Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
Se distraire est une bonne manière d'échapper à la douleur et écouter de la musique ou jouer aux jeux vidéo pourraient vous faciliter la tâche. Faire l'amour libère des endorphines qui agissent comme des antidouleurs.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Trois familles d'antidouleurs sont disponibles sans ordonnance : Les dérivés du paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan…) Les dérives de l'acide acétylsalicylique (Aspirine, Aspégic…) Les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (Advil, Nurofène, Voltarène…)
Quelle que soit la cause de la douleur, avec le temps, elle provoque diverses réactions psychologiques : anxiété, insomnie, fatigue, tension nerveuse, repli sur soi, démoralisation, dépression, parfois désintérêt sexuel, etc.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
L'asymbolie à la douleur (dite aussi analgognosie ou apractognosie algique) est un trouble neurologique qui se caractérise par le fait que les patients qui en sont atteints ne ressentent plus la douleur comme pénible.
Les femmes, dans une phase du cycle caractérisée par un taux bas de progestérone et élevé d'œstrogènes, ont un seuil à la douleur comparable aux hommes.
Elle se caractérise par la perte du sens de la douleur sous toutes ses formes et sur tout le corps, avec conservation des autres sensations tactiles.
Les causes et explications de l'insensibilité
Les personnes plutôt insensibles sont généralement des personnes qui ont fait l'expérience de grandes souffrances émotionnelles lors d'une extrême vulnérabilité ou si la douleur a dépassé certaines limites en eux.
Adjectif 1
(Médecine) Douloureux, qui ressent de la douleur. Si le patient est algique, le médecin doit chercher la cause de la douleur.
Nos gènes, notre environnement et nos habitudes sont impliqués dans notre ressenti de la douleur. La prise en compte de ces paramètres permettrait de personnaliser les traitements. Il n'existe pas de gène de la douleur, mais la génétique des douloureux, elle, est une réalité!
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Les douleurs excessives sont liées à des cellules nerveuses du corps qui sont devenues trop sensibles. Ces cellules réagissent trop facilement à la stimulation. On parle d'une hypersensibilité nerveuse. Celle-ci est un phénomène physique, ce n'est pas “dans votre tête”.
La douleur est une expérience humaine difficile, aux conséquences souvent importantes sur le psychisme et sur les capacités relationnelles de la personne. Lorsqu'elle est intense et prolongée ou lorsqu'elle survient précocement, ses conséquences sont durables, tant sur la personnalité que sur les fonctions de contact.
La douleur chronique peut être le résultat d'une blessure; d'une intervention chirurgicale ayant pu causer une lésion nerveuse; d'une affection de la colonne vertébrale; d'une lésion des nerfs à la suite d'une infection; ou d'autres causes.
Le tramadol provoque fréquemment des troubles digestifs, comme les nausées et la constipation, des vertiges, la bouche sèche, une somnolence. La revue Prescrire soulignait le risque de troubles du rythme cardiaque et d'hypoglycémie, particulièrement dangereuse chez les personnes âgées.
Le Curcuma (Curcuma longa) est l'une des plantes ayant les meilleures propriétés anti-inflammatoires. En effet, les curcumines qui la composent sont des molécules largement utilisées dans la médecine Ayurvédique Indienne, pour leurs propriétés dans le processus d'inflammation(1).
Le méthocarbamol est un relaxant musculaire qui réduit les spasmes musculaires. L'ibuprofène est un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui atténue la douleur et l'inflammation. Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux.
1. Se dit de quelqu'un qui n'a pas de fièvre. 2. Se dit d'une maladie, d'un syndrome qui se manifeste sans fièvre.
hyperalgique adj. Relatif à la sensibilité douloureuse.
Adjectif. Relatif à la fièvre, fébrile.