Dont le citalopram (Celexa®, Seropram®), la fluoxétine (Prozac®), la fluvoxamine (Luvox®, Floxyfral®), la paroxétine (Paxil®, Deroxat®, Divarius®) et la sertraline (Zoloft®). Il s'agit généralement du premier choix de traitement pour la dépression grave.
Éléments de prise en charge thérapeutique et suivi
Les antidépresseurs suivants peuvent être utilisés quel que soit le terme : pour les ISRS : fluoxétine, sertraline, paroxétine, citalopram, escitalopram ; ■ pour les ISRSN : venlafaxine ; ■ pour les imipraminiques : clomipramine, amitriptyline, imipramine.
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Dans les études à court terme (8 semaines), la vortioxétine est plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes dépressifs mesurés par la note totale à l'échelle MADRS. Elle est également efficace dans une étude à long terme (52 semaines) comme traitement de prévention des rechutes et récurrences dépressives.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Ce type de médicament ne crée aucune dépendance, contrairement aux anxiolytiques. Parmi les antidépresseurs les plus connus et les plus efficaces, on retrouve notamment la Paroxetine, la Vortioxetine, l'Amitriptyline, l'Escitalopram ou encore l'Agomélatine.
5 molécules s'avéraient plus efficaces que la moyenne des 21 antidépresseurs (OR 1,19 – 1,96) : en tête la vortioxetine (BRINTELLIX), puis l'escitalopram, la mirtazapine, l'amitriptyline, l'agomélatine, la paroxetine et la venlafaxine.
Ainsi, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ont des effets moins gênants que les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO), les antidépresseurs tricycliques (ou imipraminiques) ou les inhibiteurs de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNA).
Quand les antidépresseurs sont inefficaces, d'autres traitements sont possibles. La dépression est une maladie qui se soigne. Les patients doivent le savoir, car leur état pathologique ne leur permet de voir le monde qu'en noir. Mais dans 20 % à 30 % des cas, cette dépression résiste aux antidépresseurs.
La kétamine est déjà reconnue pour ses effets antidépresseurs, extrêmement rapides, ce qui peut constituer un avantage non négligeable en regard des antidépresseurs « classiques ».
Quand le quotidien s'enlise, que les objectifs deviennent flous et que l'on manque d'entrain, comment retrouver l'envie d'avancer ? En se fixant des objectifs qui nous enthousiasment. Et pour cela, il faut commencer par savoir vraiment ce qui nous motive, au plus profond de nous.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Lorsqu'elle est récurrente et d'intensité modérée ou sévère, la dépression peut devenir une maladie grave. Elle peut entraîner une grande souffrance et altérer la vie professionnelle, scolaire et familiale de la personne touchée. Dans le pire des cas, la dépression peut conduire au suicide.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
"L'apathie désigne une difficulté à se mobiliser pour des activités, causée par un manque d'intérêt émotionnel, et non d'une cause physique", explique Dina Karoubi-Pecon, psychanalyste et psychothérapeute. Concrètement, les patients sont indifférents à tout, aux émotions et aux désirs, et n'ont envie de rien.
Le surmenage, la solitude, des événements difficiles ou traumatisants (problèmes financiers ou professionnels) peuvent favoriser une dépression. Souvent, son apparition suit la perte d'une personne, lors d'un deuil, d'une séparation, du départ d'un enfant du domicile des parents, par exemple.
La prise d'un antidépresseur courant en dose unique peut modifier les connexions du cerveau en quelques heures seulement. C'est ce que montre le scanner cérébral de sujets ayant absorbé sous forme de pilule un inhibiteur de recapture de la sérotonine.
Constipation, sécheresse de la bouche, anurie (prostate) pour les imipraminiques. Prise ou, plus rarement, perte de poids. Excitation. Baisse de la libido et difficultés érectiles (tous mais en particulier la paroxétine et les IRS)
Perte de mémoire à court et long terme, douleurs musculaires, nausée, sautes d'humeur, mal de tête récurrent. 67% des patients ont ressenti au moins un effet secondaire majeur, et jusqu'à 80% des troubles d'ordre sexuel liés aux médicaments. 100% des patients ont ressenti les effets secondaires.
On peut soigner la dépression en jouant sur deux registres complémentaires : les médicaments antidépresseurs et la psychothérapie. Face à une dépression légère ayant peu d'impact sur la vie quotidienne, un médecin généraliste recommande plutôt un soutien psychothérapeutique.
De plus, les antidépresseurs sont très efficaces pour soulager les symptômes de la dépression, ce ne sont pas pour autant des "pilules magiques". Il est souhaitable de suivre en parallèle une psychothérapie afin d'en soigner également les causes. L'efficacité des antidépresseurs ne fait aucun doute.
Le traitement médicamenteux de la dépression dite nerveuse inclut généralement un traitement de fond à base d'antidépresseurs (sur ordonnance uniquement). Ces médicaments mettent environ 10 à 15 jours avant d'en ressentir les premiers effets (parfois plus) et peuvent être associés à une psychothérapie.