Les symptômes sont principalement des adénopathies (inflammations des ganglions lymphatiques), un gonflement indolore des ganglions au cou, aux aisselles ou à l'aine, des signes respiratoires ou abdominaux par compression d'adénopathies profondes des sueurs nocturnes, de la fièvre ainsi qu'une perte de poids plus ...
Les lymphomes sont des tumeurs malignes du système lymphatique. Ils regroupent un ensemble de prolifération tumorales provenant de lymphocytes B ou T à différents stades. Ils sont responsables du développement de tumeurs au niveau des organes lymphatiques (ganglions, rate, thymus, amygdales…)
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
Est-ce que le lymphome est visible sur les prises de sang ? Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
La lymphe est un liquide légèrement jaunâtre qui circule dans des vaisseaux particuliers dits « vaisseaux lymphatiques ». Elle nait au niveau des tissus à partir des du plasma et des globules blancs qui filtrent des capillaires (les plus petits vaisseaux sanguins).
Le système lymphatique se compose à la fois d'un réseau de vaisseaux lymphatiques - qui naissent dans les différents tissus du corps avec des nœuds lymphatiques appelés ganglions - et d'organes comme la rate, le thymus et les amygdales.
Le lymphœdème peut se manifester dans les jambes après le traitement de différents types de cancers comme le lymphome et le mélanome, de même que les cancers de l'utérus, de la prostate, de la vulve et de l'ovaire.
Le signe de Stemmer est un signe diagnostique fiable permettant d'identifier un œdème lymphatique. Essayez de soulever un pli de peau (par exemple, au niveau de l'articulation de votre orteil). Si c'est difficile, voire impossible, on parle d'un « signe de Stemmer positif ». Ceci est un signe de lymphœdème.
Certains ganglions peuvent être gonflés mais pas douloureux. Dans les cas avancés, le patient peut se plaindre de difficultés à respirer, d'une toux persistante ou de douleurs dans la poitrine, mais aussi de maux de ventre, de mal de dos ou de démangeaisons.
Quand évoquer un diagnostic de lymphome ? La présentation clinique classique est celle d'une d'adénopathie, avec ou sans signes cliniques d'altération de l'état général (sueurs nocturnes, un prurit, une fièvre, un amaigrissement).
Si des cellules cancéreuses sont présentes en grand nombre, les ganglions lymphatiques gonflent et on peut les sentir à la palpation. Si les ganglions au niveau du cou, des aisselles, de l'aine, de l'arrière des coudes, du genou... augmentent de volume et deviennent palpables, il faut consulter son médecin.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Si les démangeaisons ont déjà été évoquées comme symptôme possible d'un lymphome de Hodgkin, le cas de Jade Baldwin montre toutefois qu'un patient qui souffre de démangeaisons, notamment au niveau des jambes, peut être atteint de ce cancer, et ce même si ses ganglions présentent une taille normale.
► Les ganglions cancéreux ne sont généralement pas douloureux. ► Une échographie permet de préciser la nature du ganglion. ► Une biopsie peut être effectuée si une tumeur est suspectée.
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
Le diagnostic est conforté par l'analyse de sang qui retrouve dans le cas des maladies de Hodgkin une augmentation des globules blancs, une anémie normochrome (sans carence en fer dans le sang) et parfois une vitesse de sédimentation augmentée.
Les biomarqueurs sanguins
La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses. Leur présence est simplement un indice pour le diagnostic, car elle peut également signer des pathologies non malignes.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.