveau sont activés, et une série de molécules chimiques liées au stress sont libérées.
Les bons gestes à retenir
Conseiller fermement au blessé de ne faire aucun mouvement, en particulier de la tête. Faire alerter les secours d'urgence. Surveiller la victime de manière continue. Pratiquer les gestes qui s'imposent et signaler toute aggravation aux secours.
Elle peut éprouver des sentiments accablants de détresse, de peur et d'impuissance. Les événements traumatisants qui surviennent pendant l'enfance peuvent modifier le fonctionnement du cerveau et du corps. Les traumatismes peuvent affecter les émotions, la mémoire, la pensée, la perception de soi et les relations.
L'amnésie peut ne pas apparaître immédiatement après un événement traumatique ou stressant. Elle peut prendre des heures, des jours, voire plus avant d'apparaître. Peu après la perte de mémoire, certaines personnes semblent confuses. Certaines sont très angoissées.
Et elles peuvent apparaître bien plus tard : avec des flashbacks, un ressenti des mêmes douleurs, insécurités, angoisses… Si vous avez des reviviscences, vous souffrez peut-être d'un état de stress post-traumatique. Ce sont des indices concrets d'une mémoire « piégée »…
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Pour le mental, l'angoisse, le stress ou la culpabilité sont de vrais empêcheurs de tourner en rond. Pour les vaincre, on peut s'adonner à la méditation ou à la sophrologie, qui permettent de canaliser les pensées et de se détendre physiquement et mentalement.
L'épuisement émotionnel est un état de surcharge face à l'effort. On ne parle pas uniquement d'excès professionnels, mais aussi de la charge d'assumer des conflits, des responsabilités ou des stimuli de type émotionnels ou cognitifs. L'épuisement émotionnel n'arrive pas du jour au lendemain.
Comment traite-t-on un TSPT? Le TSPT peut être traité par la pharmacothérapie, notamment pour pallier une dépression, des troubles du sommeil ou de l'anxiété, et par la psychothérapie. Par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est recommandée pour le traitement d'un TSPT.
La paroxétine (Déroxat, Divarius et génériques) et la sertraline (Zoloft et génériques) sont les seules molécules ayant une indication officielle dans le traitement du stress post-traumatique. En cas d'échec, un autre antidépresseur peut être prescrit par le psychiatre.
Le traitement est avant tout psychothérapeutique, mais une médication peut également être prescrite pour soulager de certains symptômes du trauma, de la dépression, de l'anxiété, etc. La prise de médicament peut également aider à stabiliser la personne pour pouvoir travailler en thérapie.
La victime se retrouve contrainte par une pression physique, par de la menace ou de la surprise, à subir cet attouchement sur des zones dites sexuelles telles que la poitrine, les fesses ou les organes génitaux. Même si ces actes sont de plus en plus dénoncés, les violences sexuelles ne se stoppent pas pour autant.
Une enquête démontre qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre un choc psychique et l'apparition d'une tumeur. Une femme qui développe un cancer peu de temps après avoir perdu son mari ou un enfant, beaucoup de gens y voient un lien de cause à effet.