Faire le halal sans imam est donc possible, tout musulman connaissant la tradition islamique pouvant s'en charger, avec l'accord du tuteur. Il n'est pas nécessaire de payer l'imam pour son mariage, celui-ci percevant un salaire de sa mosquée.
La cérémonie débute par les louanges envers Allah lors de la Khoutbah. Lorsque l'Imam récite la prière, femmes et hommes sont séparés. La cérémonie se poursuit par la lecture de quelques versets du Coran puis est mentionnée la dot dans le cadre des échanges de vœux entre la femme et son futur époux.
Là où les choses divergent, c'est que cet échange de consentement peut être effectué soit entre les deux époux directement, soit entre l'homme et le représentant de la femme (les imams et savants ne sont pas tous d'accord sur ce sujets).
Le mariage est un contrat civil qui doit être reconnu devant Dieu et devant les hommes. Le terme “Hlal” tel qu'il est utilisé aujourd'hui pour décrire le mariage religieux ne peut être valable dans la mesure où rien ne peut légalement le garantir.
Le mariage sans acte civil est haram.
Le mariage halal mobilise un imam devant qui le couple passe un « contrat ». Il n'ouvre aucun droit sur le plan juridique, mais pour les pratiquants, il est porteur d'un certain nombre d'engagements contractuels symboliques.
A partir du moment où le mariage en islam est contracté, c'est le mari qui se doit de prendre en charge son épouse. C'est pourquoi, lors du contrat de mariage, il lui est obligatoire de verser une dot « mahr » à sa future épouse. La dot peut être composée d'argent, de biens matériels etc.
Faire le halal sans imam est donc possible, tout musulman connaissant la tradition islamique pouvant s'en charger, avec l'accord du tuteur. Il n'est pas nécessaire de payer l'imam pour son mariage, celui-ci percevant un salaire de sa mosquée. Une donation est toutefois possible, selon les souhaits des mariés.
Le fatḥa (فتحة en arabe, littéralement « ouverture ») est un signe diacritique de l'écriture arabe indiquant la vocalisation brève [a] de la lettre qu'il modifie. Il est composé d'un trait placé au-dessus de la lettre.
Date du mariage en mairie
Si un mariage rapide en mairie est tout à fait possible, vous devez tout de même attendre la fin du délai des 10 jours de la publication des bans. Selon les mairies, ce délai peut être d'un mois. Vous avez ensuite l'année suivant l'expiration de ce délai pour organiser votre union.
Dans les pays musulmans, le mariage est organisé généralement le jeudi et le vendredi. Mais en France pour des questions pratiques, on préfère le faire le samedi et le dimanche. De cette manière, toute la famille peut se libérer pour participer aux festivités.
Le mariage peut être célébré à la mosquée, dans une mairie (mariage civil) ou au domicile de l'un des futurs mariés, ou de leurs parents ce qui est le cas le plus fréquent. Un imam ou prédicateur peut être invité pour venir faire un rappel lors de la cérémonie, mais ce n'est pas une obligation.
Selon le droit général catholique, l'âge minimal du mariage est de 14 ans pour les filles et de 16 ans pour les garçons.
Chadda : signe diacritique suscrit de l'alphabet arabe "ـّ", servant à faire l'économie d'une consonne géminée. C'est-à-dire quand deux consonnes identiques se suivent, on place la chadda au-dessus d'une des consonnes, tandis que l'autre n'est pas écrite.
Elles correspondent en français aux voyelles « A », « OU » et « I ». Ainsi, en arabe il n' y a que trois voyelles permettant d'articuler les lettres, au contraire du français qui comporte 6 voyelles (a, e, i, o, u, y).
Pour bien prononcer, vous devez faire 2 choses essentielles : Apprendre les règles de prononciation de chaque lettre et la liaison entre les mots. Ecouter les enregistrements audio / vidéo et répéter ensuite chaque son. Répéter les mots donnés avec le son que vous travaillez.
Pour ce qui est de l'organisation de la cérémonie du henné c'est à la charge de la famille de la jeune femme.
Dans le mariage traditionnel, c'est la famille de la mariée qui paie la robe de la mariée et ses accessoires ainsi que la coiffure, le maquillage, la tenue des enfants et demoiselles d'honneur, la décoration florale et les frais de la réception des invités de la mariée.
Le mahr (arabe : مهر) est le don, selon les prescriptions de l'islam, que l'époux doit faire à l'épouse. Ce don serait une forme d'appréciation et permettrait d'offrir certaines garanties à la femme.
INTERNATIONAL - Nul texte coranique n'interdit aux musulmans d'échanger un baiser. Le prophète Mohammed (QSSL) disait dans un hadith: "Nul d'entre vous ne prendra sa femme comme on prendrait une bête, et qu'il y ait entre vous un messager: le baiser". Nul texte coranique n'interdit aux musulmans d'échanger un baiser.
La cérémonie religieuse se déroule à la mosquée ou au domicile des parents de la future mariée.
En se mariant jeune, le couple est beaucoup plus sain d'un point de vue psychologique. En effet, les fantômes des relations passées n'affecteront pas la relation. Les jeunes construisent ensemble leur passé, leur présent et leur futur. Cela permettra que le lien qui unit le couple soit unique.
Autrefois, la dot d'une femme était une affaire de famille ; elle était payée par son époux et sa famille. Le « prix de la mariée » n'était pas négocié : le marié et sa famille décidaient généralement du montant et des modalités de paiement au profit de la famille de la mariée.
Les témoins du mariage musulman
L'homme n'a pas besoin de témoin. Le témoin de la mariée est le père de celle-ci. Si le père est décédé, c'est le frère de la mariée - ou son oncle si elle n'a pas de frère - qui jouera le rôle de témoin.