Les Egyptiens considéraient que la mort était un passage vers l'au-delà. Cette conception découle du mythe d'Osiris, présent dans leur religion. L'embaumement, le Livre des Morts et la croyance dans le jugement de l'âme traduisent ces croyances dans la vie quotidienne.
La peau du défunt était frottée avec des huiles pour qu'elle ne se craquelle pas, puis on remplissait le corps de sciure de bois ou d'étoffes pour lui conserver sa forme. Les embaumeurs enveloppaient la dépouille dans des bandelettes de lin.
Après l'embaumement, le jugement devant le tribunal d'Osiris. Les Égyptiens croient en un jugement après la mort. Pour être admis dans l'au-delà, le défunt doit passer devant un tribunal, où son âme sera pesée. Le Dieu Anubis place l'âme du défunt dans le plateau d'une balance.
Les Égyptiens considéraient qu'après le décès l'âme du défunt pouvait renaître et accéder au « royaume des morts » et au repos éternel.
Le voyage vers l'au-delà dans l'Égypte antique. Où pense aller les égyptien après leur mort ? Après que les embaumeurs aient effectué les rites funéraires, selon les anciens Égyptiens la momie entamait son voyage vers l'au-delà et le pays de l'éternité.
Les égyptiens croient en une autre vie après la mort à condition que tous les rituels soient respectés, comme l'embaumement des morts qu'ils momifient et placent dans des sarcophages avant de les ensevelir. Lors des fêtes religieuses les prêtres sortent sur une barque la statue du dieu en procession sur une barque.
LE JUGEMENT
Avant de se voir offrir la vie éternelle, le défunt devait être jugé pour la vie qu'il avait menée. Les Égyptiens croyaient que chacun possédait le ka, la force vitale, et le ba, l'âme. À la mort, le ka quitte le corps en premier, errant sans but, tandis que le ba reste dans le corps jusqu'à l'enterrement.
Selon les mythes funéraires des Anciens Égyptiens, l'au-delà est le lieu où séjournent les dieux, les bienheureux et les damnés. Domaine d'Osiris, ce monde supranaturel est à la fois souterrain, terrestre et céleste.
Pour entrer dans le monde des morts, il fallait conserver l'aspect naturel du corps du défunt. La momification s'explique par ailleurs par la géographie et le climat égyptiens. Les plus anciennes momies connues à ce jour datent du 4e millénaire avant notre ère et n'ont bénéficié d'aucune sorte de préservation élaborée.
Religion. L´Egypte pratique l´islam sunnite, branche largement majoritaire dans le monde musulman. Malgré la présence d´une minorité intégriste fort remuante, l´Egypte demeure un pays assez tolérant. Les chrétiens coptes (le terme signifie égyptiens) représentent environ 8% de la population.
La psychostasie consiste à peser l'âme du mort, plus particulièrement son cœur dans la mythologie égyptienne. La psychostasie se retrouve en Inde, au Japon, au Tibet, dans le mazdéisme, le christianisme, l'islam, etc. et au Moyen-Âge, le thème de la pesée de l'âme était récurrent en occident.
La pesée des âmes désigne la psychostasie dans le christianisme et peut apparaître dans deux contextes : lors d'un premier jugement intervenant directement après la mort de l'individu ou alors au moment du Jugement Dernier.
Les pyramides et le Delta du Nil étaient des emplacement de choix pour les tombeaux des pharaons de l'Ancien Empire. Mais sous le Nouvel Empire, les pharaons ont souhaité être mis en terre plus au sud et de construire des tombeaux près de Luxor, dans l'actuelle Vallée des Rois.
À la période romaine, le baume le plus utilisé (présent dans 94 pour cent des momies étudiées) était noir (voir la figure 4). Il servait à emplir la cavité thoraco-abdominale et à protéger la peau, même en l'absence d'éviscération.
Au début des années 1900, afin de promouvoir l'exposition des corps, les bras de certaines momies sont croisés sur leurs poitrines et leurs mâchoires ouvertes afin de créer la sensation qu'elles crient.
Le processus d'embaumement implique généralement l'élimination des fluides corporels, tels que le sang, par aspiration, suivie de l'injection de fluides d'embaumement. Ces derniers sont composés de produits chimiques tels que le formol, le méthanol et d'autres agents conservateurs.
Sarcophages égyptiens
Dans l'Égypte antique, un sarcophage forme la couche externe de protection d'une momie d'une personne de haut rang social et est généralement composé d'une cuve extérieure et de l'emboîtement de cuves intérieures (autres sarcophages ou cercueils le plus souvent en bois).
L'éviscération crânienne
Il s'agit de l'ablation du cerveau par la voie nasale au moyen d'une tige de métal (bronze) recourbée que l'opérateur enfonçait dans la narine gauche de façon à perforer le toit des fosses nasales (ethmoïde) et à accéder directement à la cavité crânienne.
En France, les normes sanitaires relatives au traitement des corps ne permettent pas la pratique de la momification. La législation française autorise uniquement l'inhumation et la crémation comme modes de funérailles officiels.
En résumé, les anciens Egyptiens appartenaient à une race africaine (Négre) qui d'abord établie en Ethiopie est venue s'installer en Egypte en suivant le cours du Nil. Par la suite, la Grèce a pris à l'Egypte tous les éléments de sa civilisation, jusqu'au culte des dieux.
La population égyptienne fut à partir de cette époque presque totalement arabisée et islamisée. Aujourd'hui, il ne subsiste des populations proto-arabes qu'une petite minorité nubienne habitant depuis des millénaires les villages du sud de l'Égypte et du nord du Soudan.
La momification avait pour but de préserver le corps, l'embaumeur se chargeait du lavage, des soins du corps et des divers traitements de momification. Son travail avait traditionnellement une durée de 70 jours et commençait par l'extraction du cerveau grâce à un crochet de fer via les narines.
-C. : Le jeune pharaon, âgé d'environ 12 ans, et régnant depuis seulement 3 ans, change son nom en Toutânkhamon. Probablement janvier 1327 av. J. -C. : Mort de Toutânkhamon, à l'âge de 18 ou de 19 ans, après 9 années de règne, dans des circonstances qui n'ont pas pu être établies avec précision.
de Toutankhamon est levé Le jeune pharaon a succombé à 19 ans à une maladie des os combinée au paludisme, selon une étude.
Selon différentes théories, le pharaon a été tué par le roi des Hyksôs lui-même ou assassiné dans son sommeil par des conspirateurs.