Selon l'historiographie musulmane, à la mort de Mahomet en 632, l'entourage de celui-ci nomme comme successeur à la tête des musulmans le premier calife, Abou Bakr, qui poursuit la conquête de la péninsule Arabique. À sa mort en 634, son premier ministre Omar lui succède.
L'institution du califat voit le jour au lendemain de la mort de Mahomet, lorsque son compagnon le plus proche, Abou Bakr, est désigné « successeur du Messager de Dieu » (Khalîfat Rasul Allah).
Le prophète Mahomet étant mort en 632, il est remplacé par l'un de ses proches, son beau-père Abou Bekr (ou Abou-Bakr), père d'Aïcha. Désigné par le premier cercle des intimes du Prophète, il ne porte pas de titre particulier.
Le 19 novembre 1922, les députés transfèrent la fonction à Abdülmecid II, cousin de l'ancien sultan, qui devient le 101e (et dernier) calife. Âgé de 54 ans, il a bien plus de prestance et de charisme que son prédécesseur et témoigne du désir d'assumer sa charge au mieux.
Selon l'historiographie musulmane, à la mort de Mahomet en 632, l'entourage de celui-ci nomme comme successeur à la tête des musulmans le premier calife, Abou Bakr, qui poursuit la conquête de la péninsule Arabique.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Pour les chiites, tenants d'une tradition cléricale de l'islam, l'imam est le guide spirituel et temporel de la communauté islamique. Chez les duodécimains, il porte souvent le titre de mollah ou d'ayatollah et, de ce fait, celui d'imam est plus usité dans le sunnisme.
Le califat abbasside est souvent assimilé à l'âge d'or de l'Islam médiéval. Fondé en 750, il perdure jusqu'en 1258, mais il est concurrencé, dès le Xe siècle, par deux califats rivaux : les Fatimides, chiites (909-1171), et les Omeyyades de Cordoue (929-1031).
CALIFE, KHALIFE, subst. masc. HIST. Souverain musulman succédant à Mahomet, possédant à l'origine les pouvoirs spirituel et temporel.
A l'origine, le calife détient les pouvoirs politique, religieux et militaire, mais il est, aux IXe et Xe siècles, dépossédé de ces prérogatives. A partir du XVIIe siècle, le sultan ottoman est assimilé au calife des musulmans.
Le premier des prophètes de l'islam est chronologiquement Adam, et le dernier est Mahomet, d'où son titre de « sceau des prophètes » (Coran, Sourate XXXIII, verset 40).
Le calife est aidé par une sorte de premier ministre appelé vizir ; dans les provinces, il nomme des gouverneurs militaires, les émirs, et des cadis qui exercent la justice à l'aide du Coran.Il y a de nombreux employés au service de ces grands personnages.
Selon Pew Research Center, en 2010, le christianisme était de loin la plus grande religion du monde, avec environ 2,2 milliards de fidèles, soit près d'un tiers (31%) des 6,9 milliards de personnes vivant sur Terre.
Les califes « bien guidés » (rashidoun) sont les quatre premières personnes qui prennent la succession de Muhammad à la tête de la communauté des musulmans après sa mort. Ils ont pour noms Abou Bakr (632-634), Omar (634-644), Othman (644-656), et Ali (656-661).
Origine et fondateur
Muhammad, “le loué”, n'est pas le fondateur, mais le prophète de l'islam, l'envoyé de Dieu. Il a vécu à La Mecque de 570 à 622 de l'ère chrétienne, puis jusqu'en 632 à Médine. Son émigration (hégire) marque le début du calendrier musulman qui est lunaire.
Il s'agit du verset du Trône, issu de la sourate de la Vache.
Idris (prophète) — Wikipédia.
Les compagnons les plus illustres sont Abou Bakr As-Siddiq, Omar ibn al-Khattab, Uthman ben Affan, Ali ibn Abi Talib, les quatre premiers califes dits "biens guidés". D'autres, comme Talhah ibn Ubaydullah, Abd ar-Rahman ibn Awf, Sa`d ibn Abi Waqqas, Said ibn Zayd.