Le sexisme à l'école prend souvent racine dès la maternelle et le primaire, à travers des pratiques jugées parfois "innocentes" comme le "chat fesse" ou le "jeu de la main", qui permet aux garçons d'engranger des points lorsqu'ils touchent la poitrine, les fesses ou le sexe de leurs petites camarades.
Encourager l'esprit critique des élèves
Il est essentiel de sensibiliser les élèves à l'égalité des sexes et au sexisme. Les écoles devraient favoriser un environnement dans lequel les élèves sont encouragés à évaluer de manière critique et à remettre en question les normes sociales et les stéréotypes.
Exemples de sexisme dans le langage et la communication : L'utilisation générique du genre masculin («il / lui» pour désigner une personne de sexe non précisé). La couverture d'une publication représentant uniquement des hommes. La désignation d'une femme par le terme masculin de sa profession.
- Rassurer en rappelant l'obligation de neutralité de l'école (montrer que les garçons ont autant à y gagner que les filles, qu'il ne s'agit pas de nier les différences mais bien de donner les mêmes droits à tous) et de respect des convictions des familles : expliquer les modalités de mise en œuvre.
disponibles montrent que les facteurs liés à l'origine sociale (situation socioprofessionnelle et formation scolaire des parents) sont les variables explicatives principales des inégalités scolaires.
Les inégalités dans l'éducation se forment selon deux logiques distinctes. Tout d'abord, les enfants d'origine sociale aisée ont des résultats scolaires plus élevés que leurs homologues moins favorisés. Deuxièmement, à résultats scolaires donnés, ils choisissent plus fréquemment des études plus longues.
sexisme n.m. Attitude discriminatoire fondée sur le sexe.
Le sexisme ordinaire au travail se définit comme l'ensemble des atti- tudes, propos et comportements fondés sur des stéréotypes de sexe, qui sont directement ou indirectement dirigés contre une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe et qui, bien qu'en apparence anodins, ont pour objet ou pour effet, ...
Le sexisme bienveillant est défini par ces mêmes chercheurs comme une attitude subjectivement positive, qui décrit les femmes comme des créatures pures, qui doivent être protégées et adorées par les hommes, et dont l'amour est nécessaire à ces derniers pour qu'ils se sentent complets.
L'outrage sexiste ou sexuel aggravé est un délit. : Acte interdit par la loi et puni d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement inférieure à 10 ans Il est puni d'une amende de 3750 €.
Le sexisme, c'est l'idée qu'un sexe est supérieur à l'autre. Dans notre société, les cibles du sexisme sont principalement les femmes. Le sexisme est très répandu dans l'espace public, dans les médias, à l'école, dans le sport et dans le monde professionnel.
Or, il désigne une attitude discriminatoire fondée sur le sexe et, qui plus est, assimilée à l'hostilité aux femmes.
En France, les filles et les garçons ont les mêmes droits : c'est la loi ! Pourtant, cette égalité n'est pas toujours respectée. La faute aux stéréotypes, ces idées toutes faites qui nous enferment dans des rôles. Par exemple : « les filles portent du rose » ou « les garçons aiment le foot ».
La discrimination a des conséquences graves pour la société : consolidation des préjugés, recul de l'état de droit, perte de confiance dans la justice, perte de crédibilité des institutions et des politiques publiques, légitimation de la violence au sein des organisations et du travail.
Le sexisme désigne une attitude de discrimination basée sur le sexe et qui nie le droit à la liberté et l'égalité des êtres humains. Synonymes : machisme, phallocentrisme, misandrie, misogynie.
– Les féministes en font « trop » : 70 % des hommes et 58 % des femmes le pensent. – Les féministes nient les différences entre les hommes et les femmes : 58 % des hommes et 49 % des femmes l'estiment. – Les féministes nuisent à l'image des femmes : 57 % des hommes et 42 % des femmes le pensent.
Le sexisme est le fait de penser que l'homme est supérieur à la femme. C'est une attitude discriminatoire qui considère que les droits d'égalité et à la liberté pour les deux sexes est impossible ; ainsi la personne sexiste va avoir tendance à rabaisser et dévaloriser l'autre sexe considéré comme plus faible.
Le sexisme dans le sport présente de nombreux aspects. Il s'agit de l'exclusion de certains sports, de la discrimination, de la violence sexuelle et d'autres comportements transgressifs, de la couverture médiatique, de l'accès aux postes de direction, de l'inégalité salariale, de financement,...
Les inégalités de genre désignent les déséquilibres entre hommes et femmes en matière de réalisation individuelle. Obstacle majeur au développement humain, elles sont mesurées depuis 2010 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) par l'Indice d'inégalités de genre (IIG).
Dans les grandes écoles, on compte 62 % d'enfants de classes aisées pour 12 % d'enfants d'ouvriers et 16 % de classes moyennes. Mais la sociologie de l'éducation souligne aussi d'autres types d'inégalités. L'article de Jean-Louis Auduc, par exemple, à l'entrée « territoires », opère une lecture géographique.
L'école doit faire face à des inégalités de niveau de vie et de diplôme des parents. Celles-ci sont elles-mêmes le fruit d'un système qui, sous couvert « d'élitisme républicain », a toujours été très inégalitaire.
De son point de vue, les inégalités sociales observées dans les parcours scolaires sont le résultat de la juxtaposition de stratégies divergentes, adoptées consciemment par les familles en fonction des informations dont elles disposent et de leur manière d'évaluer les avantages et les coûts d'une poursuite d'études.