Les voies respiratoires sont encombrées et les petites bronches (appelées bronchioles) et les alvéoles des poumons se déforment. En phase ultime, les alvéoles pulmonaires qui permettent les échanges gazeux lors de la respiration sont détruites (c'est ce qu'on appelle l'emphysème pulmonaire.
Cette évolution, qui se fait progressivement, peut être associée à des épisodes de décompensation brutale liée à une infection bronchique ou pulmonaire. Ces épisodes infectieux entraînent une décompensation respiratoire, autrement dit une poussée d'insuffisance respiratoire aiguë qui peut être fatale.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie fréquente, évolutive et mortelle. Contrairement à d'autres maladies chroniques, comme les maladies cardiovasculaires, sa prévalence ne cesse d'augmenter.
Les exacerbations (complications de la BPCO) sont déclenchées en premier lieu par les infections, virales ou bactériennes, mais également par la pollution intérieure ou extérieure et par l'arrêt des traitements de fond. Leur prise en charge peut se faire en ville ou nécessiter une hospitalisation.
une sensation d'oppression thoracique parfois douloureuse ; une respiration accélérée avec une diminution des mouvements respiratoires (parfois avec une phase d'expiration plus longue) ; la cage thoracique qui se rétrécit et une mobilité très faible.
Les expectorations sont nombreuses. Les difficultés respiratoires sont progressives, persistantes et aggravées par les efforts ou les infections. Au stade de l'emphysème, les efforts sont, en général, limités. La personne a du mal à dormir à plat dos.
Stade I : léger, VEMS supérieur ou égale à 80% Stade II : modéré, VEMS comprise entre 50 et 80% Stade III : sévère, VEMS comprise entre 30 et 50% Stade IV : très sévère, VEMS inférieur à 30%
Le stade 4
C'est le stade très sévère du BPCO. La VEMS est inférieure à 30 % du volume pulmonaire mobilisable maximal. Dans ce cas, la vie quotidienne du malade est très altérée.
Certaines parties des poumons peuvent être détruites, des sécrétions peuvent obstruer les voies respiratoires, et l'épithélium des voies respiratoires peut être inflammé et œdématié.
Le traitement médicamenteux de la BPCO repose sur les bronchodilatateurs administrés par voie inhalée : de courte durée d'action puis de longue durée d'action en monothérapie, et si échec, en association. Le bon maniement du dispositif d'inhalation est essentiel : formation du patient et vérification régulière.
Le cœur ne peut plus alors assurer correctement ses fonctions, aggravant les difficultés respiratoires et la fatigue. Trop sollicité, le cœur fatigue, avec un risque de crise cardiaque (ou infarctus du myocarde) si le patient n'est pas pris en charge rapidement.
On estime que l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire se situe aux alentours de 48 ans pour les patients fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs.
La bronchopneumopathie chronique obstructive est une maladie respiratoire chronique due dans la grande majorité des cas au tabac. Elle a un fort impact sur la qualité de vie des patients.
L'emphysème pulmonaire est une destruction partielle du tissu pulmonaire. Plus de 10 % de la population souffre de problèmes respiratoires dus à l'emphysème. L'emphysème pulmonaire est une maladie des poumons, qui est l'une des causes de décès les plus fréquentes (4e place parmi les causes de décès) dans le monde.
Dans la plupart des cas, l'emphysème est une complication de la BPCO, mais le vieillissement entraîne également une perte d'élasticité des alvéoles, même chez les non-fumeurs. Celle-ci peut être suffisamment grave pour être considérée comme de l'emphysème.
L'emphysème centrolobulaire est le plus fréquemment retrouvé, plus souvent dans les parties supérieures des poumons, et correspond à la destruction des bronchioles respiratoires et des canaux alvéolaires proximaux (figure 1).
BPCO de stade 3 « sévère » : l'essoufflement se fait récurrent, même lors d'efforts minimes de la vie de tous les jours. Les bronches sont de plus en plus obstruées.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique est souvent utilisée pour caractériser la BPCO, dépister le cancer du poumon ou planifier des options chirurgicales. Mais elle offre désormais l'opportunité d'évaluer l'obésité et la sarcopénie grâce à des biomarqueurs des tissus mous.
Le stimulus hypoxique serait donc prépondérant chez ces patients. L'apport d'oxygène, en corrigeant cette hypoxie, pourrait alors entraîner une dépression de la commande ven- tilatoire, et ainsi une hypoventilation alvéolaire.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Taux d'invalidité : 40 à 60 %.
Symptômes de l'emphysème pulmonaire
La gêne respiratoire d'effort (dyspnée) qui s'aggrave progressivement est le seul symptôme. La personne atteinte s'essouffle au moindre effort. La pâleur et la fatigue sont les seuls signes associés à la dyspnée.
Emphysème pulmonaire
L'emphysème est une maladie pulmonaire qui se caractérise par la destruction des alvéoles pulmonaires.