Smith distingue le « prix naturel d'une marchandise » qui est égal à la somme de « ce qu'il faut pour payer (…) les salaires du travail, le fermage de la terre, et les profits du capital utilisé » et le prix de marché, déterminé par la loi de l'offre et la demande.
La thèse de Smith est que la répartition du produit dépend principalement de deux éléments : la richesse du pays et le rythme d'accumulation du capital. Tout accroissement de la richesse augmente la rente de la terre. Une accumulation rapide du capital diminue le taux de profit et augmente le taux des salaires.
- Pour Smith, le salaire est le résultat d'un rapport de force inégale entre l'ouvrier et le propriétaire du capital dont il dépend pour lui verser son salaire ; - Le niveau des salaires dépend du « fonds des salaires » , c'est à dire des capitaux dont dispose les employeurs pour payer leurs salariés.
Les limites de la théorie des avantages absolus
Cette théorie ne permet pas de comprendre pourquoi un pays qui serait plus efficace dans la production de tous les biens aurait tout de même intérêt à entretenir des relations commerciales avec ses pays voisins.
Dans son sens d'analyse économique des politiques publiques, l'économie politique naît dès Adam Smith avec son ouvrage La Richesse des Nations (1776), dans lequel il développe implicitement le concept de biens publics, biens pour lesquels l'intervention de l'État s'avère nécessaire.
Selon Adam Smith, il existe un état primitif et rude qui précède l'accumulation du capital, dans lequel le produit du travail appartient tout entier à l'ouvrier. Dans cet état, les rapports d'échange sont naturellement réglés par les rapports de quantités de travail incorporées à la production des marchandises.
Adam Smith (1723-1790) a souvent été considéré comme le véritable "père de l'économie politique", car la Richesse des nations représente le socle commun à partir duquel les auteurs classiques vont forger leurs propres conceptions.
Il développe des théories économiques sur la division du travail, le marché, la monnaie, la nature de la richesse, le « prix des marchandises en travail », les salaires, les profits et l'accumulation du capital. Il examine différents systèmes d'économie politique, en particulier le mercantilisme et la physiocratie.
Dans son livre « La richesse des nations », il pose le travail comme étant la principale richesse des nations et réduit l'or et la monnaie à des instruments d'échange plutôt qu'à des valeurs de richesse. La valeur d'un bien dépend donc du temps de travail qui a été nécessaire pour le produire.
Or, si Adam Smith, philosophe écossais du XVIIIe siècle, considéré comme le "père du capitalisme", croyait aux lois naturelles de l'économie et à l'inclination des hommes au commerce, le capitalisme ne résulte pas d'un concept, mais bien d'un processus historique, amorcé avec la découverte de l'Amérique, la ...
Avec «La Richesse des nations», à laquelle tous les penseurs font référence depuis deux siècles, Adam Smith fonde l'école libérale classique. Les théoriciens du libéralisme économique, Thomas Robert Malthus, David Ricardo ou John Stuart Mill, reprennent le texte, le commentent et le complètent.
Économiste écossais (Kirkcaldy 1723-Édimbourg 1790). Auteur de l'ouvrage fondateur de l'économie politique moderne, au xviiie s., Adam Smith est le maître à penser de l'« école classique », dont les principes reposent sur le libéralisme.
Selon lui, un Français seul est donc riche à partir de 3.673 euros par mois, net d'impôts. Pour un couple sans enfant, c'est 5.511 euros par mois. Pour une famille avec deux enfants, cela monte à 7.700 euros par mois. Selon cette définition, 4,5 millions de Français sont donc riches, soit 7,1% de la population.
Le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées et mesure la richesse d'un pays, c'est-à-dire la quantité de biens et de services produits dans un pays en une année. Le PIB permet de mesurer la croissance économique c'est-à-dire la hausse du PIB en volume sur une longue période.
La principale cause de la richesse des nations, selon Smith, est l'accroissement de la productivité du travail engendré par la division du travail.
Pour Smith, pour Ricardo et pour Marx, les pauvres sont ceux qui ne jouissent pas d'une richesse suffisante pour subsister sans travailler, qui ne disposent pas des moyens de mettre en oeuvre leur capacité de travail et qui sont donc obligés de vendre leur force de travail.
La théorie du commerce international de Smith s'appelle la théorie des avantages absolus. Il montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il a un avantage compétitif absolu vis-à-vis des autres, et à échanger ensuite sa production.
La division du travail augmente la « puissance productive du travail ». Elle consiste en la division de la réalisation d'une tâche complexe en de multiples tâches réalisées par des travailleurs spécialisés dans une tâche simple et unique.
La théorie des avantages absolus de Smith dit qu'un pays a intérêt à se spécialiser dans la production des biens pour lesquels il est plus efficace que les autres, et échanger les surplus de ces biens contre d'autres biens dont il aurait besoin.
La découverte du capitalisme et de ses limites.
Smith est l'un des patronymes anglo-saxons les plus courants. Il signifie « forgeron » et correspond aux patronymes français Fabre et Lefèvre.
Ricardo prolonge l'analyse des avantages absolus d'Adam Smith, comme fondement du libre-échange. Pour Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il rencontre un avantage absolu, par rapport à ce que produisent les concurrents.
Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité des prix est justifiée. Keynes soutient qu'une demande globale insuffisante risque d'aboutir à de longues périodes de chômage élevé.
L'analyse économique est un élément fondamental du contrôle des concentrations. Elle sous-tend les théories du préjudice qui guident l'examen des fusions et fournit les outils nécessaires à l'interprétation des preuves lors de l'évaluation de ces théories.
Définition de l'accumulation du capital
Ce concept est issu de l'économie politique classique chez Adam Smith et David Ricardo. Au sein des entreprises, l'accumulation du capital est liée à l'investissement qui est financé par l'excédent brut d'exploitation ou par l'emprunt.