Zuniga, lieutenant de Don José et prétendant de Carmen, surprend alors les deux amants.
Il s'appelle en réalité Don José Lizarrabengoa, basque né à Elizondo, brigadier de cavalerie placé en garde dans une manufacture de tabac à Séville. Un jour, il rencontre Carmen qui le taquine sur son épinglette, puis lui lance une fleur qu'il conserve.
A la suite d'une bagarre entre cigarières, Carmen a été arrêtée, et c'est Don José qui est chargé de la surveiller. La séductrice achève d'enjôler le brigadier et lui promet l'amour s'il la laisse s'évader. Envouté par Carmen, Don José la libère, et se fait emprisonner pour cela –sachant qu'il la retrouvera.
Micaëla est le symbole de l'innocence, de la pureté, la sagesse, la religion, et de la famille (elle se fait messagère de la mère de Don José pour le rappeler à ses obligations familiales). Son rôle contrebalance le caractère provocateur de l'héroïne. Ce personnage ne figure pas dans la nouvelle de Prosper Mérimée.
Dans la version originale de ce célèbre opéra parmi les plus joués au monde, Carmen, une Bohémienne séductrice et rebelle, est poignardée par le brigadier Don José "fou d'amour pour elle", qui la harcèle et la poursuit de sa jalousie.
Don José est un personnage complexe qui évolue tout au long de l'opéra : fougueux et impulsif, il a fui la Navarre après un duel. Il est tiraillé entre son attachement familial (sa mère, Micaëla) et sa passion pour Carmen, qui le conduit à tout abandonner.
La raison ? Elle a tué Victor, un prétendant, qui n'était autre que le fils de l'homme le plus puissant de la région. Afin de redémarrer sa vie à zéro et échapper au danger, elle se rend donc en Espagne et laisse derrière elle tout ce qui compte à ses yeux : sa famille, mais aussi son grand amour, Kiros.
Mais Garcia le Borgne, rom [mari] de Carmen, évadé de prison grâce à elle, revient, ravivant la jalousie de don José. Celui-ci retrouve à Gibraltar Carmen qui séduit un Anglais pour le dépouiller, et tue en duel au couteau le cruel Garcia.
Cette nouvelle de Prosper Mérimée traite de l'amour tragique et de la jalousie amoureuse, mettant en scène les personnages de Carmen et de Don José, dont l'amour passionné pour la belle bohémienne le pousse finalement à la tuer.
Résumé de l'histoire : A Séville en Espagne, Carmen, une jeune bohémienne rebelle et séductrice, déclenche une bagarre dans la manufacture de tabac où elle travaille. Elle se fait arrêter.
A l'origine de Carmen : une nouvelle de Prosper Mérimée
Pour écrire son spectacle, Bizet s'est inspiré d'une nouvelle écrite par Prosper de Mérimée en 1847. Dans cette histoire, Carmen est une gitane séductrice de Séville dont le charme n'échappe pas au brigadier Don José qui en tombe fou amoureux.
Et pour le musicologue, l'un des airs du Ier acte de Carmen est particulièrement représentatif de cette réussite : non pas la célèbre Habanera ("L'amour est un oiseau rebelle..."), mais la Séguedille, chantée par la belle gitane de Prosper Mérimée près des remparts de Séville.
Carmen, un spectacle à voir à Paris (Stade de France Saint-Denis), le 18 juin 2022.
L'intrigue se déroule à Séville et dans ses environs, au début du 19ème siècle. Elle raconte l'histoire de la chute de Don José, un brigadier passionnément amoureux de la bohémienne Carmen, cigarière au tempérament de feu.
Les raisons de ce succès tiennent à la simplicité de ses mélodies (qui ne connaît pas la habanera ou l'air du toréador ?), à ses rythmes faussement espagnols (Bizet n'a jamais franchi les Pyrénées) qui ont inspiré les musiciens de jazz et les chorégraphes, à un découpage très cinématographique qui lui a valu les ...
Carmen appartient au genre de l'opéra-comique, mais que Bizet transfigure : s'il en retient la vivacité, le comique est fortement tempéré par le tragique de l'histoire de Mérimée. Il garde aussi l'alternance de passages chantés et de passages parlés (moments de dialogue sans musique).
Il entre au conservatoire de Paris a l'âge de neuf ans, ou il étudie le piano et l'orgue. L'œuvre : Carmen est un opéra-comique en quatre actes composé par Georges Bizet (1838-1875) en 1874 sur un livret de Henry Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle éponyme de Prosper Mérimée.
La chanson est une adaptation de l'air L'amour est un oiseau rebelle, issu de l'opéra Carmen du compositeur français Georges Bizet. La chanson aborde la thématique de l'aliénation par les réseaux sociaux, dont le logo est un oiseau bleu, symbole représentant le réseau social Twitter.
On y retouve ainsi des airs d'opéra qui sont parmi les plus connus : "Avec la Garde Montante", "La Habanera", "La Séguédille", "La Chanson Bohème", "La Chanson du Toréador", "La Fleur que tu m'avais jétée"...